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{{Réf Livre|titre=L’Antéchrist|auteur=Friedrich Nietzsche|éditeur=Gallimard|année=2006|page=36|section=aphorisme 24|année d'origine=1888|ISBN=2070325571}}
 
{{citation|Tenir pour sincère un Paul de Tarse, dont la patrie était le centre du rationalisme stoïcien, lorsqu'il arrange une hallucination en ''preuve'' de la « survie » du Rédempteur ou simplement lui prêter la foi qu'il ''raconte'' qu'il a eu cette hallucination, voilà qui serait pure ''niaiserie'' de la part d'un psychologue : Paul voulait la fin, ''par conséquent'' il voulait aussi les moyens… Ce que lui-même ne croyait pas, les imbéciles parmi lesquels il répandait sa doctrine le crurent. — ''Son'' besoin à lui, c'était le pouvoir : en Paul, c'était encore le prêtre qui aspirait au pouvoir, — tout ce qu'il lui fallait, c'étaient des idées, des enseignements, des symboles, grâce auxquels il pût tyranniser les masses, former des troupeaux. ''Quel'' est le seul emprunt que, plus tard, Mahomet fîtfit au christianisme ? L'invention de Paul, son moyen d'asseoir la tyrannie des prêtres, de former des troupeaux : la croyance en l'immortalité — ''c'est-à-dire la doctrine du « jugement »''…}}
{{Réf Livre|titre=L’Antéchrist|auteur=Friedrich Nietzsche|éditeur=Gallimard|année=2006|page=57|section=aphorisme 42|année d'origine=1888|ISBN=2070325571}}