« Antonin Artaud » : différence entre les versions

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== ''L'Ombilic des Limbes'', 1925 ==
 
{{citation|citation=J'ai pour me guérir du jugement des autres toute la distance qui me sépare de moi.}}
{{Réf Livre|titre=Correspondance avec Jacques Rivière
|auteur=Antonin Artaud
|éditeur=Gallimard
|collection=Poésie/Gallimard
|année=1954
|année d'origine=1927
|section=« Antonin Artaud à Jacques Rivière, Paris, le 29 janvier 1924 »
|page=24}}
 
{{citation|citation=Une grande ferveur pensante et surpeuplée portait mon moi comme un abîme plein.}}
{{Réf Livre|titre=L'Ombilic des limbes
|auteur=Antonin Artaud
|éditeur=Gallimard
|collection=Poésie/Gallimard
|année=1956
|année d'origine=1925
|section=« ''Une grande ferveur...'' »
|page=53}}
 
{{citation|citation=Le soleil a comme un regard. Mais un regard qui regarderait le soleil. Le regard est un cône qui se renverse sur le soleil. Et tout l'air est comme une musique figée, mais une vaste, profonde musique, bien maçonnée et secrète, et pleine de ramifications congelées.}}
{{Réf Livre|titre=L'Ombilic des limbes
|auteur=Antonin Artaud
|éditeur=Gallimard
|collection=Poésie/Gallimard
|année=1956
|année d'origine=1925
|section=« Description d'un Etat Physique »
|page=64}}
 
{{citation|citation=L'air autour de la montagne est sonore, pieux, légendaire, interdit. L'accès de la montagne est interdit. La montagne a bien sa place dans l'âme. Elle est l'horizon d'un quelque chose qui recule sans cesse. Elle donne la sensation de l'horizon éternel.}}
{{Réf Livre|titre=L'Ombilic des limbes
|auteur=Antonin Artaud
|éditeur=Gallimard
|collection=Poésie/Gallimard
|année=1956
|année d'origine=1925
|section=« Description d'un Etat Physique »
|page=66}}
 
{{citation|citation=Messieurs les dictateurs de l'école pharmaceutique de France, vous êtes des cuistres rognés : il y a une chose que vous devriez mieux mesurer ; c'est que l'opium est cette imprescriptible chose et impérieuse substance qui permet de rentrer dans la vie de leur âme à ceux qui ont eu le malheur de l'avoir perdue.}}
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|section=« Lettre à Monsieur le législateur de la loi sur les stupéfiants »
|page=68}}
 
{{Choisie citation du jour
|puce=*
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|mois=octobre
|jour=29
|commentaire=|}}
|}}
 
{{citation|citation=J[...] de cette minute d'aierreur pouril me guérirreste dule jugementsentiment desd'avoir autresravi touteà lal'inconnu distancequelque quichose mede sépareréel. deJe crois à des conjurations moispontanées.}}
{{Réf Livre|titre=CorrespondanceFragments avecd'un JacquesJournal Rivièred'Enfer
|auteur=Antonin Artaud
|éditeur=Gallimard
|collection=Poésie/Gallimard
|année=19541956
|année d'origine=19271925
|section=« AntoninFragments Artaudd'un àJournal Jacques Rivière, Paris, le 29 janvier 1924d'Enfer »
|page=24120}}
 
{{citation|citation=Certes je fais encore (mais pour combien de temps?) ce que je veux de mes membres, mais voilà longtemps que je ne commande plus à mon esprit, et que mon inconscient tout entier me commande avec des impulsions qui viennent du fond de mes rages nerveuses et du tourbillonnement de mon sang. Images pressées et rapides, et qui ne prononcent à mon esprit que des mots de colère et de haine aveugle, mais qui passent comme des coups de couteau ou des éclairs dans un ciel engorgé.}}
{{Réf Livre|titre=Fragments d'un Journal d'Enfer
|auteur=Antonin Artaud
|éditeur=Gallimard
|collection=Poésie/Gallimard
|année=1956
|année d'origine=1925
|section=« Fragments d'un Journal d'Enfer »
|page=121}}
 
{{citation|citation=On a beau me dire que c'est en moi ce coupe-gorge, je participe à la vie, je représente la fatalité qui m'élit.}}
{{Réf Livre|titre=Fragments d'un Journal d'Enfer
|auteur=Antonin Artaud
|éditeur=Gallimard
|collection=Poésie/Gallimard
|année=1956
|année d'origine=1925
|section=« Fragments d'un Journal d'Enfer »
|page=125}}
 
{{citation|citation=Quand nous reverrons-nous? Quand le goût terreux de tes lèvres viendra-t-il à nouveau frôler l'anxiété de mon esprit? La terre est comme un tourbillon de lèvres mortelles. La vie creuse devant nous le gouffre de toutes les caresses qui ont manqué. Qu'avons-nous à faire auprès de nous de cet ange qui n'a pas su se montrer?}}
{{Réf Livre|titre=L'Art et la Mort
|auteur=Antonin Artaud
|éditeur=Gallimard
|collection=Poésie/Gallimard
|année=1956
|année d'origine=1925
|section=« ''Qui au sein...'' »
|page=135}}
 
{{citation|citation=Elle a des mains qui entourent les livres de leurs cartilages de miel. Elle a des seins en viande crue, si petite, dont la pression donne la folie; elle a des seins en dédales de fil. Elle a une pensée toute à moi, une pensée insinuante et retorse qui se déroule comme d'un cocon. Elle a une âme.}}
{{Réf Livre|titre=L'Art et la Mort
|auteur=Antonin Artaud
|éditeur=Gallimard
|collection=Poésie/Gallimard
|année=1956
|année d'origine=1925
|section=« Héloïse et Abélard »
|page=145}}
 
{{citation|citation=Tu as gagné, psychiatrie, tu as GAGNE et il te dépasse. La fourmilière du rêve agace ses membres en sommeil. Un rassemblement de volontés adverses le détend, élevé en lui comme de brusques murailles. Le ciel s'effondre avec fracas. Que sent-il? Il a dépassé le sentiment de soi-même. Il t'échappe par mille et mille ouvertures. Tu crois le tenir et il est libre. Il ne t'appartient pas.
Il ne t'appartient pas, DENOMINATION. Ta mauvaise sensibilité vise à quoi? A le remettre entre les mains de sa mère, à faire de lui le conduit, l'égoût de la plus petite confrérie mentale possible, du plus petit dénominateur commun conscient?
Sois tranquille. IL EST CONSCIENT.}}
{{Réf Livre|titre=Textes de la période surréaliste
|auteur=Antonin Artaud
|éditeur=Gallimard
|collection=Poésie/Gallimard
|année=1956
|année d'origine=1925
|section=« L'Osselet toxique »
|page=235}}
 
{{interprojet|s=Auteur:Antonin Artaud|w=Antonin Artaud}}