« Antonin Artaud » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
Clelie Mascaret (discussion | contributions)
Ligne 1 :
'''[[w:Antonin Artaud|Antonin Artaud]]''', de son vrai nom '''Antoine Marie Joseph Artaud''', est un [[:Catégorie:Écrivain|écrivain]] et [[:Catégorie:Poète|poète]] [[:Catégorie:Personnalité française|français]], né le {{Date|4|septembre|1896}} à [[w:Marseille|Marseille]], et mort le {{Date|4|mars|1948}} à Ivry-sur-Seine.
 
== Citations ==

=== ''L'Ombilic des Limbes'', 1925 ===
 
{{citation|citation=J'ai pour me guérir du jugement des autres toute la distance qui me sépare de moi.}}
Ligne 70 ⟶ 72 :
|page=120}}
 
{{citation|citation=Certes je fais encore (mais pour combien de temps ?) ce que je veux de mes membres, mais voilà longtemps que je ne commande plus à mon esprit, et que mon inconscient tout entier me commande avec des impulsions qui viennent du fond de mes rages nerveuses et du tourbillonnement de mon sang. Images pressées et rapides, et qui ne prononcent à mon esprit que des mots de colère et de haine aveugle, mais qui passent comme des coups de couteau ou des éclairs dans un ciel engorgé.}}
{{Réf Livre|titre=Fragments d'un Journal d'Enfer
|auteur=Antonin Artaud
Ligne 90 ⟶ 92 :
|page=125}}
 
{{citation|citation=Quand nous reverrons-nous? Quand le goût terreux de tes lèvres viendra-t-il à nouveau frôler l'anxiété de mon esprit ? La terre est comme un tourbillon de lèvres mortelles. La vie creuse devant nous le gouffre de toutes les caresses qui ont manqué. Qu'avons-nous à faire auprès de nous de cet ange qui n'a pas su se montrer ?}}
{{Réf Livre|titre=L'Art et la Mort
|auteur=Antonin Artaud
Ligne 100 ⟶ 102 :
|page=135}}
 
{{citation|citation=Elle a des mains qui entourent les livres de leurs cartilages de miel. Elle a des seins en viande crue, si petite, dont la pression donne la folie ; elle a des seins en dédales de fil. Elle a une pensée toute à moi, une pensée insinuante et retorse qui se déroule comme d'un cocon. Elle a une âme.}}
{{Réf Livre|titre=L'Art et la Mort
|auteur=Antonin Artaud
Ligne 110 ⟶ 112 :
|page=145}}
 
{{citation|citation=Tu as gagné, psychiatrie, tu as GAGNE et il te dépasse. La fourmilière du rêve agace ses membres en sommeil. Un rassemblement de volontés adverses le détend, élevé en lui comme de brusques murailles. Le ciel s'effondre avec fracas. Que sent-il ? Il a dépassé le sentiment de soi-même. Il t'échappe par mille et mille ouvertures. Tu crois le tenir et il est libre. Il ne t'appartient pas.
Il ne t'appartient pas, DENOMINATION. Ta mauvaise sensibilité vise à quoi ? A le remettre entre les mains de sa mère, à faire de lui le conduit, l'égoût de la plus petite confrérie mentale possible, du plus petit dénominateur commun conscient ?
Sois tranquille. IL EST CONSCIENT.}}
{{Réf Livre|titre=Textes de la période surréaliste