« Pierre-Joseph Proudhon » : différence entre les versions

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{{citation|L’homme peut aimer son semblable jusqu’à mourir ; il ne l’aime pas jusqu’à travailler pour lui.}}
{{réf Livre|référence=Philosophie de la misère/Fédération anarchiste|tome=1|page=187|chapitre=V|section=§ I|s=Philosophie de la misère}}
 
== ''Idée générale de la Révolution au 19{{e}} siècle'', 1851 ==
 
{{citation|Être GOUVERNÉ, c'est être gardé à vue, inspecté, espionné, dirigé, légiféré, réglementé, parqué, endoctriné, prêché, contrôlé, estimé, apprécié, censuré, commandé, par des êtres qui n'ont ni le titre, ni la science, ni la vertu... Être GOUVERNÉ, c'est être, à chaque opération, à chaque transaction, à chaque mouvement, noté, enregistré, recensé, tarifé, timbré, toisé, coté, cotisé, patenté, licencié, autorisé, apostillé, admonesté, empêché, réformé, redressé, corrigé. C'est, sous prétexte d'utilité publique, et au nom de l'intérêt général, être mis à contribution, exercé, rançonné, exploité, monopolisé, concussionné, pressuré, mystifié, volé ; puis, à la moindre résistance, au premier mot de plainte, réprimé, amendé, vilipendé, vexé, traqué, houspillé, assommé, désarmé, garrotté, emprisonné, fusillé, mitraillé, jugé, condamné, déporté, sacrifié, vendu, trahi, et pour comble, joué, berné, outragé, déshonoré. Voilà le gouvernement, voilà sa justice, voilà sa morale !}}
 
{{Réf Livre|titre=Idée générale de la Révolution au 19{{e}} siècle
|auteur=Pierre-Joseph Proudhon
|éditeur=Garnier frères
|année=1851
|chapitre=Épilogue
|page=341
|s=Proudhon - Idée générale de la Révolution au dix-neuvième siècle}}
 
== ''De la justice dans la révolution et dans l'Église'', 1858 ==