« Gustave Flaubert » : différence entre les versions

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→‎Correspondance : + autre citation sur le fait de conclure
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|collection=Bibliothèque de la Pléiade
|année d'origine=1973}}
 
{{citation|''La rage de vouloir conclure est une des manies les plus funestes et les plus stériles qui appartiennent à l’humanité. Chaque religion et chaque philosophie a prétendu avoir Dieu à elle, toiser l’infini et connaître la recette du bonheur. Quel orgueil et quel néant! Je vois, au contraire, que les plus grands génies et les plus grandes œuvres n’ont jamais conclu.''
|précisions=Lettre du 23 octobre 1865 à Mademoiselle Leroyer de Chantepie.}}
{{Réf Livre|titre=Correspondance
|auteur=Gustave Flaubert
|éditeur=Louis Conard
|tome=5
|année=1929
|page=111
|s=Page:Flaubert Édition Conard Correspondance 5.djvu/117}}
 
{{citation|Quelle chienne de chose que la prose ! Ça n’est jamais fini ; il y a toujours à refaire. Je crois pourtant qu’on peut lui donner la consistance du vers. Une bonne phrase de prose doit être comme un bon vers, ''inchangeable'', aussi rythmée, aussi sonore. Voilà du moins une ambition (il y a une chose dont je suis sûr, c’est que personne n’a jamais eu en tête un type de prose plus parfait que moi ; mais quant à l’exécution, que de faiblesses, mon Dieu !).|précisions=Lettre du 22 juillet 1852 à Louise Colet.}}