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La '''[[w:morale|morale]]''' est un ensemble de règles de conduite, de relations sociales, qu'une société se donne et qui varient selon la culture, les croyances, les conditions de vie et les besoins de la société.
== Citations littéraires ==
== ''L'Esprit de la liturgie'', 2000 ==▼
=== La morale en poésie ===
{{citation|La morale est la faiblesse de la cervelle.}}▼
{{réf Livre|référence=Une saison en Enfer/Alliance typographique▼
|section=« Délires II : Alchimie du verbe »|page=34}}▼
{{Choisie citation du jour|puce=*|année=2011|mois=février|jour=21|commentaire=|}}
{{citation|Une justice sans morale devient injustice ; de même qu'une morale et une justice qui ne font pas référence à Dieu dégradent l'homme, parce qu'elles le privent de sa mesure la plus exigeante, de ses possibilités les plus hautes, en lui barrant le regard sur l'infini et l'éternel. Cette apparente libération soumet l'homme à la dictature des majorités régnantes, à des mesures humaines arbitraires, qui finalement ne peuvent que lui faire violence.}}▼
==== [[Robert Desnos]], ''Rrose Sélavy'', 1922 ====
{{citation|citation=Morts férus de morale votre tribu attend-elle toujours un tribunal ?|précisions=Cette citation provient d'une revue dirigée par [[André Breton]].}}
{{Réf Article|titre=Rrose Sélavy|auteur=[[Robert Desnos]]|publication=Littérature Nouvelle Série |numéro=7|date=Décembre 1922|page=19}}
=== La morale dans les romans ===
==== [[Léon Tolstoï]], ''[[w:Résurrection (roman, Tolstoï)|Résurrection]]'', 1899 ====▼
{{citation|citation=En Nekhludov, comme en tout homme, il y avait deux hommes. Il y avait l’homme moral, disposé à ne chercher son bien que dans le bien des autres ; et il y avait l'homme animal, ne cherchant que son bien individuel et prêt à sacrifier pour lui le bien du monde entier.|langue=ru}}▼
{{Réf Livre|titre=Résurrection|auteur=[[Léon Tolstoï]]|éditeur=Perrin|année=1900|page=60|tome=|partie=|chapitre=V|traducteur=Teodor de Wyzewa|s=Résurrection}}
== Citations philosophiques ==
▲== [[Léon Tolstoï]], ''[[w:Résurrection (roman, Tolstoï)|Résurrection]]'', 1899 ==
{{citation|citation=Dès l'instant où la propriété privée des objets mobiliers s'était développée, il fallait bien que toutes les sociétés où cette propriété privée prévalait eussent en commun le commandement moral : tu ne voleras point. Est-ce que par là ce commandement devient un commandement moral éternel ? Nullement. Dans une société où les motifs de vol sont éliminés, où par conséquent, à la longue, les vols ne peuvent être commis que par des aliénés, comme on rirait du prédicateur de morale qui voudrait proclamer solennellement la vérité éternelle : Tu ne voleras point !}}▼
{{Réf Livre|titre=Anti-Dühring|auteur=[[Friedrich Engels]]|éditeur=Editions sociales|année=1971|page=123|chapitre=IX. La morale et le droit. Vérités éternelles|traducteur=Emile Bottigelli}}
▲{{citation|citation=En Nekhludov, comme en tout homme, il y avait deux hommes. Il y avait l’homme moral, disposé à ne chercher son bien que dans le bien des autres ; et il y avait l'homme animal, ne cherchant que son bien individuel et prêt à sacrifier pour lui le bien du monde entier.
{{Citation|Nous autres immoralistes, au contraire, nous avons largement ouvert notre cœur à toute espèce de compréhension, d’intelligibilité et d’approbation.}}▼
{{Réf Livre|titre=Le Crépuscule des idoles|auteur=[[Friedrich Nietzsche]]|traducteur=Henri Albert|éditeur=Société du Mercure de France|année=1906|page=136-143|partie=La Morale en tant que manifestation contre nature|volume=12|s=Le Crépuscule des idoles}}
== Citations théologiques ==
▲== [[Friedrich Engels]], ''Anti-Dühring'' (1878) ==
▲=== Joseph Ratzinger, ''L'Esprit de la liturgie'', 2000 ===
▲{{citation|Une justice sans morale devient injustice ; de même qu'une morale et une justice qui ne font pas référence à Dieu dégradent l'homme, parce qu'elles le privent de sa mesure la plus exigeante, de ses possibilités les plus hautes, en lui barrant le regard sur l'infini et l'éternel. Cette apparente libération soumet l'homme à la dictature des majorités régnantes, à des mesures humaines arbitraires, qui finalement ne peuvent que lui faire violence.}}
{{Réf Livre|titre=L'Esprit de la liturgie|auteur=Joseph Ratzinger|éditeur=Ad Solem|année=2001|page=17|année d'origine=2000|traducteur=Génia Català}}
▲|citation=Dès l'instant où la propriété privée des objets mobiliers s'était développée, il fallait bien que toutes les sociétés où cette propriété privée prévalait eussent en commun le commandement moral : tu ne voleras point. Est-ce que par là ce commandement devient un commandement moral éternel ? Nullement. Dans une société où les motifs de vol sont éliminés, où par conséquent, à la longue, les vols ne peuvent être commis que par des aliénés, comme on rirait du prédicateur de morale qui voudrait proclamer solennellement la vérité éternelle : Tu ne voleras point !}}
▲== [[Arthur Rimbaud]], ''Une saison en enfer'' (1873) ==
▲{{citation|La morale est la faiblesse de la cervelle.}}
▲{{réf Livre|référence=Une saison en Enfer/Alliance typographique
▲|section=« Délires II : Alchimie du verbe »|page=34}}
▲== [[Friedrich Nietzsche]], ''Le Crépuscule des idoles'' (1906) ==
▲{{Citation|Nous autres immoralistes, au contraire, nous avons largement ouvert notre cœur à toute espèce de compréhension, d’intelligibilité et d’approbation.}}
{{interprojet|b=Philosophie/Morale|w=Morale}}
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