« Friedrich Nietzsche » : différence entre les versions

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{{citation|Tenir pour sincère un Paul de Tarse, dont la patrie était le centre du rationalisme stoïcien, lorsqu'il arrange une hallucination en ''preuve'' de la « survie » du Rédempteur ou simplement lui prêter la foi qu'il ''raconte'' qu'il a eu cette hallucination, voilà qui serait pure ''niaiserie'' de la part d'un psychologue : Paul voulait la fin, ''par conséquent'' il voulait aussi les moyens… Ce que lui-même ne croyait pas, les imbéciles parmi lesquels il répandait sa doctrine le crurent. — ''Son'' besoin à lui, c'était le pouvoir : en Paul, c'était encore le prêtre qui aspirait au pouvoir, — tout ce qu'il lui fallait, c'étaient des idées, des enseignements, des symboles, grâce auxquels il pût tyranniser les masses, former des troupeaux. ''Quel'' est le seul emprunt que, plus tard, Mahomet fit au christianisme ? L'invention de Paul, son moyen d'asseoir la tyrannie des prêtres, de former des troupeaux : la croyance en l'immortalité — ''c'est-à-dire la doctrine du « jugement »''…}}
{{Réf Livre|titre=L’Antéchrist|auteur=Friedrich Nietzsche|éditeur=Gallimard|année=2006|page=57|section=aphorisme 42|année d'origine=1888|ISBN=2070325571}}
 
{{citation|Un antisémite ne devient nullement plus respectable du fait qu'il ment au nom d'un principe.}}
{{Réf Livre|titre=L’Antéchrist|auteur=Friedrich Nietzsche|éditeur=Gallimard|année=2006|page=76|section=aphorisme 55|année d'origine=1888|ISBN=2070325571}}
 
{{citation|citation=Si l’Islam méprise le christianisme, il a mille fois raison : l’Islam suppose des hommes pleinement virils.}}