« Juliette Récamier » : différence entre les versions

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== Propos rapportés la concernant ==
 
{{citation|citation=<poem>C'est acquérir des forces que de simplifier sa vie. Mme Récamier fut plus puissante dans sa cellule de l'Abbaye-aux-Bois qu'elle ne l'avait été dans son bel hôtel. « C'est là, dit Sainte-Beuve, que son doux génie, dégagé des complications trop vives, se fit de plus en plus sentir avec bienveillance... L'esprit de parti était alors dans sa violence. Elle désarmait les colères ; elle adoucissait les aspérités ; elle vous ôtait la rudesse et vous inoculait l'indulgence. » Une femme, si elle est belle, un peu coquette et sait écouter, peut beaucoup sur les passions des hommes. Elle obtient tout parce qu'elle n'exige rien. « Être protégé par Mme Récamier fut, pendant plus de trente ans, la plus infaillible des recommandations. » Elle régna sur l'Académie, sur les Facultés, sur les ministères, « et il n'y avait pas jusqu'aux bâtards de son apothicaire et de son portier que cette femme essentiellement bonne et obligeante ne trouvât moyen de convenablement caser dans les bureaux des ministres ».
A l'Abbaye-aux-Bois, les amours de Chateaubriand et de Mme Récamier prirent un caractère cérémonieux et public qui rappelle les journées du grand roi.</poem>|précisions=Au sujet de son emprise sur les hommes et de son idylle avec Chateaubriand}}
{{Réf Livre|titre=René ou la vie de Chateaubriand|auteur=[[André Maurois]]|éditeur=Grasset|collection=Les Cahiers Rouges|année=1956|page=276|section=V ''Un instant de bonheur''|chapitre=VII « Le partisan »|ISBN=2-246-18904-7}}
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[[Catégorie:Femme de lettres]]