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[[File:Lord Byron coloured drawing.png|thumb|George Gordon Byron]]
'''{{w|George Gordon Byron}}''', 6{{e}} baron Byron, généralement appelé '''Lord Byron''', est un écrivain britannique, né le {{Date|22|janvier|1788}} à [[Londres]] et mort le {{Date|19|avril|1824}} à Missolonghi, en Grèce. Il est l'un des plus illustres poète de l'histoire littéraire britannique. Son poème ''Childe Harold'', publié en 1811, l'a rendu célèbre et ''Don Juan'' a fait scandale.
== Citations de Byron ==
=== ''Don Juan'' (1819-1824) ===
{{citation|<poem>
Chant V, 16 :
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Un récit triste et long attriste doublement
</poem>}}
{{Réf Livre|titre= Don Juan|auteur=Lord Byron|éditeur=Gallimard|traduction=Laurent Bury et Marc Porée|année=2006|année d'origine=1824|page=275}}
{{Citation|<poem>
Ligne 34 ⟶ 25 :
Sont nos cheveux ; l'on n'est plus ce qu'on fut jadis.
</poem>}}
{{Réf Livre|titre= Don Juan|auteur=Lord Byron|éditeur=Gallimard|traduction=Laurent Bury et Marc Porée|année=2006|année d'origine=1824|page=538}}
{{citation|<poem>
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Coexistent deux ou trois ego différents.
</poem>}}
{{Réf Livre|titre= Don Juan|auteur=Lord Byron|éditeur=Gallimard|traduction=Laurent Bury et Marc Porée|année=2006|année d'origine=1824|page=722}}
=== Lettres et Journaux intimes ===
{{Citation| Lettre à Hodgson :
A mon retour, j'ai le projet de briser avec toutes mes relations dissolues, de renoncer à la boisson et au commerce de la chair, pour m'adonner à la politique et respecter l'étiquette.}}
{{Réf Livre|titre= Byron, portrait d'un homme libre|auteur=Leslie Marchand|éditeur=Autrement|traduction=Odette Lamolle et René Bury|année=1999|page=108}}
{{Citation|A propos d'Eustathios, jeune amant grec :
Nos adieux furent infiniment pathétiques, avec un nombre de baisers qui eut été suffisant pour tout un pensionnat, et des étreintes capables, en Angleterre, de discréditer la population de tout un comté ; sans parler des larmes (pas les miennes) et d'une foule d'expressions de tenerezza (tendresse). Tout cela, outre la canicule, m'a complètement épuisé.}}
{{Réf Livre|titre= Byron, portrait d'un homme libre|auteur=Leslie Marchand|éditeur=Autrement|traduction=Odette Lamolle et René Bury|année=1999|page=113}}
{{Citation|<poem>
Ligne 93 ⟶ 57 :
5- Je deviens égoïste et misanthrope
6- Mes affaires, dans mon pays comme à l'étranger, ne sont guère réjouissantes.
7- J'ai épuisé tous mes appétits et la plupart de mes sujets de vanité - oui, même ma vanité d'auteur.</poem>}}
{{Réf Livre|titre= Byron, portrait d'un homme libre|auteur=Leslie Marchand|éditeur=Autrement|traduction=Odette Lamolle et René Bury|année=1999|page=127-128}}
{{Citation| Lettre à Dallas du 3 septembre 1811 : Je ne veux pas entendre parler de votre immortalité ; nous sommes déjà assez malheureux dans cette vie pour ne pas en envisager une autre.}}
{{Réf Livre|titre= Byron, portrait d'un homme libre|auteur=Leslie Marchand|éditeur=Autrement|traduction=Odette Lamolle et René Bury|année=1999|page=138}}
{{Citation| Journal du 14 novembre 1813 : On dit que « la vertu est à elle-même sa propre récompense », elle mérite sûrement d'être bien rétribuée pour les ennuis qu'elle procure.}}
{{Réf Livre|titre= Lettres et journaux intimes|auteur=Lord Byron|éditeur=Albin Michel|traduction=J. P. Richard et P. Bensimon|année=1987|page=104}}
{{Citation| Journal du 27 novembre 1813 : Si je suis un imbécile, du moins suis-je un imbécile qui doute ; et je n'envie à personne la certitude d'une sagesse pleine de suffisance.}}
{{Réf Livre|titre=Lettres et journaux intimes|auteur=Lord Byron|éditeur=Albin Michel|traduction=J. P. Richard et P. Bensimon|année=1987|page=111}}
{{Citation| Journal pour Augusta, le 29 septembre 1816 : …et ni la musique du berger—ni le fracas de l'avalanche— ni le torrent— la montagne— le glacier— la forêt—ou le nuage— n'a pu, un seul instant— alléger le poids qui pèse sur mon coeur— ni ne m'a permis de perdre ma misérable identité dans la majesté, la puissance & la gloire—de tout ce que j'avais autour—au dessus—& au dessous de moi. }}
{{Réf Livre|titre=Lettres et journaux intimes|auteur=Lord Byron|éditeur=Albin Michel|traduction=J. P. Richard et P. Bensimon|année=1987|page=161}}
{{Citation| Lettre du 25 novembre 1816, à propos de sa nouvelle maîtresse : Son grand mérite est d'avoir découvert le mien ; rien n'est plus agréable que le discernement.}}
{{Réf Livre|titre= Byron, portrait d'un homme libre|auteur=Leslie Marchand|éditeur=Autrement|traduction=Odette Lamolle et René Bury|année=1999|page=344}}
{{Citation| Lettre à Hobhouse du 20 juin 1817, à propos de son buste sculpté où Hobhouse voulait mettre une couronne : Je ne veux pas que l'on orne ma tête comme on garnit de houx un pâté de Noël, ou comme une tête de morue avec du fenouil ou je ne sais quelle herbe dont on l'entoure. Je m'étonne que vous ayez voulu faire de moi un tel saltimbanque}}
{{Réf Livre|titre= Byron, portrait d'un homme libre|auteur=Leslie Marchand|éditeur=Autrement|traduction=Odette Lamolle et René Bury|année=1999|page=353}}
{{Citation| Lettre à John Murray (son éditeur) du 6 avril 1819, à propos de Don Juan qu'il veut censurer : Ils ont fait de moi sans que je l'ai cherché une sorte d'idole populaire — ils ont — sans autre raison ni explication que le caprice de leur bon plaisir — renversé la statue de son piédestal — la chute ne l'a pas brisée —et ils voudraient paraient-il, l'y replacer —mais il n'en sera rien.}}
{{Réf Livre|titre= Lettres et journaux intimes|auteur=Lord Byron|éditeur=Albin Michel|traduction=J. P. Richard et P. Bensimon|année=1987|page=223}}
{{Citation| Lettre à Douglas Kinnaird, le 24 avril 1819, à propos de Theresa Guiccioli : Elle est belle comme l'aurore — et ardente comme le midi — nous n'avons eu que dix jours — pour régler nos petites affaires du commencement à la fin en passant par le milieu. & nous les avons réglées ; — j'ai fait mon devoir — et l'union a été consommée comme il se devait.}}
{{Réf Livre|titre= Lettres et journaux intimes|auteur=Lord Byron|éditeur=Albin Michel|traduction=J. P. Richard et P. Bensimon|année=1987|page=227}}
== Propos rapportés de Byron ==
{{citation|citation=
{{Réf Livre|titre=Don Juan ou la vie de Byron|auteur=André Maurois|éditeur=Grasset|collection=Les Cahiers Rouges|année=2006|année d'origine=1952|page=358|section=Chevalier servant|ISBN=2-246-14564-3}}
== D'autres auteurs à son sujet ==
{{citation|citation=
{{Réf Livre|titre=Don Juan ou la vie de Byron|auteur=André Maurois|éditeur=Grasset|collection=Les Cahiers Rouges|année=2006|année d'origine=1952|page=13|section=Préface|ISBN=2-246-14564-3}}
{{citation|citation=
{{Réf Livre|titre=Don Juan ou la vie de Byron|auteur=André Maurois|éditeur=Grasset|collection=Les Cahiers Rouges|année=2006|année d'origine=1952|page=60|section=''Harrow-sur-la-colline''|ISBN=2-246-14564-3}}
{{citation|citation=
{{Réf Livre|titre=Don Juan ou la vie de Byron|auteur=André Maurois|éditeur=Grasset|collection=Les Cahiers Rouges|année=2006|année d'origine=1952|page=120|section=Crâne d'ivoire poli|ISBN=2-246-14564-3}}
{{citation|citation=
{{Réf Livre|titre=Don Juan ou la vie de Byron|auteur=André Maurois|éditeur=Grasset|collection=Les Cahiers Rouges|année=2006|année d'origine=1952|page=124|section=Premier pèlerinage de Childe Harold|ISBN=2-246-14564-3}}
{{citation|citation=
{{Réf Livre|titre=Don Juan ou la vie de Byron|auteur=André Maurois|éditeur=Grasset|collection=Les Cahiers Rouges|année=2006|année d'origine=1952|page=153|section=Timon de Newstead|ISBN=2-246-14564-3}}
{{citation|citation=
{{Réf Livre|titre=Don Juan ou la vie de Byron|auteur=André Maurois|éditeur=Grasset|collection=Les Cahiers Rouges|année=2006|année d'origine=1952|page=159|section=''Annus mirabilis''|ISBN=2-246-14564-3}}
{{citation|citation=<poem>Un soir, Londres avait été pour lui un désert peuplé de trois ou quatre amis ; le lendemain, c'était une ville des ''Mille et Une Nuits'', toute semée de palais illuminés qui s'ouvraient au plus illustre des jeunes Anglais.
Une grande société mondaine (c'est-à-dire, comme disait Byron, les quatre mille personnes qui sont debout quand tout le monde est couché) est toujours sujette à de rapides mouvements d'admiration et de dégoût ; parmi ces hommes et ces femmes qui se voient chaque jour, chaque soir, une gloire nouvelle fait son chemin avec une foudroyante vitesse.</poem>}}
{{Réf Livre|titre=Don Juan ou la vie de Byron|auteur=André Maurois|éditeur=Grasset|collection=Les Cahiers Rouges|année=2006|année d'origine=1952|page=162|section=''Annus mirabilis''|ISBN=2-246-14564-3}}
{{citation|citation=
Il connut « cette mer étincelante de pierreries, de plumes, de perles et de soie ». Les femmes imaginaient avec émotion la grande abbaye, les passions criminelles, et ce coeur de marbre de Childe Harold, refusé, donc convoité. Tout de suite elles l'assiégèrent, foule charmante.
{{Réf Livre|titre=Don Juan ou la vie de Byron|auteur=André Maurois|éditeur=Grasset|collection=Les Cahiers Rouges|année=2006|année d'origine=1952|page=164|section=''Annus mirabilis''|ISBN=2-246-14564-3}}
{{citation|citation=
{{Réf Livre|titre=Don Juan ou la vie de Byron|auteur=André Maurois|éditeur=Grasset|collection=Les Cahiers Rouges|année=2006|année d'origine=1952|page=300|section=Cortège d'un coeur sanglant|ISBN=2-246-14564-3}}
{{citation|citation=
{{Réf Livre|titre=Don Juan ou la vie de Byron|auteur=André Maurois|éditeur=Grasset|collection=Les Cahiers Rouges|année=2006|année d'origine=1952|page=312|section=Avalanches|ISBN=2-246-14564-3}}
{{citation|citation=
{{Réf Livre|titre=Don Juan ou la vie de Byron
|auteur=André Maurois|éditeur=Grasset|collection=Les Cahiers Rouges|année=2006|année d'origine=1952|page=349|section=Palazzo mocenigo|ISBN=2-246-14564-3}}
{{citation|citation=Depuis quelques instants, un terrible orage s'était abattu sur Missolonghi. La nuit tombait ; éclairs et coups de tonnerre se succédaient dans l'obscurité. La brève lueur des éclairs dessinait au loin, sur la lagune, la silhouette sombre des îles. La pluie, balayée par le vent, battait les vitres des maisons. Les soldats et les bergers qui s'y étaient réfugiés ignoraient encore la funèbre nouvelle, mais il croyaient, comme leurs ancêtres, que des prodiges accompagnaient la mort d'un héros et, remarquant la violence inouïe du tonnerre, se disaient entre eux « Byron est mort ».}}
{{Réf Livre|titre=Don Juan ou la vie de Byron|auteur=André Maurois|éditeur=Grasset|collection=Les Cahiers Rouges|année=2006|année d'origine=1952|page=449|section=Hamlet et Don Quichotte|ISBN=2-246-14564-3}}
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