« Jules Laforgue » : différence entre les versions

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|titre de la contribution=Complainte des grands pins dans une villa abandonnée
}}
 
 
{{citation|citation=<poem>Mesdames et Messieurs,
Vous dont la mère est morte,
C'est le bon fossoyeux
Qui gratte à votre porte
 
Les morts
C'est sous terre ;
Ça n'en sort
Guère.</poem>}}
{{Réf Livre|titre=Les Complaintes et les premiers poèmes
|auteur=Jules Laforgue
|éditeur=Gallimard
|collection=Poésie
|année=1979
|page=117
|année d'origine=1885
|titre de la contribution=Complainte de l'oubli des morts
}}
 
 
{{citation|citation=<poem>.Notez, d'un trait égal,
Au livre de la caisse,
Entre deux frais de bal :
Entretien tombe et messe.
 
C'est gai,
Cette vie ;
Hein, ma mie,
Ô gué ?</poem>}}
{{Réf Livre|titre=Les Complaintes et les premiers poèmes
|auteur=Jules Laforgue
|éditeur=Gallimard
|collection=Poésie
|année=1979
|page=118
|année d'origine=1885
|titre de la contribution=Complainte de l'oubli des morts
}}
 
 
{{citation|citation=<poem>Quand t'ai-je fécondée à jamais ? Oh ! ce dut
Être un spasme intéressant ! Mais quel fut mon but ?</poem>}}
{{Réf Livre|titre=Les Complaintes et les premiers poèmes
|auteur=Jules Laforgue
|éditeur=Gallimard
|collection=Poésie
|année=1979
|page=127
|année d'origine=1885
|titre de la contribution=Complainte du temps et de sa commère l'espace
}}
 
 
{{citation|citation=<poem>Ma complainte n'a pas eu de commencement,
Que je sache, et n'aura nulle fin ; autrement,
Je serais l'anachronisme absolu. Pullule
Donc, azur possédé du mètre et du pendule !</poem>}}
{{Réf Livre|titre=Les Complaintes et les premiers poèmes
|auteur=Jules Laforgue
|éditeur=Gallimard
|collection=Poésie
|année=1979
|page=128
|année d'origine=1885
|titre de la contribution=Complainte du temps et de sa commère l'espace
}}
 
 
{{citation|citation=<poem>Mon cœur est un lexique où cent littératures
Se lardent sans répit de divines ratures.
</poem>}}
{{Réf Livre|titre=Les Complaintes et les premiers poèmes
|auteur=Jules Laforgue
|éditeur=Gallimard
|collection=Poésie
|année=1979
|page=135
|année d'origine=1885
|titre de la contribution=Complainte-litanies de mon Sacré-cœur.
}}
 
{{citation|citation=<poem>Convalescent au lit, ancré de courbatures,
Je me plains aux dessins bleus de ma couverture,
 
Las de reconstituer dans l'art du jour baissant
Cette dame d'en face auscultant les passants :
 
Si la Mort, de son van, avait chosé mon être,
En serait-elle moins, ce soir, à sa fenêtre ?...</poem>}}
{{Réf Livre|titre=Les Complaintes et les premiers poèmes
|auteur=Jules Laforgue
|éditeur=Gallimard
|collection=Poésie
|année=1979
|page=139
|année d'origine=1885
|titre de la contribution=Complainte d'une convalescence en mai
}}
 
 
{{citation|citation=<poem>Maintenant ! pourquoi ces complaintes ?
Gerbes d'ailleurs d'un défunt Moi
Où l'ivraie art mange la foi ?
Sot tabernacle où je m'éreinte
À cultiver des roses peintes ?
Pourtant ménage et sainte-table !
Ah ! ces complaintes incurables,
Pourquoi ? pourquoi ?
</poem>}}
{{Réf Livre|titre=Les Complaintes et les premiers poèmes
|auteur=Jules Laforgue
|éditeur=Gallimard
|collection=Poésie
|année=1979
|page=145
|année d'origine=1885
|titre de la contribution=Complainte des complaintes
}}