« Nikolaï Rimski-Korsakov » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
Leodekri (discussion | contributions)
Publication provisoire
 
Leodekri (discussion | contributions)
Aucun résumé des modifications
Ligne 1 :
[[w:Nikolaï Andreïevitch Rimski-Korsakov|Nikolaï Andreïevitch Rimski-Korsakov]], né le 18 mars 1844 à [[w:Tikhvine|Tikhvine]] et mort le 21 juin 1908 à [[w:Lioubensk|Lioubensk]], est un compositeur et théoricien de musique russe. Il fut, avec Tchaïkovski, l'un des plus grands compositeurs russes de la seconde moitié du XIXe siècle.
 
== Citations sur Rimski-Korsakov ==
 
{{citation|Rimski-Korsakov est tout à la fois droit, probe, scrupuleux, objectif, mais aussi sec, normatif, psychorigide, respectueux de la loi et de l'ordre.
}}
{{Réf Livre
|auteur de la contribution= André Lischke
|titre de la contribution=Introduction
|titre= Chronique de ma vie musicale
|auteur= Nikolaï Rimski-Korsakov
|éditeur= Fayard
|année= 2008
|page= 21
|ISBN= 9782213635460
|traducteur= André Lischke
}}
 
== Citations de Rimski-Korsakov ==
 
 
{{citation|C'est à cette même période [1868] que je commençai à percevoir de plus en plus nettement la signification ou la nuance exacte de chaque tonalité. Est-elle purement objective, ou soumise à des lois générales ? Autant l'un que l'autre, à mon avis. Je doute qu'il se trouve beaucoup de compositeurs qui ne considéreraient pas le ''la'' majeur comme la tonalité de la jeunesse, de la joie, du printemps ou de l'aube, et qui l'associeraient au contraire à des méditations profondes ou à une nuit sombre et étoilée.
}}
{{Réf Livre
|titre= Chronique de ma vie musicale
|auteur= Nikolaï Rimski-Korsakov
|éditeur= Fayard
|année= 2008
|page= 117
|ISBN= 9782213635460
|traducteur= André Lischke
}}
 
{{citation|Borodine me dit […] qu'il me voyait à travers elle comme un professeur qui avait chaussé ses lunettes pour écrire '''''eine grosse Symphonie in C''''' correspondant à son titre.
|précisions=(A propos de la Troisième Symphonie, concert début 1874)
}}
{{Réf Livre
|titre= Chronique de ma vie musicale
|auteur= Nikolaï Rimski-Korsakov
|éditeur= Fayard
|année= 2008
|page= 156-157
|ISBN= 9782213635460
|traducteur= André Lischke
}}
 
{{citation|
Son intolérance était totale envers tous ceux qui ne pensaient pas comme lui ou qui agissaient et réfléchissaient librement dans un sens qui n'était pas le sien, et l'épithète de « salaud » qu'il distribuait à droite et à gauche était constamment sur sa langue. A cet aimable qualificatif vint bientôt s'ajouter un autre : jid [youpin]. Il soupçonnait chez tous ceux qu'il n'aimait pas des origines juives (...)
|précisions=A propos de Balakirev
}}
{{Réf Livre
|titre= Chronique de ma vie musicale
|auteur= Nikolaï Rimski-Korsakov
|éditeur= Fayard
|année= 2008
|page= 181-182
|ISBN= 9782213635460
|traducteur= André Lischke
}}
 
{{citation|Le groupe de Balakirev (les Français continuent toujours à nous appeler ''les cinq'') (…) était constitué de musiciens techniquement faibles, presque des amateurs, qui se frayaient leur chemin exclusivement grâce à la force de leur talent créateur, qui leur tenait parfois lieu de technique (...)
}}
{{Réf Livre
|titre= Chronique de ma vie musicale
|auteur= Nikolaï Rimski-Korsakov
|éditeur= Fayard
|année= 2008
|page= 283-284
|ISBN= 9782213635460
|traducteur= André Lischke
}}
 
{{citation|L'opinion du public et de la critique selon laquelle le ''Capriccio [Espagnol]'' est « une pièce brillamment orchestrée » est inexacte. Le ''Capriccio'' est une brillante œuvre d'orchestre. L'alternance des timbres, le choix judicieux des dessins mélodiques et des arabesques ornementales adaptées à chaque type d'instrument, les brèves cadences virtuoses d'instruments solistes, le rythme des percussions, etc., constituent l'essence même de l'œuvre, et non sa parure, c'est-à-dire son orchestration.
|précisions=
}}
{{Réf Livre
|titre= Chronique de ma vie musicale
|auteur= Nikolaï Rimski-Korsakov
|éditeur= Fayard
|année= 2008
|page= 287-288
|ISBN= 9782213635460
|traducteur= André Lischke
}}
 
{{citation|
Toutes ces rencontres (…) furent des plus superficielles. Delibes donnait l'impression d'être simplement un brave homme ; Massenet, un rusé renard ; la femme compositeur Mme Holmès était très décolletée ; (…) Bourgault-Ducoudray, un musicien sérieux et un homme sympathique ; Messager était assez pâle.
|précisions=A propos de musiciens français croisés à Paris en 1889
}}
{{Réf Livre
|titre= Chronique de ma vie musicale
|auteur= Nikolaï Rimski-Korsakov
|éditeur= Fayard
|année= 2008
|page= 298
|ISBN= 9782213635460
|traducteur= André Lischke
}}
 
{{citation|Mes occupations personnelles se partageaient entre la rédaction de manuels de contrepoint et d'instrumentation, et des articles esthético-philosophiques. Vers le milieu de la saison j'abandonnai ces tentatives stériles et ineptes (les détruisant définitivement par la suite).
|précisions=1893
}}
{{Réf Livre
|titre= Chronique de ma vie musicale
|auteur= Nikolaï Rimski-Korsakov
|éditeur= Fayard
|année= 2008
|page= 330
|ISBN= 9782213635460
|traducteur= André Lischke
}}
 
{{citation|L'influence exercée sur moi par Chopin est incontestable, tant dans les tournures mélodiques de ma musique que dans de nombreux procédés harmoniques, ce que la critique clairvoyante n'a évidemment jamais remarqué.
}}
{{Réf Livre
|titre= Chronique de ma vie musicale
|auteur= Nikolaï Rimski-Korsakov
|éditeur= Fayard
|année= 2008
|page= 377
|ISBN= 9782213635460
|traducteur= André Lischke
}}
 
{{citation|Autant la pièce de Glazounov ''[Les Bateliers de la Volga]'' était magnifique, autant ma ''Doubinouchka'', bien que tonitruante, parut brève et insignifiante.
|précisions=1905
}}
{{Réf Livre
|titre= Chronique de ma vie musicale
|auteur= Nikolaï Rimski-Korsakov
|éditeur= Fayard
|année= 2008
|page= 397
|ISBN= 9782213635460
|traducteur= André Lischke
}}
 
{{citation| L'idée qu'il était peut-être temps de cesser mon activité de compositeur (…) continuait à me poursuivre ici. (…) Je décidai de ne pas quitter le conservatoire, d'autant plus que les lettres de Glazounov (…) m'y encourageaient. (…) Et quant à la composition, advienne que pourra. En tout cas je ne voulais pas m retrouver dans la situation du « chanteur qui a perdu sa voix ». Je vivrai et je verrai.
|précisions=[1906 : parmi les dernières phrases des ''Chroniques''. Rimski-Korsakov mourra en juin 1908, sans avoir vraiment cessé de composer]
}}
{{Réf Livre
|titre= Chronique de ma vie musicale
|auteur= Nikolaï Rimski-Korsakov
|éditeur= Fayard
|année= 2008
|page= 399
|ISBN= 9782213635460
|traducteur= André Lischke
}}
 
{{citation|
Et si je mourais sans avoir fini d'écrire ! Ce serait horriblement bête et vexant ! 
|précisions=Fin 1906, pendant la composition du ''Coq d'or''. Rapporté par Iastrebtsev.
}}
{{Réf Livre
|titre de la contribution=Complément biographique
|titre= Chronique de ma vie musicale
|auteur= Nikolaï Rimski-Korsakov
|éditeur= Fayard
|année= 2008
|page= 403
|ISBN= 9782213635460
|traducteur= André Lischke
}}
 
{{citation|Je considère que les distinctions honorifiques ne conviennent pas aux compositeurs en général et à moi en particulier.
|précisions=(Lettre à Glazounov, 20 juin 1907)
}}
{{Réf Livre
|titre de la contribution=Complément biographique
|titre= Chronique de ma vie musicale
|auteur= Nikolaï Rimski-Korsakov
|éditeur= Fayard
|année= 2008
|page= 406
|ISBN= 9782213635460
|traducteur= André Lischke
}}
 
{{citation|La suite de La Nuit de Noël sonne magnifiquement, c'est imagé et poétique. J'ai l'impression que depuis ce temps j'ai progressivement désappris à instrumenter.
|précisions=''Journal'', 9 mars 1904
}}
{{Réf Livre
|titre= Chronique de ma vie musicale
|auteur= Nikolaï Rimski-Korsakov
|éditeur= Fayard
|année= 2008
|page= 416
|ISBN= 9782213635460
|traducteur= André Lischke
}}
 
{{citation|
Une musique superbe, mais une musique d'un autre siècle, et aujourd'hui écouter un oratorio en entier devient absolument impossible. Je suis sûr que tous les autres se sont autant ennuyés que moi, et s'ils disent qu'ils en ont été charmés, c'est qu'ils mentent sans vergogne. Tous ces récitatifs qui se ressemblent les uns aux autres, ces chorals, ces airs accompagnés de deux hautbois ou de deux flûtes, cet orgue omniprésent, ce contrepoint intégral et impeccable qui alterna avec une harmonisation très imparfaite, tout cela est réellement insupportable. Non, on ne peut donner toute cette antiquité que sous forme d'extraits (...)
|précisions=''Journal', 9 mars 1904, à propos de la ''Johannes-Passion'' de Bach.
}}
{{Réf Livre
|titre= Chronique de ma vie musicale
|auteur= Nikolaï Rimski-Korsakov
|éditeur= Fayard
|année= 2008
|page= 416
|ISBN= 9782213635460
|traducteur= André Lischke
}}
 
{{citation|Hier (…) on essayé ma Chanson napolitaine (…). La pièce a été jouée deux fois et s'est révélée un ratage total. Ce qu'il y a de mieux en elle, c'est l'insignifiante mélodie de la chanson elle-même ; quant aux variations, au bref développement et à la petite coda, elles sont nulles, et ont été composées de manière calculée et mécanique ; l'orchestration est ratée, les timbales qui jouent un motif de trois notes dans la coda étaient peu distinctes. Bref, ça n'a produit aucun effet. Cela m'a rendu triste.
|précisions=''Journal'', novembre 1907
}}
{{Réf Livre
|titre= Chronique de ma vie musicale
|auteur= Nikolaï Rimski-Korsakov
|éditeur= Fayard
|année= 2008
|page= 417
|ISBN= 9782213635460
|traducteur= André Lischke
}}