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[[Fichier:Soupault and Nezval 1928.jpg|thumb|Philippe Soupault (à gauche) et Vítězslav Nezval (Prague, 1927)]]
'''Philippe Soupault''' est né à Chaville le 2 août 1897 puis décédé à Paris le 12 mars 1990. Ce poète français se présente comme le cofondateur du surréalisme.
 
'''Philippe Soupault''' est né à Chaville le 2 août 1897 puis décédé à Paris le 12 mars 1990. Ce [[:Catégorie:poète|poète]] français, également romancier et essayiste, se présenteprésenta comme le cofondateur du [[:Catégorie:Surréalisme|surréalisme]].
 
== Citations propres à l'auteur ==
=== ''Les Champs Magnétiques'', 1919 ===
{{citation|citation=Lorsque les grands oiseaux prennent leur vol pour toujours, ils partent sans un cri et le ciel strié ne résonne plus de leur appel. Ils passent au dessus des lacs, des marais fertiles ; leurs ailes écartent les nuages trop langoureux. Il ne nous est même plus permis de nous asseoir : immédiatement, des rires s'élèvent et il nous faut crier bien haut tous nos péchés.|précisions=Cette citation provient d'une revue dirigée par [[André Breton]].}}
{{Réf Article|titre=''Les Champs Magnétiques|'' partie I La Glace sans tain »|auteur=[[André Breton]]/Philippe Soupault|publication=Littérature|numéro=8|date=Octobre 1919|page=5}}
 
{{citation|citation=Belles nuits d'août, adorables crépuscules marins, nous nous moquons de vous ! L'eau de Javel et les lignes de nos mains dirigeront le monde. Chimie mentale de nos projets, vous êtes plus forte que ces cris d'agonie et que les voix enrouées des usines !|précisions=Cette citation provient d'une revue dirigée par [[André Breton]].}}
{{Réf Article|titre=''Les Champs Magnétiques|'' partie I La Glace sans tain »|auteur=[[André Breton]]/Philippe Soupault|publication=Littérature|numéro=8|date=Octobre 1919|page=5}}
 
{{citation|citation=Oui, ce soir-là plus beau que tous les autres, nous pûmes pleurer. Des femmes passaient et nous tendaient la main, nous offrant leur sourire comme un bouquet. La lâcheté des jours précédents nous serra le coeur, et nous détournâmes la tête pour ne plus voir les jets d'eaux qui rejoignaient les autres nuits.|précisions=Cette citation provient d'une revue dirigée par [[André Breton]].}}
{{Réf Article|titre=''Les Champs Magnétiques|'' partie I La Glace sans tain »|auteur=[[André Breton]]/Philippe Soupault|publication=Littérature|numéro=8|date=Octobre 1919|page=5}}
 
{{citation|citation=Il n'y avait plus que la mort ingrate qui nous respectait.|précisions=Cette citation provient d'une revue dirigée par [[André Breton]].}}
{{Réf Article|titre=''Les Champs Magnétiques|'' partie I La Glace sans tain »|auteur=[[André Breton]]/Philippe Soupault|publication=Littérature|numéro=8|date=Octobre 1919|page=6}}
 
{{citation|citation=Chaque chose est à sa place, et personne ne peut plus parler : chaque sens se paralysait et des aveugles étaient plus dignes que nous.|précisions=Cette citation provient d'une revue dirigée par [[André Breton]].}}
{{Réf Article|titre=''Les Champs Magnétiques|'' partie I La Glace sans tain »|auteur=[[André Breton]]/Philippe Soupault|publication=Littérature|numéro=8|date=Octobre 1919|page=6}}
 
{{citation|citation=Il n'y a plus qu'à regarder droit devant soi, ou à fermer les yeux : si nous tournions la tête, le vertige ramperait jusqu'à nous.|précisions=Cette citation provient d'une revue dirigée par [[André Breton]].}}
{{Réf Article|titre=''Les Champs Magnétiques|'' partie I La Glace sans tain »|auteur=[[André Breton]]/Philippe Soupault|publication=Littérature|numéro=8|date=Octobre 1919|page=7}}
 
{{citation|citation=Nos habitudes, maîtresses délirantes, nous appellent : ce sont des hennissements saccadés, des silences plus lourds encore. Ce sont ces affiches qui nous insultent, nous les avons tant aimées. Couleur des jours, nuits perpétuelles, est-ce que vous aussi, vous allez nous abandonner ?|précisions=Cette citation provient d'une revue dirigée par [[André Breton]].}}
{{Réf Article|titre=''Les Champs Magnétiques|'' partie I La Glace sans tain »|auteur=[[André Breton]]/Philippe Soupault|publication=Littérature|numéro=8|date=Octobre 1919|page=7}}
 
{{citation|citation=Suspendues à nos bouches, les jolies expressions trouvées dans les lettres n'ont visiblement rien à craindre des diabolos de nos coeurs, qui nous reviennent de si haut que leurs coups sont incomptables.|précisions=Cette citation provient d'une revue dirigée par [[André Breton]].}}
{{Réf Article|titre=''Les Champs Magnétiques|'' partie I La Glace sans tain »|auteur=[[André Breton]]/Philippe Soupault|publication=Littérature|numéro=8|date=Octobre 1919|page=8}}
 
{{citation|citation=C'est à la lueur d'un fil de platine que l'on traverse cette gorge bleuâtre au fond de laquelle séjournent des cadavres d'arbres rompus et d'où monte l'odeur de créosote qu'on dit bonne pour la santé.|précisions=Cette citation provient d'une revue dirigée par [[André Breton]].}}
{{Réf Article|titre=''Les Champs Magnétiques|'' partie I La Glace sans tain »|auteur=[[André Breton]]/Philippe Soupault|publication=Littérature|numéro=8|date=Octobre 1919|page=8}}
 
{{citation|citation=Je ris, tu ris, il rit, nous rions aux larmes en élevant le ver que les ouvriers veulent tuer. On a le calembour aux lèvres et des chansons étroites.|précisions=Cette citation provient d'une revue dirigée par [[André Breton]].}}
{{Réf Article|titre=''Les Champs Magnétiques|'' partie I La Glace sans tain »|auteur=[[André Breton]]/Philippe Soupault|publication=Littérature|numéro=8|date=Octobre 1919|page=9}}
 
{{citation|citation=Un jour, on verra deux grandes ailes obscurcir le ciel et il suffira de se laisser étouffer dans l'odeur musquée de partout.|précisions=Cette citation provient d'une revue dirigée par [[André Breton]].}}
{{Réf Article|titre=''Les Champs Magnétiques|'' partie I La Glace sans tain »|auteur=[[André Breton]]/Philippe Soupault|publication=Littérature|numéro=8|date=Octobre 1919|page=9}}
 
{{citation|citation=Les deux ou trois invités retirent leur cache-col. Quand les liqueurs pailletées ne leur feront plus une assez belle nuit dans la gorge, ils allumeront le réchaud à gaz.|précisions=Cette citation provient d'une revue dirigée par [[André Breton]].}}
{{Réf Article|titre=''Les Champs Magnétiques|'' partie I La Glace sans tain »|auteur=[[André Breton]]/Philippe Soupault|publication=Littérature|numéro=8|date=Octobre 1919|page=9}}
 
{{citation|citation=Ce qui nous sépare de la vie est bien autre chose que cette petite flamme courant sur l'amiante comme une plante sablonneuse. Nous ne pensons pas non plus à la chanson envolée des feuilles d'or d'électroscope qu'on trouve dans certains chapeaux haut de forme, bien que nous portions en société un de ceux-là.|précisions=Cette citation provient d'une revue dirigée par [[André Breton]].}}
{{Réf Article|titre=''Les Champs Magnétiques|'' partie I La Glace sans tain »|auteur=[[André Breton]]/Philippe Soupault|publication=Littérature|numéro=8|date=Octobre 1919|page=9}}
 
{{citation|citation=Vous voyez ce grand arbre où les animaux vont se regarder : il y a des siècles que nous lui versons à boire. Son gosier est plus sec que la paille et la cendre y a des dépôts immenses.|précisions=Cette citation provient d'une revue dirigée par [[André Breton]].}}
{{Réf Article|titre=''Les Champs Magnétiques|'' partie I La Glace sans tain »|auteur=[[André Breton]]/Philippe Soupault|publication=Littérature|numéro=8|date=Octobre 1919|page=9}}
 
{{citation|citation=Tout le monde peut y passer dans ce couloir sanglant où sont accrochés nos péchés, tableaux délicieux, où le gris domine cependant.|précisions=Cette citation provient d'une revue dirigée par [[André Breton]].}}
{{Réf Article|titre=''Les Champs Magnétiques|'' partie I La Glace sans tain »|auteur=[[André Breton]]/Philippe Soupault|publication=Littérature|numéro=8|date=Octobre 1919|page=10}}
 
{{citation|citation=« Tu sais que ce soir il y a un crime vert à commettre. Comme tu ne sais rien, mon pauvre ami. Ouvre cette porte toute grande, et dis-toi qu'il fait complètement nuit, que le jour est mort pour la dernière fois. »|précisions=Cette citation provient d'une revue dirigée par [[André Breton]].}}
{{Réf Article|titre=''Les Champs Magnétiques|'' partie I La Glace sans tain »|auteur=[[André Breton]]/Philippe Soupault|publication=Littérature|numéro=8|date=Octobre 1919|page=10}}
 
{{citation|citation=Ce sont des plantes de toute beauté plutôt mâles que femelles et souvent les deux à la fois. Elles ont tendance à s'enrouler bien des fois avant de s'éteindre fougères. Les plus charmantes se donnent la peine de nous calmer avec des mains de sucre et le printemps arrive. Nous n'espérons pas les retirer des couches souterraines avec les différentes espèces de poissons. Ce plat ferait bon effet sur toutes les tables. C'est dommage que nous n'ayons plus faim.|précisions=Cette citation provient d'une revue dirigée par [[André Breton]].}}
{{Réf Article|titre=''Les Champs Magnétiques|'' partie I La Glace sans tain »|auteur=[[André Breton]]/Philippe Soupault|publication=Littérature|numéro=8|date=Octobre 1919|page=10}}
 
== D'autres auteurs le concernant ==
=== [[Louis Aragon]], ''Littérature'' n°8, 1919 ===
{{citation|citation=Il cultivait dans des verres d'eau ces oignons cendrés dont naissent les belles jonquilles. Un jour la fleur qui s'ouvrit fut, comme une flèche indicatrice, un revolver braqué.|précisions=Cette citation provient d'une revue dirigée par [[André Breton]]. Elle expose les propos critiques de [[Louis Aragon]] dans une rubrique qu'il lui avait été attribuée dans ce numéro. Il avait choisi notamment de commenter le recueil ''Rose des Vents'' de Philippe Soupault dont il est question ici.}}
{{Réf Article|titre=Livres Choisis|titre, de la contribution=Philippe Soupault — ''Rose des Vents''|auteur=[[Louis Aragon]]|publication=Littérature|numéro=8|date=Octobre 1919|page=30}}
 
{{citation|citation=Pour se retrouver lui-même, il lui suffisait de revenir s'accouder aux marbres des cafés dont on suit d'un oeil idiot les veines jolîment entrelacées. Là, les mots entendus prennent des inflexions subites et on lit par désoeuvrement les inscriptions de porcelaine des vitres qui tournent le dos.|précisions=Cette citation provient d'une revue dirigée par [[André Breton]]. Elle expose les propos critiques de [[Louis Aragon]] dans une rubrique qu'il lui avait été attribuée dans ce numéro. Il avait choisi notamment de commenter le recueil ''Rose des Vents'' de Philippe Soupault dont il est question ici.}}
{{Réf Article|titre=Livres Choisis|contribution=, Philippe Soupault — ''Rose des Vents''|auteur=[[Louis Aragon]]|publication=Littérature|numéro=8|date=Octobre 1919|page=30}}
 
[[Catégorie:Homme]]
[[Catégorie:Naissance en 1897]]
[[Catégorie:Décès en 1990]]
[[Catégorie:Personnalité française]]
[[Catégorie:Poète]]
[[Catégorie:Surréalisme]]
[[Catégorie:Dadaïsme]]