« Alfred de Musset » : différence entre les versions

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'''[[w:Alfred de Musset|Alfred de Musset]]''' (1810-1857) est un poète, auteur dramatique et romancier français.
 
== ''OnCitations nepropres badine pas avecà l'amour''auteur ==
=== ''Les caprices de Marianne '', 1833 ===
{{Loupe|Les caprices de Marianne}}
 
=== ''On ne badine pas avec l'amour'', 1834 ===
{{citation|1=
{{personnage|Perdican}} : Adieu, Camille, retourne à ton couvent, et lorsqu'on te fera de ces récits hideux qui t'ont empoisonnée, réponds ce que je vais te dire : Tous les hommes sont menteurs, inconstants, faux, bavards, hypocrites, orgueilleux et lâches, méprisables et sensuels ; toutes les femmes sont perfides, artificieuses, vaniteuses, curieuses et dépravées ; le monde n'est qu'un égout sans fond où les phoques les plus informes rampent et se tordent sur des montagnes de fange ; mais il y a au monde une chose sainte et sublime, c'est l'union de deux de ces êtres si imparfaits et si affreux. On est souvent trompé en amour, souvent blessé et souvent malheureux ; mais on aime, et quand on est sur le bord de sa tombe, on se retourne pour regarder en arrière ; et on se dit : " J'ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois, mais j'ai aimé. C'est moi qui ai vécu, et non pas un être factice créé par mon orgueil et mon ennui. " ''(Il sort.)''}}
{{Réf Livre|titre=On ne badine pas avec l'amour|auteur=Alfred de Musset|éditeur= Bordas|année=1995|ISBN=2-04-028166-8|page=26|acte=II|scène=5|s=}}
 
=== ''La Nuit de Mai'', 1835 ===
{{citation|1=<poem>{{personnage|La Muse}} : Les plus désespérés sont les chants les plus beaux,
Et j'en sais d'immortels qui sont de purs sanglots.
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{{Réf Livre|titre=Poésies Nouvelles|auteur=Alfred de Musset|éditeur= poésies/ Gallimard|année=1976|page=247}}
 
=== ''Une Soirée perdue'', 1840 ===
{{citation|citation=<poem>Ah! j'oserais parler, si je croyais bien dire,
J'oserais ramasser le fouet de la satyre,
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{{Réf Livre|titre=Poésies Nouvelles|auteur=Alfred de Musset|éditeur= poésies/ Gallimard|année=1976|page=345}}
 
=== ''Sur la paresse'', 1842 ===
{{citation|citation=<poem>Oui, j’écris rarement, et me plais de le faire.
Non pas que la paresse en moi soit ordinaire,
Mais, sitôt que je prends la plume à ce dessein,
Je crois prendre en galère une rame à la main.</poem>}}
{{réf Article|titre=Sur la paresse|auteur=Alfred de Musset|publication=Revue des Deux Mondes|volume=4ème série, tome 29,|date=1842|page=117|s=Sur la paresse}}
{{réf Article
|titre=Sur la paresse
|auteur=Alfred de Musset
|publication=Revue des Deux Mondes
|volume=4ème série, tome 29,
|date=1842
|page=117
|s=Sur la paresse
}}
 
=== ''Poésies nouvelles '', 1850 ===
 
{{citation|citation=<poem>L'hypocrisie est morte ; on ne croit plus aux prêtres;
== ''Les caprices de Marianne '' ==
{{Loupe|Les caprices de Marianne}}
 
== ''Poésies nouvelles '' ==
{{citation|citation=<poem>L'hypocrisie est morte; on ne croit plus aux prêtres;
Mais la vertu se meurt, on ne croit plus à Dieu.
Le noble n'est plus fier du sang de ses ancêtres ;
Mais il le prostitue au fond d'un mauvais lieu.
On ne mutile plus la pensée et la scène,
On a mis au plein vent l'intelligence humaine ;
Mais le peuple voudra des combats de taureau.
Quand on est pauvre et fier, quand on est riche et triste,
On n'est plus assez fou pour se faire trappiste ;
Mais on fait comme Escousse, on allume un réchaud.</poem>|précisions=Le dernier vers concerne [[Victor Escousse]].}}
{{Réf Livre|titre=Poésies nouvelles|auteur=Alfred de Musset|éditeur=Charpentier, Libraire-Éditeur|année=1867|page=19, vers 551 à 560|section=Rolla}}
</poem>
 
|précisions=Dernier vers à propos de [[Victor Escousse]].}}
=== ''Le Roman de Venise'', 1904 (avec [[George Sand]]) ===
{{Réf Livre|titre=Poésies nouvelles
{{Citation|citation=<poem>Tu me disais toujours, voilà toute ma vie revenue, il faut me traiter en convalescente, je vais renaître, et en disant cela, tu écrivais ton testament.
|auteur=Alfred de Musset
Moi, je me disais : voilà ce que je ferai ; je la prendrai avec moi, pour aller dans une prairie ; je lui montrerai les feuilles qui poussent, les fleurs qui s'aiment, le soleil qui échauffe tout dans l'horizon plein de vie ; je l'assoirai sur du jeune chaume, elle écoutera, et elle comprendra bien ce que disent tous ces oiseaux, toutes ces rivières avec les harmonies du monde — elle reconnaîtra tous ces milliers de frères, et moi pour l'un d'entre eux ; elle nous pressera sur son coeur ; elle deviendra blanche comme un lys, et elle prendra racine dans la sève du monde tout-puissant.</poem>}}
|éditeur=Charpentier, Libraire-Éditeur
{{réf Livre|auteur=[[George Sand]]/Alfred de Musset|titre=Le Roman de Venise|éditeur=Grasset|section=Alfred de Musset à [[George Sand]] — Lettre écrite au crayon — Paris, février 1835|année=1904|année d'origine=2004|page=431}}
|année=1867
 
|page=19, vers 551 à 560
{{Citation|citation=Retenez ceci : il n'y a de bon, de vrai, de gai, de triste, d'aimable, de variable, de désirable, de potable, de chantable, de célébrable, d'idolâtrable, que le delta qui existe depuis la ceinture d'une femme jusqu'à ses jarretières. La [...] motte est faite en triangle, il est clair que c'est le symbole de la divinité. On dit que Mme Sand est à Baden. Si vous la voyez, dites-lui que je l'aime de tout mon coeur, que c'est encore la femme la plus femme que j'aie jamais connue, et que je donnerais toutes mes maîtresses au diable pour être cocu de sa façon.}}
|section=Rolla}}
{{réf Livre|auteur=[[George Sand]]/Alfred de Musset|titre=Le Roman de Venise|éditeur=Grasset|section=Alfred de Musset à Alfred Tattet — Paris, 3 août 1835|année=1904|année d'origine=2004|page=470}}
 
== D'autres auteurs le concernant ==