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|année d'origine=~1780-1824|tome=1|s=Pensées}}
 
=== DES GOUVERNEMENTS ET DES CONSTITUTIONS. ===
 
{{citation|Le châtiment des mauvais princes est d’être crus pires qu’ils ne sont.
}}
{{Réf Livre|titre= Pensées|auteur= Joseph Joubert|éditeur= Librairie Vve Le Normant
|année= 1850|page= 343
|année d'origine=~1780-1824|tome=1|s=Pensées}}
 
=== DES MŒURS PUBLIQUES ET PRIVÉES ; DU CARACTÈRE DES NATIONS. ===
 
{{citation|Il n’y a pas de peuple au monde qui fasse le mal avec aussi peu de dignité que nous. Notre cupidité n’a que de l’étourderie, et nos apprêts de ruse ne sont qu’une fanfaronnade.
}}
{{Réf Livre|titre= Pensées|auteur= Joseph Joubert|éditeur= Librairie Vve Le Normant
|année= 1850|page= 382
|année d'origine=~1780-1824|tome=1|s=Pensées}}
 
{{citation|C’est de l’Angleterre que sont sorties, comme des brouillards, les idées métaphysiques et politiques qui ont tout obscurci.
}}
{{Réf Livre|titre= Pensées|auteur= Joseph Joubert|éditeur= Librairie Vve Le Normant
|année= 1850|page= 387
|année d'origine=~1780-1824|tome=1|s=Pensées}}
 
=== DE L’ANTIQUITÉ. ===
 
{{citation|Ces fiers romains avaient une oreille dure, et qu’il fallait caresser longtemps, pour la disposer à écouter les belles choses. De là ce style oratoire qu’on trouve même dans leurs plus sages historiens.
}}
{{Réf Livre|titre= Pensées|auteur= Joseph Joubert|éditeur= Librairie Vve Le Normant
|année= 1850|page= 405
|année d'origine=~1780-1824|tome=1|s=Pensées}}
 
{{citation|Les anciens soutenaient que dans toute œuvre littéraire, même dans une harangue, il devait se trouver une gauche et une droite, un côté d’où partît le mouvement, un autre où il allât aboutir et d’où il revînt, par une circulation qui s’étendît à tout et qui passât par tous les points.
}}
{{Réf Livre|titre= Pensées|auteur= Joseph Joubert|éditeur= Librairie Vve Le Normant
|année= 1850|page= 410
|année d'origine=~1780-1824|tome=1|s=Pensées}}
 
=== DU SIÈCLE. ===
 
{{citation|Nous vivons dans un siècle où les idées superflues surabondent, et qui n’a pas les idées nécessaires.
}}
{{Réf Livre|titre= Pensées|auteur= Joseph Joubert|éditeur= Librairie Vve Le Normant
|année= 1850|page= 415
|année d'origine=~1780-1824|tome=1|s=Pensées}}
 
{{citation|
Les esprits propres à gouverner, non-seulement les grands états, mais même leur propre maison, ne se rencontrent presque plus. Aucun temps ne les vit si rares.
}}
{{Réf Livre|titre= Pensées|auteur= Joseph Joubert|éditeur= Librairie Vve Le Normant
|année= 1850|page= 416
|année d'origine=~1780-1824|tome=1|s=Pensées}}
 
{{citation|Il n’y a plus aujourd’hui d’inimitiés irréconciliables, parce qu’il n’y a plus de sentiments désintéressés : c’est un bien né d’un mal.}}
{{Réf Livre|titre= Pensées|auteur= Joseph Joubert|éditeur= Librairie Vve Le Normant
|année= 1850|page= 416
|année d'origine=~1780-1824|tome=1|s=Pensées}}
 
{{citation|Un excès en amène un autre. à cette opinion : tout accusé est innocent, succéda bientôt celle-ci : tout accusateur est vertueux.
}}
{{Réf Livre|titre= Pensées|auteur= Joseph Joubert|éditeur= Librairie Vve Le Normant
|année= 1850|page= 423
|année d'origine=~1780-1824|tome=1|s=Pensées}}
 
=== DE L’ÉDUCATION. ===
 
{{citation|Les enfants ont plus besoin de modèles que de critiques.
}}
{{Réf Livre|titre= Pensées|auteur= Joseph Joubert|éditeur= Librairie Vve Le Normant
|année= 1850|page= 442
|année d'origine=~1780-1824|tome=1|s=Pensées}}
 
{{citation|Un bon approbateur est aussi nécessaire qu’un bon correcteur.
}}
{{Réf Livre|titre= Pensées|auteur= Joseph Joubert|éditeur= Librairie Vve Le Normant
|année= 1850|page= 444
|année d'origine=~1780-1824|tome=1|s=Pensées}}
 
{{citation|Le mot sage dit à un enfant, est un mot qu’il comprend toujours, et qu’on ne lui explique jamais.}}
{{Réf Livre|titre= Pensées|auteur= Joseph Joubert|éditeur= Librairie Vve Le Normant
|année= 1850|page= 450-451
|année d'origine=~1780-1824|tome=1|s=Pensées}}
 
{{citation|Le soin du corps et l’apprentissage des arts, la négligence de l’esprit et l’ignorance des devoirs, sont les caractères de l’éducation nouvelle.}}
{{Réf Livre|titre= Pensées|auteur= Joseph Joubert|éditeur= Librairie Vve Le Normant
|année= 1850|page= 452
|année d'origine=~1780-1824|tome=1|s=Pensées}}
 
{{citation|Il faut donner pour exemples, aux enfants, des phrases où l’accord entre l’adjectif et le substantif soit non-seulement grammatical, mais moral. L’épithète est un jugement, et le plus insinuant de tous, car il se glisse avec le mot ; et si rien n’est plus important que les idées saines, rien n’est plus important aussi que cet accord. Je dirai donc à nos faiseurs de thèmes  : joignez toujours aux substantifs des adjectifs qui expriment l’idée et le sentiment qu’il faut avoir de chaque chose ; mettez tout à sa place dans l’esprit, en laissant tout à sa place dans le monde.
}}
{{Réf Livre|titre= Pensées|auteur= Joseph Joubert|éditeur= Librairie Vve Le Normant
|année= 1850|page= 455
|année d'origine=~1780-1824|tome=1|s=Pensées}}
 
{{citation|Il faut apprendre aux enfants le terme propre, et leur laisser trouver le terme figuré.
}}
{{Réf Livre|titre= Pensées|auteur= Joseph Joubert|éditeur= Librairie Vve Le Normant
|année= 1850|page= 455
|année d'origine=~1780-1824|tome=1|s=Pensées}}
 
{{citation|La préférence exclusive qu’on accorde aux mathématiques, dans l’éducation, a de grands inconvénients. Les mathématiques rendent l’esprit juste en mathématiques, tandis que les lettres le rendent juste en morale. Les mathématiques apprennent à faire des ponts, tandis que la morale apprend à vivre.}}
{{Réf Livre|titre= Pensées|auteur= Joseph Joubert|éditeur= Librairie Vve Le Normant
|année= 1850|page= 456
|année d'origine=~1780-1824|tome=1|s=Pensées}}
 
{{citation|La manie de classifier peut être bonne à l’endoctrinement, mais elle est inutile à la science. Elle aide l’élève à répondre, et le docteur à enseigner ; mais elle n’apprend ni à l’un ni à l’autre à connaître. Elle est toute pédagogique, et rien au delà.
}}
{{Réf Livre|titre= Pensées|auteur= Joseph Joubert|éditeur= Librairie Vve Le Normant
|année= 1850|page= 458
|année d'origine=~1780-1824|tome=1|s=Pensées}}
 
== '''Tome 2''' ==