« Baruch Spinoza » : différence entre les versions

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=== Filippo Mignini, ''Dieu tout-pensant'', 2010 ===
{{citation|citation=<poem>La philosophie de Spinoza a pour but ultime de montrer les conditions d'une vie humaine digne d'être vécue en ce monde, autrement dit aussi libre et aussi sereine que possible.</poem>|précisions=Cette citation provient d'un dossier coordonné par Maxime Rovere concernant la philosophie spinozienne.}}
{{Réf Article|titre=Dieu tout-pensant |auteur=Filippo Mignini|publication=Le Magazine Littéraire |numéro=493|date=Janvier 2010|page=76}}
|auteur=Filippo Mignini
|publication=Le Magazine Littéraire
|numéro=493
|date=Janvier 2010
|page=76}}
 
{{citation|citation=<poem>Dans le ''Court traité'' (II, chap. XXVI), Spinoza affirme expressément que la connaissance de Dieu par l'intellect est immédiate [...].
L'intellect ne se constitue dans un esprit existant en acte que lorsque l'idée de Dieu s'y trouve. L'intelligence, entendue comme troisième genre, n'existe ni avant ni sans cette idée. Parmi les hommes, ceux qui ne l'ont pas sont privés d'intellect (en tant que troisième genre de connaissance), et c'est la majorité de l'humanité.</poem>|précisions=Cette citation provient d'un dossier coordonné par Maxime Rovere concernant la philosophie spinozienne.}}
{{Réf Article|titre=Dieu tout-pensant |auteur=Filippo Mignini|publication=Le Magazine Littéraire |numéro=493|date=Janvier 2010|page=76}}
|auteur=Filippo Mignini
|publication=Le Magazine Littéraire
|numéro=493
|date=Janvier 2010
|page=76}}
 
=== Françoise Barbaras, ''Une sociologie en puissance ?'', 2010 ===
{{citation|citation=<poem>Pour Spinoza, la puissance est la ''grandeur d'action'' d'une chose agissant comme cause sur une autre chose ; c'est une quantité des causes et des effets qui s'ensuivent.</poem>|précisions=Cette citation provient d'un dossier coordonné par Maxime Rovere concernant la philosophie spinozienne.}}
{{Réf Article|titre=Une sociologie en puissance ? |auteur=Françoise Barbaras|publication=Le Magazine Littéraire |numéro=493|date=Janvier 2010|page=82}}
|auteur=Françoise Barbaras
|publication=Le Magazine Littéraire
|numéro=493
|date=Janvier 2010
|page=82}}
 
{{citation|citation=<poem>En termes modernes, la puissance chez Spinoza renvoie au concept scientifique de ''travail'' ; elle a la dimension d'une ''énergie'', grandeur scalaire, et non d'une force, vecteur de changement, supposant à la fois un point d'application, la localisation d'une source et une direction.
Ce concept spinoziste de «puissance» implique un bilan, l'idée d'une équivalence entre ce qui se dépense dans la cause et ce qui se gagne dans l'effet, entre les quantités de réalité, les «perfections» comme dit Spinoza, qui sont engagées dans une cause et dans un effet. La puissance est une grandeur conservative, une quantité de réalité (une «perfection») qui se conserve dans la liaison de la cause à l'effet, la composition réglée qui définit l'action.</poem>|précisions=Cette citation provient d'un dossier coordonné par Maxime Rovere concernant la philosophie spinozienne.}}
{{Réf Article|titre=Une sociologie en puissance ? |auteur=Françoise Barbaras|publication=Le Magazine Littéraire |numéro=493|date=Janvier 2010|page=82}}
|auteur=Françoise Barbaras
|publication=Le Magazine Littéraire
|numéro=493
|date=Janvier 2010
|page=82}}
 
=== Nicolas Israël, ''Gare aux abus de tranquilisants'', 2010 ===
{{citation|citation=<poem>La vigilance est [...] une forme de présence d'esprit, de puissance charismatique, qui vise à relâcher l'étreinte de l'ordre social, à considérer les évènements comme des possibles pour mieux les maîtriser, les convertir en occasions. Sans considérer que le champ social échappe à la nécessité naturelle, Spinoza recommande ainsi de considérer, pour «l'usage de la vie», afin de ne pas être pris au dépourvu, les choses politiques ou économiques comme des possibles. Les citoyens vigilants retrouvent alors leur entière souveraineté, en saisissant l'occasion d'accomplir une rupture avec l'ordre imaginaire auquel ils sont habituellement assujettis.</poem>|précisions=Cette citation provient d'un dossier coordonné par Maxime Rovere concernant la philosophie spinozienne.}}
{{Réf Article|titre=Gare aux abus de tranquilisants |auteur=Nicolas Israël|publication=Le Magazine Littéraire |numéro=493|date=Janvier 2010|page=85}}
|auteur=Nicolas Israël
|publication=Le Magazine Littéraire
|numéro=493
|date=Janvier 2010
|page=85}}