« François-René de Chateaubriand » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
Clelie Mascaret (discussion | contributions)
Clelie Mascaret (discussion | contributions)
Ligne 5 :
=== ''Essai sur les Révolutions'', 1797 ===
 
{{citation|citation=<poem>Chaque âge est un fleuve qui nous entraîne selon le penchant des destinées quand nous nous y abandonnons. Mais il me semble que nous sommes tous hors de son cours. Les uns (les républicains) l'ont traversé avec impétuosité et se sont élancés sur le bord opposé. Les autres sont demeurés de ce côté-ci sans vouloir s'embarquer. Les deux partis crient et s'insultent, selon qu'ils sont sur l'une ou sur l'autre rive. Ainsi les premiers nous transportent loin de nous dans des perfections imaginaires, en nous faisant devancer notre âge, les seconds nous retiennent en arrière, refusent de s'éclairer, et veulent rester les hommes du XIV siècle dans l'année 1797.</poem>}}
{{Réf Livre|titre=René ou la vie de Chateaubriand
|auteur=André Maurois
|éditeur=Grasset
|collection=Les Cahiers Rouges
|année=1956
|page=97
|section=III ''Le premier livre''
|chapitre=III « L'Exil »
|ISBN=2-246-18904-7}}
 
{{citation|citation=<poem>Voilà mon système, voilà ce que je crois. Oui, tout est chance, hasard, fatalité dans ce monde, la réputation, l'honneur, la richesse, la vertu même : et comment croire qu'un Dieu intelligent nous conduit ? Voyez les fripons en place, la fortune allant au scélérat, l'honnête homme volé, assassiné, méprisé. Il y a peut-être un Dieu, mais c'est le Dieu d'Epicure ; il est trop grand, trop heureux pour s'occuper de nos affaires.</poem>}}
{{Réf Livre|titre=René ou la vie de Chateaubriand
|auteur=André Maurois
|éditeur=Grasset
|collection=Les Cahiers Rouges
|année=1956
|page=100
|section=III ''Le premier livre''
|chapitre=III « L'Exil »
|ISBN=2-246-18904-7}}
 
=== ''Génie du christianisme'', 1802 ===