« Le Cercle des poètes disparus » : différence entre les versions

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|acteur=Robin Williams}}
 
{{citation|PeuEn importedépit de tout ce quequ'on les autrespeut vous diront :raconter, les mots et les idées ont la faculté depeuvent changer le monde.}}
{{réf Film|titre=Le Cercle des poètes disparus
|auteur=Tom Schulman
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|}}
 
{{citation|On ne lit pas etou on n'écrit pas de la poésie non pas parce que ça faitc'est joli. NousOn lisonslit et nouson écrivonsécrit de la poésie parce que nousl'on faisonsfait partie de la race humaine ;l'humanité, et que cettel'humanité même raceest foisonnefaite de passions. La médecine, lale loidroit, le commerce et l'industrie sont de nobles occupationspoursuites, et elles sont nécessaires pour assurer la survie de l'humanitévie. Mais la poésie, la beauté et le dépassement de soi, l'amour, :l'aventure, c'est touten cefait pour quoicela nousqu'on vivonsvit. ÉcoutezPour ce que ditciter Whitman : « Ô moi ! Ô la vie !... CesTant de questions qui mem'assaillent sans hantentcesse, ces interminables cortèges sans fin d'incrédulesincroyants, ces villescités peuplées de foussots. QuoiQu'y dea-t-il bonde parmibeau touten cela ? Ô moi ! Ô la vie ! ». Réponse : que tu es ici, que la vie existe, et l'identité. Que le prodigieux spectacle continue et que tu peux y apporter ta rime. Que le prodigieux spectacle continue et que tu peux y apporter ta rime... Quelle sera votre rime ?}}
 
{{citation|On ne lit pas et on n'écrit pas de la poésie parce que ça fait joli. Nous lisons et nous écrivons de la poésie parce que nous faisons partie de la race humaine ; et que cette même race foisonne de passions. La médecine, la loi, le commerce et l'industrie sont de nobles occupations, et nécessaires pour la survie de l'humanité. Mais la poésie, la beauté et le dépassement de soi, l'amour : c'est tout ce pour quoi nous vivons. Écoutez ce que dit Whitman : « Ô moi ! Ô vie !... Ces questions qui me hantent, ces cortèges sans fin d'incrédules, ces villes peuplées de fous. Quoi de bon parmi tout cela ? Ô moi ! Ô vie ! ». Réponse : que tu es ici, que la vie existe, et l'identité. Que le spectacle continue et que tu peux y apporter ta rime. Que le spectacle continue et que tu peux y apporter ta rime... Quelle sera votre rime ?}}
{{réf Film|titre=Le Cercle des poètes disparus
|auteur=Tom Schulman
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|acteur=Robin Williams}}
 
{{citation|C'estTout instinctif,ça nousavait recherchonspour lbut d'approbation.illustrer Maisle ilpéril fautdu vousconformisme, assureret quela vosdifficulté convictionsde sortentpréserver devos ceconvictions, quoi qu'ilen ypense ales deautres. plus''[...]'' personnelNous enavons voustous besoin d'être accepté, mêmemais sisoyez lespersuadé moutonsque bêlentvos etconvictions sesont choquentuniques, les vôtres, même si on vousles dittrouve queanormales vousou faitesimpopulaires, faussemême route,si quele c'esttroupeau maaaal.dit « C'est Frostmaaaaaaaaal ». quiRobert Frost a dit : « DansDeux laroutes forêt,s'offraient le chemin se sépare enà deuxmoi, et là, jej'ai choisissuivi toujourscelle le moinson n'allait fréquentépas, et chaque foisj'ai jecompris constatetoute la différence. »}}
{{réf Film|titre=Le Cercle des poètes disparus
|auteur=Tom Schulman
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|acteur=Robin Williams}}
 
{{citation|Sucez la moelle de la vie, oui, mais n'avalez pas l'os. On doit savoir défier et savoir se méfier. Le bon marin doit savoir louvoyer. ''[...]'' C'est Dieu qui téléphone, tsss. Ah si ça avait été en PCV, là je m'inclinais.}}
{{citation|Le coup de téléphone du bon Dieu... Il aurait pu être en PCV, ça ça aurait été audacieux.}}
{{réf Film|titre=Le Cercle des poètes disparus
|auteur=Tom Schulman
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|acteur=Robin Williams}}
 
{{citation|Je partis dans les bois car je voulais vivre sans me hâter, vivre intensément et sucer toute la substantifiquemoelle moëllesecrète de la vie. Je voulais chasser tout ce qui dénaturait la vie, pour ne pas découvrir, au soir de la vieillesse, découvrir que je n'avais pas vécu...}}
{{réf Film|titre=Le Cercle des poètes disparus
|auteur=Tom Schulman
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{{citation|1=<poem>
{{personnage|Mr McAllister}} : Montre moi coeur affranchi du fardeau des rêves et je te dirais voici un homme libre!.
{{personnage|John Keating}} : C'est dans ses rêves que l'homme trouve la liberté. celaCela fut, est et restera la vérité!.
</poem>}}
{{réf Film|titre=Le Cercle des poètes disparus
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|acteur=Robin Williams et Leon Pownall
}}
 
 
{{citation|1=<poem>
{{personnage|John Keating}} : Les poètes disparus consacraientvouaient leleurs temps dont ils disposaientréunions à extrairesucer la moelle secrète de la vie. C'est une phrase de Thoreau que nous citions au début de chaque réunion. Nous nous réunissions dans la vieille grotte indienne et une fois là, nous lisions à tour du rôle du Thoreau, Whitman, Shelley, les plus grands. Quelques fois des vers de notre cru, et sous le charme du moment, nous laissions la poésie accomplir sa magie.
{{personnage|CharlieKnox DaltonOverstreet}} : VousComment voulez? direDes qu'unemecs bandeun depetit garspeu sedingues réunissaientqui pourvenaient lire de la poésie ?
{{personnage|John Keating}} : MaisNon, nousmonsieur n'étionsOverstreet, pas quedu destout garsdingues ! NousCe n'étionsétait pas une secteloge secrète. Nous étions des romantiques. Et nous ne faisionslisions pas que lirede la poésie :mais nousles lavers laissionsexprimaient commeleur dunectar mielsur ruisselernos delangues, nos languesâmes s'élevaient. NousLes créâmesfemmes dess'évanouissaient, espritsles sautillants,dieux desnaissaient femmesde ennos pâmoison,mains. desDe demi-dieuxbelles soirées pour l'esprit, etnon même? desMerci dieuxMonsieur entiers.Perry Unepour façoncette commeballade uneen autreamnésie. deBrûlez passerça une! soirée,Surtout nonma ?photo.
</poem>}}
{{réf Film|titre=Le Cercle des poètes disparus
|auteur=Tom Schulman
|date=1989
|acteur=Robin Williams et GaleJosh HansenCharles}}
 
{{citation|1=<poem>
{{personnage|John Keating}} : Le langage s'est surtout développé pour un motif ; quel est-il, M.Monsieur Anderson ? Vous êtesÊtes-vous un homme ou une amibe ? M.Monsieur Perry ?<br />
{{personnage|Neil Perry}} : Pour communiquer ?<br />
{{personnage|John Keating}} : Ah nonNon ! Pour courtiser les femmes !}}
<poem/>}}
{{réf Film|titre=Le Cercle des poètes disparus
|auteur=Tom Schulman
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{{citation|1=<poem>
{{personnage|John Keating}} : M.Monsieur Anderson, quije estvous recroquevillévois dansquasiment sonà coinl'agonie. Allons-y,Debout Todd, deboutallez, unabrégeons bonvotre mouvementtourment.
{{personnage|Todd Anderson}} : Je-je n'ai pasrien écritfait de poèmeMonsieur.
{{personnage|John Keating}} : M.Monsieur Anderson croit que ce qu'il aen àlui l'intérieurest neune vautbêtise rienpiteuse, qu'il est gênant d'exprimer enet publicembarrassante. NC'ai-jeest pas raisonvrai, Todd, ce n'est-ce pas ceça que vousvotre ressentezterreur ? Vous avez tort. Moi, jeJe crois auque contrairece que vous avez quelquedans chosele deventre précieuxa auune fondgrande de vousvaleur. ''([Il écrit au tableau)]'' Je fais retentirhurle mon yawpcri barbare : YAWP !sur jusqu'auxtous cimesles detoits l'universdu monde. W, W. L'oncle :Walt encore. ceLe bravephonie Whitman.est Alors,tout pourà ceuxfait qui l'ignoraientclair, un « yawp » esttraduit uneun plainte,grand oucri un crirauque. EtAllez alorsTodd, j'aimeraisvous que Toddallez nous fasseoffrir laune démonstration barbarede duce barbare « yawpYawp ». OuEnfin duvoyons, on ne « yawp barbareyawpe », sipas vous préférezassis. Allez, unallez, petiten effortpiste, debout. Trouvez laEn position idéalede « Yawp ».
{{personnage|Todd Anderson}} : Un yawp ?
{{personnage|John Keating}} : Non non, pasje veux un simple yawp, unbarbare. YAWP barbare.!
{{personnage|Todd Anderson}} : Ah ouiD'accord. ''(à voix basse)'' Yawp.
{{personnage|John Keating}} : OnOh, n'amieux pasque entenduça. Plus fort.
{{personnage|Todd Anderson}} : ''(à voix basse)'' Yawp.
{{personnage|John Keating}} : CMais c'est trop faible, allons allons, plus fort,un il« Miaou » fautça. hurlerYAWP !
{{personnage|Todd Anderson}} : Yawp.
{{personnage|John Keating}} : Hurle commeSoyez un homme, bonpas sang !un...
{{personnage|Todd Anderson}} : ''(hurle)'' YAWP !
{{personnage|John Keating}} : Et voila, onÇa y est., Vouset voyez,oui il y a un barbare qui se cachedort en vous. AlorsMais maintenant, onnon continuece surn'est lapas fini, le jeu n'est pas lancéefini. CetteLa photo de l'oncle Walt, là haut, :à qu'est-cequoi qu'elle vous inspirefait penser ? NeAllez, réfléchissez pasallez, répondezsans toutréfléchir, devite suite.!
{{personnage|Todd Anderson}} : Euh, à, à un maladefou.
{{personnage|John Keating}} : À un malade. Et quelQuel genre de maladefou ? ToutDites, deallez, sans suiteréfléchir !
{{personnage|Todd Anderson}} : Euh,Un maladefou mentalun peu dément.
{{personnage|John Keating}} : Mais non vousvoyons, enrobez.trouvez Allezmieux encoreque plusça. loin,Libérez laissezvotre parleresprit, ceessayez quide est en vousl'imaginer, dites la première chosece qui vous vientpasse par la tête, allez, même si c'est farfeluune absurdité.
{{personnage|Todd Anderson}} : Euh, un DraculaUn fou quiavec ales oubliédents de sequi rasertranspirent.
{{personnage|John Keating}} : OuiBon sang, mais c'est bon,de yla apoésie un poète enque vous en fin defaites, compteTodd. OK, fermezFermez les yeux. NonVoilà, voilà, on ferme les yeux. Attention, décrivez nousDécrivez ce que vous voyez.
{{personnage|Todd Anderson}} : Je f-ferme toujoursJ'ai les yeux fermés.
{{personnage|John Keating}} : Oui ?
{{personnage|Todd Anderson}} : JeEt voisson laimage photoflotte près de Walt sur le murmoi.
{{personnage|John Keating}} : Le Dracula fou quiaux adents oublié de sequi rasertranspirent ?
{{personnage|Todd Anderson}} : LeOui, Draculale fou quiaux adents oublié de sequi rasertranspirent avec un regard qui martèleperce mon cerveaufront.
{{personnage|John Keating}} : ÇaOh devientmais trèsc'est intéressantexcellent. Animez Mettez-le, maintenanten mouvement. CommentQue se comporte-tfait-il ?
{{personnage|Todd Anderson}} : Il tendessaie sesde mains vers moim'étrangler, il m'étrangletend les mains.
{{personnage|John Keating}} : C'estTrès çabien, bravooui, magnifiqueoui, très bien !
{{personnage|Todd Anderson}} : EtIl enn'arrête mêmepas temps,de il marmonnemarmonner.
{{personnage|John Keating}} : Qu'est-ce qu'il marmonne ?
{{personnage|Todd Anderson}} : LaIl véritémarmonne toutedes cruechoses. Il dit queQue la vérité, c'est comme une couverture qui vous laisse les pieds froids.
{{personnage|John Keating}} : ''(la classe rit)'' Oubliez les autres, oubliezils lesn'existent pas. RestezCette aveccouverture, ladites couverturem'en plus. Parlez -moi de la couvertured'elle.
{{personnage|Todd Anderson}} : On a beau latirer pousser,dans latous tirerles sens, elley neen recouvrea jamais assez. On luila donnetire, deson coupsla de piedpousse, ilet n'yelle aest rientrop àpetite faire,pour c'estnous pas mieuxtous. DepuisDu qu'onmoment est arrivéon au mondeentre en criant,gémissant au jusqu'àmoment ce qu'on lepart quitte en mourantagonisant, elleon nese recouvrecache quesous notrela visagecouverture, et c'est pourquoi on criepleure, on geintcrie, puiset on pleure..se meurt.
{{personnage|John Keating}} : N'oubliez jamais ça.
</poem>}}
{{réf Film|titre=Le Cercle des poètes disparus
Ligne 128 :
|date=1989
|acteur=Robin Williams et Ethan Hawke}}
 
{{citation|1=<poem>
{{personnage|John Keating}} : Monsieur Dalton, vous ne participez pas ?
{{personnage|Charles Dalton}} : Je fais valoir mon droit à l'immobilité.
{{personnage|John Keating}} : Merci, Monsieur Dalton. Clair, succinct... Bien. Vous nagez à contre-courant.
<poem/>}}
{{réf Film|titre=Le Cercle des poètes disparus
|auteur=Tom Schulman
|date=1989
|acteur=Robin Williams et Gale Hansen}}
 
{{citation|citation=<poem>
''(Todd a reçu le même cadeau que l'année dernière, un ensemblenécessaire d'accessoires de bureau)''
{{personnage|Neil}} : SiJe jeparie devaisque mesi procurerj'avais cetrès genreenvie de trucs,m'acheter un nécessaire deux fois, ilje estprendrais fort probable que je choisiraisprobablement ce modèlenécessaire-là, etoui, les deux fois. EnEt faitpuis regarde, il a unela forme... très, commentest direplutôt... aérodynamique, non ? Ça se voitsent tout de suite., Desce accessoiresnécessaire devoudrait bureau volants !voler.
''(Neil tend l'ensemble d'accessoires à Todd)''
{{personnage|Neil}} : Todd, tu as le premierseul ensemble d'accessoiresnécessaire de bureau volantsvolant sans pilote.
''(Todd le jette du toit)''
{{personnage|Neil}} : Hé ben dis donc ! Et voila. À ta placeBen, je mt'en feraisfais pas :, t'en recevrasauras un autre l'année prochaine.
</poem>}}
{{réf Film|titre=Le Cercle des poètes disparus
Ligne 143 ⟶ 153 :
 
{{citation|1=
{{personnage|Charlie}} : Allô, collègeAcadémie Welton, j'écouteallô. Oui, il est ici, neun quittez pasinstant. M.Monsieur Nolan, c'est pour vous. C'est leDieu bon! DieuIl :exige qu'il exigey queait lesdes filles soient acceptées à Welton. !}}
{{réf Film|titre=Le Cercle des poètes disparus
|auteur=Tom Schulman