« Gaston Bachelard » : différence entre les versions

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Clelie Mascaret (discussion | contributions)
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|ISBN=978-2-253-06100-7}}
 
{{citation|citation=<poem>Sur cet immense tableau d'une nuit céruléenne, la rêverie mathématicienne a écrit des épures. Elles sont toutes fausses, délicieusement fausses, ces constellations ! Elles unissent, dans une même figure, des astres totalement étrangers. Entre des points réels, entre des étoiles isolées comme des diamants solitaires, le rêve constellant tire des lignes imaginaires. Dans un pointillisme réduit au minimum, ce grand maître de peinture abstraite qu'est le rêve voit tous les animaux du zodiaque.</poem>}}
{{Réf Livre|titre=L'Air et les Songes — Essai sur l'imagination du mouvement
|auteur=Gaston Bachelard
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|ISBN=978-2-253-06100-7}}
 
{{citation|citation=<poem>[...] la rêverie des nuages reçoit un caractère psychologique particulier : elle est une rêverie sans responsabilité.
L'aspect immédiat de cette rêverie, c'est d'être, comme il a été souvent dit, un jeu aisé des formes. Les nuages sont une matière d'imagination pour un pétrisseur paresseux. On les rêve comme une ouate légère qui se travaillerait elle-même.</poem>}}
{{Réf Livre|titre=L'Air et les Songes — Essai sur l'imagination du mouvement