« Jugement » : différence entre les versions

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La notion de '''jugement''' s'illustre au travers de la capacité de juger.
 
== Citations littéraires ==
=== Le jugement en poésie ===
==== [[Antonin Artaud]], ''L'Ombilic des Limbes'', 1925 ====
{{citation|citation=J'ai pour me guérir du jugement des autres toute la distance qui me sépare de moi.}}
{{Réf Livre|titre=Correspondance avec Jacques Rivière|auteur=[[Antonin Artaud]]|éditeur=Gallimard|collection=Poésie/Gallimard|année=1954|année d'origine=1927|section=« Antonin Artaud à Jacques Rivière, Paris, le 29 janvier 1924 »|page=24}}
 
== Citations philosophiques ==
=== [[Hippolyte Taine]], ''Nouveaux essais de critique et d'histoire'', 1865 ===
{{citation|citation=La superstition a la même racine que l'obéissance. L'esprit énervé qui se retranche le jugement personnel est promptement envahi par les croyances folles. Privé du discernement, il tombe dans le rêve, et sa débilité acquise le replonge parmi des imaginations d'enfant. }}
{{Réf Livre|titre=Nouveaux essais de critique et d'histoire|auteur=[[Hippolyte Taine]]|éditeur=Hachette|année=1865|page=379}}
 
=== [[Friedrich Nietzsche]], ''{{w|Par-delà bien et mal}}'', 1886 ===
{{citation|citation=<poem>« Mon jugement, c'est mon jugement à moi : un autre ne me semble pas y avoir facilement le droit » — ainsi s'exprimera peut-être un de ces philosophes de l'avenir. Il faut se garder du mauvais goût d'avoir des idées communes avec beaucoup de gens. « Bien » n'est plus bien dès que le voisin l'a dans la bouche. Et comment se pourrait-il qu'il y eût un « bien commun » ! Le mot se contredit lui-même. Ce qui peut être commun est toujours de peu de valeur. En fin de compte, il faut qu'il en soit comme il en a toujours été : les grandes choses sont réservées aux grands, les profondes aux profonds, les douceurs et les frissons aux âmes subtiles, bref tout ce qui est rare aux êtres rares.</poem>}}
{{Réf Livre|titre=Par-delà le bien et le mal|auteur=[[Friedrich Nietzsche]]|éditeur=Le Livre de Poche|collection=Les Classiques de Poche|année=1991|page=117|section=§ 43|partie=II|chapitre=« Le libre esprit »|traducteur=Henri Albert|ISBN=978-2-253-05614-0}}
 
== Propos de moraliste ==
=== [[Joseph Joubert]], ''Pensées'' ===
 
{{citation|Notre esprit a plus de pensées que notre mémoire ne peut en retenir ; il porte plus de jugements qu’il ne saurait alléguer de motifs.}}
{{Réf Livre|titre= Pensées|auteur= [[Joseph Joubert]]|éditeur= Librairie Vve Le Normant|année= 1850|page= 155|année d'origine=~1780-1824|tome=1|s=Pensées}}
|année= 1850|page= 155
|année d'origine=~1780-1824|tome=1|s=Pensées}}
 
{{citation|Parfois se produisent de certaines beautés d’imagination ou de sentiment absolument nouvelles.
On les remarque, elles étonnent, et leur nouveauté rend indécis ; on craindrait, en les approuvant, de hasarder son jugement, de compromettre l’honneur de son opinion ; on n’ose donc les goûter, et on laisse l’épreuve se faire.}}
{{Réf Livre|titre= Pensées|auteur= [[Joseph Joubert]]|éditeur= Librairie Vve Le Normant|année= 1850|page= 131-132|année d'origine=~1780-1824|tome=2|s=Pensées}}
{{Réf Livre
|titre= Pensées
|auteur= Joseph Joubert
|éditeur= Librairie Vve Le Normant
|année= 1850
|page= 131-132
|année d'origine=~1780-1824
|tome=2
|s=Pensées
}}
 
 
=== [[Hippolyte Taine]], ''Nouveaux essais de critique et d'histoire'', 1865 ===
 
{{citation|citation=La superstition a la même racine que l'obéissance. L'esprit énervé qui se retranche le jugement personnel est promptement envahi par les croyances folles. Privé du discernement, il tombe dans le rêve, et sa débilité acquise le replonge parmi des imaginations d'enfant. }}
{{Réf Livre|titre=Nouveaux essais de critique et d'histoire
|auteur=Hippolyte Taine
|éditeur=Hachette
|année=1865
|page=379
}}
 
=== [[Friedrich Nietzsche]], ''{{w|Par-delà bien et mal}}'', 1886 ===
{{citation|citation=<poem>«Mon jugement, c'est mon jugement à moi : un autre ne me semble pas y avoir facilement le droit» — ainsi s'exprimera peut-être un de ces philosophes de l'avenir. Il faut se garder du mauvais goût d'avoir des idées communes avec beaucoup de gens. «Bien» n'est plus bien dès que le voisin l'a dans la bouche. Et comment se pourrait-il qu'il y eût un «bien commun» ! Le mot se contredit lui-même. Ce qui peut être commun est toujours de peu de valeur. En fin de compte, il faut qu'il en soit comme il en a toujours été : les grandes choses sont réservées aux grands, les profondes aux profonds, les douceurs et les frissons aux âmes subtiles, bref tout ce qui est rare aux êtres rares.</poem>}}
{{Réf Livre|titre=Par-delà le bien et le mal
|auteur=Friedrich Nietzsche
|éditeur=Le Livre de Poche
|collection=Les Classiques de Poche
|année=1991
|page=117
|section=§ 43
|partie=II
|chapitre=« Le libre esprit »
|traducteur=Henri Albert
|ISBN=978-2-253-05614-0}}
 
=== [[Antonin Artaud]], ''L'Ombilic des Limbes'', 1925 ===
 
{{citation|citation=J'ai pour me guérir du jugement des autres toute la distance qui me sépare de moi.}}
{{Réf Livre|titre=Correspondance avec Jacques Rivière
|auteur=Antonin Artaud
|éditeur=Gallimard
|collection=Poésie/Gallimard
|année=1954
|année d'origine=1927
|section=« Antonin Artaud à Jacques Rivière, Paris, le 29 janvier 1924 »
|page=24}}
 
[[Catégorie:Droit]]