« Chant » : différence entre les versions
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{{citation|citation=Feliciano, avec un talent musical plutôt moyen, était l'incarnation du chant érotisé. Dans sa voix, je sentais comme le contact d'une main, comme le frôlement d'une bouche — Dieu me pardonne, je sentais comme le don de sa chair, trouble et juteuse émanation de ce qu'il y avait de plus charmant dans son corps. Je finis par me taire, engourdi par cet épanchement liquoreux.}}
{{Réf Livre|titre=Porporino ou les mystères de Naples|auteur=[[Dominique Fernandez]]|éditeur=Grasset|collection=Les Cahiers Rouges|année=1974|année d'origine=1974|page=171|section=Gourmandise|partie=II « Les pauvres de Jésus-Christ
=== Le chant dans la poésie ===
==== Jean Pellerin, ''Le bouquet inutile'' ====
{{citation|citation=<poem>
<center>''La grosse dame chante''</center>
Manger le pianiste ? Entrer dans le Pleyel ?
Que va faire la dame énorme? L'on murmure...
Elle racle sa gorge et bombe son armure :
La dame va chanter. </poem>}}
{{Réf Livre|titre de la contribution=Ode
|auteur de la contribution=Jean Pellerin
|titre=Anthologie de la poésie française du XXè siècle
|auteur=Michel Décaudin (Ed.)
|éditeur=Gallimard
|collection=Poésie
|année=1983
|page=202}}
==Essayistes, critiques, moralistes==
=== [[Joseph Joubert]], ''Pensées'' ===
{{citation|Tout bruit modulé n’est pas un chant, et toutes les voix qui exécutent de beaux airs ne chantent pas.
}}
{{Réf Livre
|titre= Pensées
|auteur= Joseph Joubert
|éditeur= Librairie Vve Le Normant
|année= 1850
|page= 24
|année d'origine=~1780-1824
|tome=2
|s=Pensées
}}
===Galoppe d'Onquaire, ''Hommes et bêtes'', 1862===
{{citation|citation=Qu'ont de commun, je vous prie, toutes ces afféteries de pose, geste, de modulations mignardes, tous ces gargarismes de trilles et de cadences vieillottes, tous ces ridicules tours de force de la glotte qui ne sont que les grossiers artifices d'une impuissance mal déguisée ? (…) Quand vous aurez chanté toutes les fadeurs de Quinault compliqué de Dorat, est-ce que vous aurez chanté autre chose que les sottes inepties du cœur humain ?... Voyons, la main sur la conscience, chanteur que vous êtes, est-ce qu'à la sortie d'une soirée où vous avez affiché votre voix d'eunuque, vos minauderies de femme vaporeuse et votre chevelure de coiffeur, vous ne vous prenez pas à rougir de votre dégénérescence physique et morale ?}}
{{Réf Livre|titre=Hommes et bêtes
|auteur=Jean Hyacinthe Adonis Galoppe (dit Galoppe d'Onquaire)
|éditeur=Amyot
|année=1862
|page=63
}}
[[Catégorie:Musique]]
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