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|année d'origine=1816
|page=70}}
 
== Joseph Jolinon ==
 
{{citation|Huit jours après […], la péninsule flambait de révolte. Autant d’habitants, autant de guerriers. On n’avait jamais vu ça nulle part. Jamais gîtes d’étapes aussi peu sûrs, jamais bivouacs plus harcelés à l’improviste, jamais une marche sans surprise.<br/>
Et pas une femme dans les villages.
|précisions=Ce livre raconte les tribulations du narrateur, hussard englué dans les guerrillas de l’Espagne occupée par Napoléon.
}}
{{Réf Livre|titre= Guerrillas 1808
|auteur= Joseph Jolinon
|éditeur= Charlot
|année= 1942
|page= 15
}}
 
{{citation|Pour eux, nous étions de sales mécréants. Leur clergé fulminait contre nous en nous traitant de pesteux intouchables, pourris d’avance, promis aux derniers châtiments de l’enfer.
}}
{{Réf Livre|titre= Guerrillas 1808
|auteur= Joseph Jolinon
|éditeur= Charlot
|année= 1942
|page= 38
}}
 
{{citation|Quant aux vrais [mendiants], leurs pouilleux, enveloppés de débris de hardes, glaireux à la porte des églises, au pied des porches des maisons, dans les rencoignures, sur les places, agglomérés aux bons endroits, les aumônes redoublaient à leur adresse comme s’ils détenaient le secret du ciel à notre encontre.}}
{{Réf Livre|titre= Guerrillas 1808
|auteur= Joseph Jolinon
|éditeur= Charlot
|année= 1942
|page= 39
}}
 
 
{{citation|Comme ils se prenaient pour le peuple invincible par excellence, et comme ils l’étaient vraiment depuis des siècles, aucun revers ne les affectait. Ils étaient au-dessus de toi par principe et, au moindre appel, ils se regroupaient. Nous commencions par entrevoir que, pour avoir le dessus, il ne suffirait pas de tuer du monde, il faudrait abattre leur superbe. Et l’entreprise nous mènerait loin.
}}
{{Réf Livre|titre= Guerrillas 1808
|auteur= Joseph Jolinon
|éditeur= Charlot
|année= 1942
|page= 49
}}
 
 
{{citation|On oublie plusieurs choses capitales qui expliquent ce peuple par son climat, selon Montesquieu, et ce n’est pas seulement l’âpreté de son sol, ni la configuration géographique péninsulaire, comparable à celles de l’Italie et de la Grèce, c’est l’altitude moyenne élevée […] des neuf dixièmes du territoire. L’Espagne, au fond, sauf une bande maritime très étroite, n’est qu’un assemblage de montagnes reliées entre elles par des plateaux. […] Ajoutez au relief du sol le régime des pluies et des vents […], et vous comprendrez le tempérament des habitants. C’est le Sancho et le Don Quichotte, la saison de la neige dure à deux pas de celle de l’olive mûre, c’est l’opulence et la besace, la prière et l’imprécation, le nonchaloir et le carnassier.
}}
{{Réf Livre|titre= Guerrillas 1808
|auteur= Joseph Jolinon
|éditeur= Charlot
|année= 1942
|page= 120-121
}}
 
{{interprojet|w=Espagne|commons=Espagne}}