« Gaston Bachelard » : différence entre les versions

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|année=1993|année d'origine=1942|page=34|partie=II|chapitre=I Les eaux claires, les eaux printanières et les eaux courantes, les conditions objectives du narcissisme, les eaux amoureuses|ISBN=978-2-253-06100-7}}
 
{{citation|citation=L'examen de l'imagination nous conduit à ce paradoxe : dans l'imagination de la vision généralisée, l'eau joue un rôle inattendu. L'oeil véritable de la terre, c'est l'eau. Dans nos yeux, c'est l'eau qui rêve. Nos yeux ne sont-ils pas « cette flaque inexplorée de lumière liquide que Dieu a mise au fond de nous-mêmes »? [Claudel, ''L'Oiseau noir dans le Soleil levant''].}}
{{Réf Livre|titre=L'eau et les rêves — Essai sur l'imagination de la matière|auteur=Gaston Bachelard|éditeur=Le Livre de Poche|collection=Biblio Essais
|année=1993|année d'origine=1942|page=39|partie=V|chapitre=I Les eaux claires, les eaux printanières et les eaux courantes, les conditions objectives du narcissisme, les eaux amoureuses|ISBN=978-2-253-06100-7}}
 
{{citation|citation=Devant l'eau profonde, tu choisis ta vision ; tu peux voir à ton gré le fond immobile ou le courant, la rive ou l'infini ; tu as le droit ambigu de voir et de ne pas voir ; tu as le droit de vivre avec le batelier ou de vivre avec « une race nouvelle de fées laborieuses, douées d'un goût parfait, magnifiques et minutieuses ». La fée des eaux, gardienne du mirage, tient tous les oiseaux du ciel dans sa main. Une flaque contient un univers. Un instant de rêve contient une âme entière.}}
{{Réf Livre|titre=L'eau et les rêves — Essai sur l'imagination de la matière|auteur=Gaston Bachelard|éditeur=Le Livre de Poche|collection=Biblio Essais
|année=1993|année d'origine=1942|page=63|partie=III|chapitre=II Les eaux profondes — Les eaux dormantes — Les eaux mortes, «L'eau lourde» dans la rêverie d'Edgar Poe|ISBN=978-2-253-06100-7}}
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{{Réf Livre|titre=L'Eau et les Rêves|auteur=Gaston Bachelard|éditeur=José Corti|année=1942|page=108}}
 
{{citation|citation=Comme le dit Salvador Dali, la « montre molle » est chair, elle est « fromage ». Ces déformations sont souvent mal comprises parce qu'elles sont vues statiquement. Certains critiques ''stabilisés'' les prennent aisément pour des insanies. Ils n'en vivent pas la force onirique profonde, ils ne participent pas à l'imagination de riche viscosité qui donne parfois à un clin d'oeil le bénéfice d'une divine lenteur.}}
{{Réf Livre|titre=L'eau et les rêves — Essai sur l'imagination de la matière|auteur=Gaston Bachelard|éditeur=Le Livre de Poche|collection=Biblio Essais
|année=1993|année d'origine=1942|page=123|partie=IV|chapitre=IV Les eaux composées|ISBN=978-2-253-06100-7}}
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|année=1993|année d'origine=1942|page=181|partie=I|chapitre=VIII L'eau violente|ISBN=978-2-253-06100-7}}
 
{{citation|citation=Nietzsche a instruit patiemment sa volonté de puissance par ses longues marches dans la montagne, par sa vie en plein vent sur les sommets. Sur les sommets, il a aimé : « L'âpre divinité de la roche sauvage ». La pensée dans le vent ; il a fait de la marche un combat. Mieux, ''la marche est son combat''. C'est elle qui donne le rythme énergétique de Zarathoustra. Zarathoustra ne parle pas assis, il ne parle pas en se promenant, comme un péripatéticien. Il donne sa doctrine en marchant énergiquement. Il la jette aux quatre vents du ciel.}}
{{Réf Livre|titre=L'eau et les rêves — Essai sur l'imagination de la matière|auteur=Gaston Bachelard|éditeur=Le Livre de Poche|collection=Biblio Essais
|année=1993|année d'origine=1942|page=183|partie=II|chapitre=VIII L'eau violente|ISBN=978-2-253-06100-7}}