« André Maurois » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
Clelie Mascaret (discussion | contributions)
Clelie Mascaret (discussion | contributions)
Ligne 254 :
|page=151
|section=Timon de Newstead
|ISBN=2-246-14564-3}}
 
{{citation|citation=<poem>L'attitude était agréable ;il payait d'une assez dure solitude le droit de mépriser les hommes et les femmes, mais ce mépris avait des charmes. Il était Lord Byron, baron Byron de Rochdale, Timon de Newstead, misanthrope. Depuis la mort de son Terre-Neuve, il n'aimait personne que le souvenir de celui-ci, un daim apprivoisé et trois tortues grecques.</poem>}}
{{Réf Livre|titre=Don Juan ou la vie de Byron
|auteur=André Maurois
|éditeur=Grasset
|collection=Les Cahiers Rouges
|année=2006
|page=153
|section=Timon de Newstead
|ISBN=2-246-14564-3}}
 
{{citation|citation=<poem>Souvent il parlait de vendre Newstead et d'aller vivre dans l'île de Naxos ; il adopterait les coutumes et les moeurs des Orientaux et passerait sa vie à étudier leurs poèmes. Le froid de cet hiver anglais l'attristait, et aussi l'atmosphère spirituelle du pays. C'était un temps de politique autoritaire. La guerre atteignait peu les classes dirigeantes. Leur vie était facile, la chasse au renard, l'amour, le Parlement occupaient leurs riches loisirs.</poem>}}
{{Réf Livre|titre=Don Juan ou la vie de Byron
|auteur=André Maurois
|éditeur=Grasset
|collection=Les Cahiers Rouges
|année=2006
|page=159
|section=''Annus mirabilis''
|ISBN=2-246-14564-3}}
 
{{citation|citation=<poem>Un soir, Londres avait été pour lui un désert peuplé de trois ou quatre amis ; le lendemain, c'était une ville des ''Mille et Une Nuits'', toute semée de palais illuminés qui s'ouvraient au plus illustre des jeunes Anglais.
Une grande société mondaine (c'est-à-dire, comme disait Byron, les quatre mille personnes qui sont debout quand tout le monde est couché) est toujours sujette à de rapides mouvements d'admiration et de dégoût ; parmi ces hommes et ces femmes qui se voient chaque jour, chaque soir, une gloire nouvelle fait son chemin avec une foudroyante vitesse.</poem>}}
{{Réf Livre|titre=Don Juan ou la vie de Byron
|auteur=André Maurois
|éditeur=Grasset
|collection=Les Cahiers Rouges
|année=2006
|page=162
|section=''Annus mirabilis''
|ISBN=2-246-14564-3}}
 
{{citation|citation=<poem>Il y a toujours dans l'histoire d'un peuple des moments où ceux mêmes qui en jouissent sont las de la platitude de l'ordre établi. ''Childe Harold'' dans la vie de l'Angleterre paraissait en un tel moment.</poem>}}
{{Réf Livre|titre=Don Juan ou la vie de Byron
|auteur=André Maurois
|éditeur=Grasset
|collection=Les Cahiers Rouges
|année=2006
|page=163
|section=''Annus mirabilis''
|ISBN=2-246-14564-3}}
 
{{citation|citation=<poem>Dans les dîners de Mayfair le murmure des conversations ne semblait plus être qu'un long «Byr'n, Byr'n» toujours répété. Chaque saison avait alors son lion politique, militaire ou littéraire. Byron fut le lion sans rival des soirées de 1812.
Il connut «cette mer étincelante de pierreries, de plumes, de perles et de soie». Les femmes imaginaient avec émotion la grande abbaye, les passions criminelles, et ce coeur de marbre de Childe Harold, refusé, donc convoité. Tout de suite elles l'assiégèrent, foule charmante.</poem>}}
{{Réf Livre|titre=Don Juan ou la vie de Byron
|auteur=André Maurois
|éditeur=Grasset
|collection=Les Cahiers Rouges
|année=2006
|page=164
|section=''Annus mirabilis''
|ISBN=2-246-14564-3}}