« Théophile Gautier » : différence entre les versions

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== ''Albertus'', 1832 ==
 
{{citation|citation=<poem>Aux vitraux diaprés des sombres basiliques,
Les flammes du couchant s’éteignent tour à tour ;
D’un âge qui n’est plus précieuses reliques,
Leurs dômes dans l’azur tracent un noir contour [...]</poem>}}
{{Réf Livre|titre=Œuvres de Théophile Gautier - Poésies, Volume 1|auteur=Théophile Gautier|éditeur=Lemerre|année=1890|page=22|année d'origine=1832|titre de la contribution=Sonnet I}}
</poem>}}
{{Réf Livre|titre=Œuvres de Théophile Gautier - Poésies, Volume 1
|auteur=Théophile Gautier
|éditeur=Lemerre
|année=1890
|page=22
|année d'origine=1832
|titre de la contribution=Sonnet I
}}
 
{{citation|citation=<poem>Lorsque le lambris craque, ébranlé sourdement,
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Seul, assis, loin du bruit, du récit des merveilles
D’autrefois aimez-vous bercer vos longues veilles ?</poem>}}
{{Réf Livre|titre=Œuvres de Théophile Gautier - Poésies, Volume 1|auteur=Théophile Gautier|éditeur=Lemerre|année=1890|page=60|année d'origine=1832|titre de la contribution=Veillée}}
|auteur=Théophile Gautier
|éditeur=Lemerre
|année=1890
|page=60
|année d'origine=1832
|titre de la contribution=Veillée
}}
 
{{citation|citation=<poem>Tu dors sans faste, au pied de la colline,
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Sur le bois noir de la croix qui protège
            Ton lit glacé.</poem> }}
{{Réf Livre|titre=Œuvres de Théophile Gautier - Poésies, Volume 1|auteur=Théophile Gautier|éditeur=Lemerre|année=1890|page=63|année d'origine=1832|titre de la contribution=Clémence}}
|auteur=Théophile Gautier
|éditeur=Lemerre
|année=1890
|page=63
|année d'origine=1832
|titre de la contribution=Clémence
}}
 
== ''Préface à Mademoiselle de Maupin'', 1835 ==
{{citation|citation=<poem>Il n'y a rien au monde qui coure plus vite qu'une virginité qui s'en va et qu'une illusion qui s'envole.</poem>}}
</poem>}}
{{Réf Livre|titre=Préface à Mademoiselle de Maupin|auteur=Théophile Gautier|éditeur=Gallimard|année=1973|page=40}}
 
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Lorsqu'il est sans blessure il garde son trésor.
Il faut qu'il ait au cœur une entaille profonde
Pour épancher ses vers, divines larmes d'or!</poem>}}
{{Réf Livre|titre=España|auteur=Théophile Gautier|éditeur=Gallimard|année=1945|page=2|vers=13-16|s=}}
</poem>}}
{{Réf Livre|titre=España|auteur=Théophile Gautier|éditeur=Gallimard|année=1945|page=2|vers=13-16
|s=}}
 
== ''La Croix de Berny'', 1845 ==
{{citation|Le hasard, c'est peut-être le pseudonyme de Dieu, quand il ne veut pas signer.}}
{{Réf Livre|titre=La Croix de Berny|auteur=Théophile Gautier|section=lettre III (« À monsieur le prince de Monbert »)|éditeur=Librairie Nouvelle|année=1855|page=28}}
|auteur=Théophile Gautier
|section=lettre III (« À monsieur le prince de Monbert »)
|éditeur=Librairie Nouvelle
|année=1855
|page=28}}
 
== ''Émaux et camées'', 1852 ==
{{citation|citation=<poem>Oui, l'œuvre sort plus belle
D'une forme au travail
&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Rebelle</poem>}}
{{Réf Livre|titre=Émaux et camées|auteur=Théophile Gautier|éditeur=Gallimard|année=1981|page=148|vers=1-3|section=''L'art''|vers=1-3|s=}}
</poem>}}
{{Réf Livre|titre=Émaux et camées|auteur=Théophile Gautier|éditeur=Gallimard|année=1981|page=148|vers=1-3
|section=''L'art''|vers=1-3
|s=}}
 
== ''Le roman de la momie'', 1858 ==
{{citation|citation= Je vous dédie ce livre, qui vous revient de droit : en m’ouvrant votre érudition et votre bibliothèque, vous m’avez fait croire que j‘étais savant et que je connaissais assez l’antique Egypte pour la décrire(…) L’histoire est de vous, le roman est de moi ; je n’ai eu qu’à réunir par mon style, comme par un ciment de mosaïque, les pierres précieuses que vous m’apportiez.}}
{{Réf Livre|titre= Le roman de la momie|auteur= Théophile Gautier|éditeur= Librio|année=1997|page=7|ISBN= 2-277-30081-0}}
|auteur= Théophile Gautier
|éditeur= Librio
|année=1997
|page=7
|ISBN= 2-277-30081-0}}
 
== D'autres auteurs à son sujet ==
 
{{citation|citation=<poem>Depuis la première édition [de ''Mademoiselle de Maupin''], Théophile Gautier, cédant à divers scrupules, avait apporté des modifications à son œuvre, surtout dans la fameuse préface [...].
Ainsi, primitivement, Gautier avait écrit :
« Dans Molière, la vertu est toujours cocue et rossée... » Il a mis à la place : «Dans Molière, la vertu est toujours honnie et rossée.»
A « mon ''pot de chambre'' » il a substitué «certainc ertain vase » ;
A des « ''pessaires élastiques'' », des « ''ceintures'' élastiques ».
Et ainsi de suite.
On ne comprend guère ces restrictions de la part d’un homme aussi peu pudibond que notre Théo.</poem>}}
{{Réf Livre|titre=Curiosités littéraires et bibliographiques.|auteur=Charles Monselet |éditeur=Librairie des Bibliophiles|année=1890|page=38-39}}
|auteur=Charles Monselet
|éditeur=Librairie des Bibliophiles
|année=1890
|page=38-39
}}
 
{{citation|citation=<poem>Théophile Gautier, qui a une figure assez agréable, assez noble, la chevelure parfumée, le gilet écarlate, a l'haleine gâtée, détestable : ainsi dans sa poésie, à travers toutes les couleurs et les formes spécieuses, il revient toujours un petit souffle fétide, qui corrompt.</poem>}}
{{Réf Livre|titre=Mes Poisons|auteur=[[Charles-Augustin Sainte-Beuve]]|éditeur=La Table Ronde|année=2006|page=40|chapitre=III. Jugements divers|ISBN=2-7103-2862-3}}
{{Réf Livre|titre=Mes Poisons
|auteur=Sainte-Beuve
|éditeur=La Table Ronde
|année=2006
|page=40
|chapitre=III. Jugements divers
|ISBN=2-7103-2862-3}}
 
{{citation|citation=<poem>Les défauts de Hugo sont déjà énormes et, comme s'il avait peur qu'on ne les vît pas il les a placés entre deux miroirs grossissants, Gautier et Vacquerie.</poem>}}
{{Réf Livre|titre=Mes Poisons|auteur=[[Charles-Augustin Sainte-Beuve]]|éditeur=La Table Ronde|année=2006|page=41|chapitre=III. Jugements divers|ISBN=2-7103-2862-3}}
{{Réf Livre|titre=Mes Poisons
|auteur=Sainte-Beuve
|éditeur=La Table Ronde
|année=2006
|page=41
|chapitre=III. Jugements divers
|ISBN=2-7103-2862-3}}
 
{{citation|Les poèmes de Théophile Gautier sont un condensé de sa littérature : il y fait du roman, du récit de voyage, du souvenir, du sarcasme, et même de la poésie. Et si son principal défaut, une certaine mollesse, s'y retrouve comme dans sa prose, c'est quand même un grand poète.}}