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{{Réf Livre|titre=Cosa Nostra — La mafia sicilienne de 1860 à nos jours|auteur=John Dickie|éditeur=Perrin|collection=Tempus|année=2007|page=171|partie=L'homme au coeur poilu|chapitre=4 — Socialisme, fascisme, Mafia 1893-1943|ISBN=978-2-262-02727-8}}
 
{{citation|citation=Gentile offre une image facinante de la façon dont, avant l'ère de la prohibition, des hommes d'honneur disséminés sur tout le territoire américain coordonnaient leurs activités. Des condamnations à mort à l'encontre de certains chefs, édictées dans une ''borgata'', prenaient effet dans toutes les autres. Un conseil restreint incluant uniquement les grands patrons décidait des exécutions les plus importantes. Une assemblée générale élisait les ''capi'' et débattait des contrats d'élimination de certains mafiosi. Ce genre de réunions pouvait rassembler cent cinquante hommes, patrons venus des quatres coins des Etats-Unis avec leur entourage. Gentile hésite à appeler ces réunions des « tribunaux » et se montre plutôt méprisant sur les « procédures judiciaires » adoptées au cours de ces assemblées générales. « Elles étaient constituées d'hommes aux trois quart illettrés. L'éloquence était l'art qui les impressionnait le plus. Plus vous saviez parler, plus vous étiez écouté et plus vous pouviez manipuler cette bande de péquenauds. »}}
{{Réf Livre|titre=Cosa Nostra — La mafia sicilienne de 1860 à nos jours|auteur=John Dickie|éditeur=Perrin|collection=Tempus|année=2007|page=247|partie=L'Amérique de Cola Gentile|chapitre=5 — La Mafia s'installe en Amérique 1900-1941|ISBN=978-2-262-02727-8}}