« Paul Léautaud » : différence entre les versions

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m qqs coquilles
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{{citation|citation= Fini, bien fini, ce pauvre Jarry. Malade, détraqué par les privations, l'alcoolisme et la masturbation, incapable de gagner sa vie en aucune façon, ni avec un emploi, ni par une collaboration quelconque à un journal. On l'avait fait entrer il y a deux ou trois ans au Figaro il ne faisait rien, ou ce qu'il faisait était illisible. Couvert de dettes et déjà un peu fou, il y a un an on avait organisé au Mercure la publication, à tirage restreint et très cher, d'un mince ouvrage de lui. Cela lui .avait fourni, toutes ses dettes payées, environ un billet de huit cents à mille francs. Il a tout mangé à boire, à courir les cafés, si bien qu'aujourd'hui, fourbu et fichu, il se résigne à repartir chez sa sœur.
|précisions=23 janvier 1907}}
{{Réf Livre
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|page=386-387}}
 
{{citation|citation= Les journaux sont pleins depuis quelques jours de la mort d'un sieur Cognacq, fondateur et directeur de la Samaritaine, de l'histoire de ses débuts avec sa femme, de sa réussite, de sa munificence testamentaire: millions à l'Académie pour des prix aux gens ayant fait beaucoup d'enfants, collections de tableaux à l'État, etc., etc. Cela peint encore notre époque, l'étonnante bêtise qui la caractérise. Un personnage de ce genre est à vomir, ni plus ni moins, à vomir, il n'y a pas d'autre mot, et cette apothéose admirative du petit boutiquier parti sans un sou et devenu millionnaire, mécène et bienfaiteur de l'humanité est une farce écoeuranteécœurante. Faut-il qu'il ait volé les gens sur la marchandise pour avoir collectionné tant de millions. Coquin déguisé en honnête homme, et fameux imbécile par-dessus le marché.
|précisions=27 février 1928, mort de Cognacq, fondateur de la Samaritaine.}}
{{Réf Livre
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|page=238}}
 
{{citation|citation= Une jolie bouffonnerie littéraire, c'est la réputation de ce professeur, dont le nom. m'échappe, qui, sous le nom d'Alain, publie depuis quelques années des Propos qu'on veut absolument nous faire trouver remarquables. Je viens encore d'en lire un dans le dernier numéro de ''La Lumière'' (j'en joins la coupure ici). C'est le modèle de la fausse profondeur, des phrases sentencieuses et vides et des petits trucs pour faire effet sur le lecteur, comme ce passage: « Or, si la chose est présente, comme cette fenêtre que Louis XIV jugeait mal placée, contre Louvois, il n'y a pas de roi ni de ministre qui tienne ; on cherche un mètre et tout est dit. » On reconnaît tout de suite là l'affectation à singer Pascal. Je ne serais pas étonné que cet Alain soit au total un assez bel imbécile. Le comique de pareilles niaiseries s'augmente quand on le trouve dans un journal ayant pour titre ''La Lumière''.
|précisions=30 janvier 1929}}
{{Réf Livre
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|année=1962
|page=292}}
 
 
=== Faits et événements ''accrochés'' par le ''Journal'' ===