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=== John Dickie, ''Cosa Nostra — La mafia sicilienne de 1860 à nos jours'', 2004 ===
 
{{citation|citation=<poem>En dépit des ravages causés par les bombardements des bourdoniens, Palerme dans les années 1860 présentait de nombreux attraits pour ses habitants et ses visiteurs ; le plus célèbre d'entre eux était le front de mer. Durant les étés interminables, quand l'impitoyable touffeur de la journée s'était dissipée, la grande bourgeoisie palermitaine se promenait en attelage au clair de lune le long de la marina où les arbres en fleurs embaumaient ; elle dégustait glaces et sorbets en flânant au son des airs d'opéra joués par des orchestres de rues.</poem>}}
Plus loin, à l'écart, dans les ruelles tortueuses et étroites, les palais aristocratiques disputaient l'espace aux marchés, échoppes d'artisans, taudis et aux cent quatre-vingt-quatorze lieux de culte. Les touristes de l'époque furent frappés par le nombre important de nonnes et de moines qu'ils croisaient dans les rues. Palerme semblait aussi former un palimpseste de cultures remontant à plusieurs siècles. Comme le reste de la Sicile, elle était parsemée de vestiges laissés par ses innombrables envahisseurs; depuis les anciens Grecs, presque toutes les puissances européennes, des Romains jusqu'aux Bourbons, s'étaient approprié l'île. La Sicile, aux yeux de certains, était une vitrine fabuleuse où s'exposaient amphithéâtres et temples grecs, villas romaines, mosquées et jardin arabes, cathédrales romanes, palais de la Renaissance ou églises baroques.</poem>}}
{{Réf Livre|titre=Cosa Nostra — La mafia sicilienne de 1860 à nos jours
|auteur=John Dickie