« Alfred de Musset » : différence entre les versions

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== CitationsD'autres surauteurs A.le de Mussetconcernant ==
{{Citation|citation=Est-ce que ta haute destinée te faisait peur ? Est-ce que l'esprit de Dieu était passé devant toi sous des traits trop sévères ? L'ange de la poésie, qui rayonne à sa droite, s'était penché sur ton berceau pour te baiser au front ; mais tu fus effrayé sans doute de voir si près de toi le géant aux ailes de feu. Tes yeux ne purent soutenir l'éclat de sa face, et tu t'enfuis pour lui échapper. A peine assez fort pour marcher, tu voulus courir à travers les dangers de la vie, embrassant avec ardeur toutes ses réalités et leur demandant asile et protection contre les terreurs de ta vision sublime et terrible. Comme Jacob, tu luttas contre elle, et comme lui tu fus vaincu. Au milieu des fougueux plaisirs où tu cherchais vainement ton refuge, l'esprit mystérieux vint te réclamer et te saisir. Il fallait que tu fusses poète, tu l'as été en dépit de toi-même.}}
{{réf Livre|auteur=[[George Sand]]/Alfred de Musset|titre=Le Roman de Venise|éditeur=Grasset|section=George Sand — Venise, 1er mai 1834|année=1904|année d'origine=2004|page=244}}
 
{{Citation|citation=Musset est de ceux qui d'emblée, passent les bornes et plaident coupable. Race de Caïn, et pas seulement par convention byronienne. Un cannibale, au fond, cet éphèbe dandy, cet enfant perdu, qui ne va pas tarder à s'asseoir au festin, pour finir dévoré par sa légende ? Mais d'abord, et comme elle aussi, un vrai théâtre en liberté à soi tout seul.}}
{{Citation|citation= Les pièces de Musset ont un tremblé spécial. Funambule sur son fil, la barre penche, le funambule s'arrête, la pièce va-t-elle tomber dans le mélodrame ? Non, elle repart, légère. Et, juste à la fin, quand nous nous sommes persuadés que nous aurons bientôt assisté à une comédie légère, voici le drame, comme une flèche. Quelle grâce, vraiment.
{{réf Livre|auteur=[[George Sand]]/Alfred de Musset|titre=Le Roman de Venise|éditeur=Grasset|section=Préface de José-Luis Diaz|année=1904|année d'origine=2004|page=17}}
}}
{{réf Livre|auteur=Charles Dantzig|titre=Dictionnaire égoïste de la littérature française|éditeur=Grasset|année=2005|page=595-596}}
 
{{Citation|citation= Les pièces de Musset ont un tremblé spécial. Funambule sur son fil, la barre penche, le funambule s'arrête, la pièce va-t-elle tomber dans le mélodrame ? Non, elle repart, légère. Et, juste à la fin, quand nous nous sommes persuadés que nous aurons bientôt assisté à une comédie légère, voici le drame, comme une flèche. Quelle grâce, vraiment.}}
{{réf Livre|auteur=[[Charles Dantzig]]|titre=Dictionnaire égoïste de la littérature française|éditeur=Grasset|année=2005|page=595-596}}
 
{{Citation|citation= Musset crée ses proverbes plutôt que d'en prendre d'existants : ''On ne badine pas avec l'amour'', ça n'existait pas avant lui, pas plus qu'''Il faut qu'une porte soit ouverte ou fermée''. Et c'est très habile, car cela donne au public l'impression de déjà connaître l'œuvre.}}
{{réf Livre|auteur=[[Charles Dantzig]]|titre=Dictionnaire égoïste de la littérature française|éditeur=Grasset|année=2005|page=596}}