« Mario Vargas Llosa » : différence entre les versions

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== ''Les enjeux de la liberté'' (1991) ==
{{citation|citation=Ni Kafka, ni Joyce, ni Proust n'ont eu besoin de l'appui de l'Etatl’État pour écrire ce qu'ils ont écrit, ni l'oeuvre d'un Wajda, d'un Tadeusz Kantor ou d'un Grotowski n'a résulté des subventions culturelles du socialisme. Et ces six créateurs, bien qu'ils ne soient pas faciles et qu'ils exigent de leurs lecteurs ou spectateurs un effort intellectuel, ont trouvé un public qui pour les six est allé en s'élargissant, comme les cercles concentriques. Une société doit avoir l'art et la littérature qu'elle mérite : ceux qu'elle est capable de produire et ceux qu'elle est prête à payer. Et il est bon que les citoyens assument aussi dans ce domaine leurs propres responsabilités sans y renoncer devant les fonctionnaires, pour éclairés qu'ils soient.[..] Cela ne signigiesignifie évidemment pas que l'Etatl’État n'ait aucune responsabilité culturelle. Il en a une, l'éducation.[..] Mais en matière d'éducation non plus l'Etatl’État ne doit pas seul avoir voix au chapitre}}
{{Réf Livre|titre=Les enjeux de la liberté
|auteur=Mario Vargas Llosa
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{{citation|citation=Chaque jour il y a moins d'encouragements à produire de la richesse et, par conséquent, plus et plus de personnes à devoir prendre sous la protection des services publics qui prolifèrent tels un cancer. [..] L'assurance chômage, créée dans l'altruiste intention de soulager le sort du travailleur qui avait perdu son emploi, est aujourd'hui une source de sous-emploi, tout comme l'assurance-maladie encourage une culture de la maladie au lieu de garantir la santé des citoyens. La pierre de touche du ''welfare state'' est son inévitable vocation étatique et collectiviste, qui engendre des psychologies passives et une abdication de la responsabilité personnelle devant l'Etatl’État, dans les mains duquel l'individu remet l'obligation de l'éduquer, de le soigner, de le transporter, de lui donner du travail, de le pensionner et de l'enterrer. De la sorte, l'Occident a détruit ce à quoi, précisément, il doit sa grandeur : l'individu souverain, l'initiative de chacun pour répondre de façon créative aux besoins, l'esprit d'entreprise.}}
{{Réf Livre|titre=Les enjeux de la liberté
|auteur=Mario Vargas Llosa