« Friedrich Nietzsche » : différence entre les versions

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== ''[[w:L’Antéchrist|L’Antéchrist]]'', 1888 ==
{{citation|Le bouddhisme est cent fois plus réaliste que le christianisme — il a dans le sang l'habitude acquise de poser les problèmes froidement et objectivement, il vient ''après'' un mouvement philosophique qui a duré des centaines d'années — la notion de « Dieu » est déjà abolie quand il survient. Le bouddhisme est la seule religion ''positiviste'' que nous montre l'Histoire, et même dans sa théorie de la connaissance (un strict phénoménisme) — il ne dit plus « guerre au ''péché'' », mais rendant à la réalité ce qui lui est dû : « guerre à la ''souffrance'' ». Il a déjà laissé derrière lui — et c'est ce qui le différencie radicalement du christianisme — l'automystification des conceptions morales ; il se trouve, pour employer mon language, ''outre'' bien et mal.}}
{{Réf Livre|titre=L’Antéchrist|auteur=Friedrich Nietzsche|éditeur=Gallimard|année=2006|page=30-31|année d'origine=1888|ISBN=2070325571}}
 
{{citation|Tenir pour sincère un Paul de Tarse, dont la patrie était le centre du rationalisme stoïcien, lorsqu'il arrange une hallucination en preuve de la “survie” du Rédempteur ou simplement lui prêter la foi qu'il raconte qu'il a eu cette hallucination, voilà qui serait pure niaiserie de la part d'un psychologue : Paul voulait la fin, par conséquent il voulait aussi les moyens... Ce que lui-même ne croyait pas, les imbéciles parmi lesquels il répandait sa doctrine le crurent. - Son besoin à lui, c'était le pouvoir : en Paul, c'était encore le prêtre qui aspirait au pouvoir, - tout ce qu'il lui fallait, c'étaient des idées, des enseignements, des symboles, grâce auxquels il pût tyranniser les masses, former des troupeaux. Quel est le seul emprunt que, plus tard, Mahomet fît au christianisme ? L'invention de Paul, son moyen d'asseoir la tyrannie des prêtres, de former des troupeaux : la croyance en l'immortalité - c'est-à-dire la doctrine du "jugement".}}
{{Réf Livre|titre=L’Antéchrist|auteur=Friedrich Nietzsche|éditeur=Gallimard|année=2006|page=45|section=aphorisme 25