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=== La musique en poésie ===
==== [[Antonin Artaud]], ''L'Ombilic des Limbes'', 1925 ====▼
=== [[Camille Saint-Saëns]] ===▼
{{citation|citation=Le soleil a comme un regard. Mais un regard qui regarderait le soleil. Le regard est un cône qui se renverse sur le soleil. Et tout l'air est comme une musique figée, mais une vaste, profonde musique, bien maçonnée et secrète, et pleine de ramifications congelées.}}▼
{{Réf Livre|titre=L'Ombilic des Limbes suivi du Pèse-nerfs et autres textes|auteur=[[Antonin Artaud]]|éditeur=Gallimard|collection=Poésie/Gallimard|année=1956|année d'origine=1925|partie=L'Ombilic des Limbes|section=« Description d'un Etat Physique »|page=64}}▼
{{citation|citation=On a pris la fâcheuse habitude de croire que, là où il y a des sons musicaux, il y a nécessairement de la musique. Autant voudrait dire qu'il y a littérature partout où l'on bavarde, peinture partout où l'on barbouille.▼
== La musique en poésie critique ==
=== [[Jean Cocteau]], ''Le Coq et l'Arlequin — Notes autour de la musique'', 1918 ===
{{citation|citation=L’oreille ''réprouve'' mais ''supporte'' certaines musiques ; transportons-les dans le domaine du nez, elles nous obligeraient à fuir.}}
{{Réf Livre|titre=
{{citation|citation=La ressemblance, en musique, ne consiste pas en une représentation, mais en une puissance de vérité masquée. }}
{{Réf Livre|titre=
=== [[Roger-Pol Droit]], ''Dernières nouvelles des choses — Une expérience philosophique'', 2003 ===
{{citation|<poem>Les choses destinées à la musique forment une tribu à part. Leur relation au corps est tout à fait singulière. Elles lui dictent leur loi, en même temps, elles attendent tout de lui.▼
[…] Choses et corps donnent et reçoivent, se complètent, se maîtrisent réciproquement. Impossible de savoir qui joue de quoi, l'humain de la chose ou la chose de l'humain. Ils jouent l'un et l'autre et l'un de l'autre, en cela consiste le permanent miracle de la musique.
{{Réf Livre|titre=Dernières nouvelles des choses — Une expérience philosophique|auteur= Roger-Pol Droit|éditeur=Odile Jacob|année=2003|page=190-191}}
▲=== [[Camille Saint-Saëns]], ''Regards sur mes contemporains'', 1990 ===
▲{{citation|citation=On a pris la fâcheuse habitude de croire que, là où il y a des sons musicaux, il y a nécessairement de la musique. Autant voudrait dire qu'il y a littérature partout où l'on bavarde, peinture partout où l'on barbouille.}}
▲{{citation|Les choses destinées à la musique forment une tribu à part. Leur relation au corps est tout à fait singulière. Elles lui dictent leur loi, en même temps, elles attendent tout de lui.
{{Réf Livre|titre=Regards sur mes contemporains|auteur=Camille Saint-Saëns|éditeur=Ed. Bernard Coutaz|année=1990|page=221}}
▲Choses et corps donnent et reçoivent, se complètent, se maîtrisent réciproquement. Impossible de savoir qui joue de quoi, l'humain de la chose ou la chose de l'humain. Ils jouent l'un et l'autre et l'un de l'autre, en cela consiste le permanent miracle de la musique. }}
▲== Citations littéraires ==
▲=== [[Antonin Artaud]], ''L'Ombilic des Limbes'', 1925 ===
▲{{citation|citation=Le soleil a comme un regard. Mais un regard qui regarderait le soleil. Le regard est un cône qui se renverse sur le soleil. Et tout l'air est comme une musique figée, mais une vaste, profonde musique, bien maçonnée et secrète, et pleine de ramifications congelées.}}
▲{{Réf Livre|titre=L'Ombilic des Limbes suivi du Pèse-nerfs et autres textes|auteur=[[Antonin Artaud]]|éditeur=Gallimard|collection=Poésie/Gallimard|année=1956|année d'origine=1925|partie=L'Ombilic des Limbes|section=« Description d'un Etat Physique »|page=64}}
{{interprojet|w=Musique}}
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