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Ne vaut-il pas mieux tomber aux mains d'un meurtrier que dans les rêves d'une femme en chaleur ?</poem>}}
{{Réf Livre|titre=Ainsi parlait Zarathoustra|auteur=[[Friedrich Nietzsche]]|éditeur=Le Livre de Poche|collection=Les Classiques de Poche|année=1972|année=1885|page=72|partie=I|chapitre=« De la chasteté »|traducteur=Georges-Arthur Goldschmidt|ISBN=978-2-253-00675-6}}
 
===[[Albert Caraco]], ''Bréviaire du chaos'', 1999===
 
{{citation|Les villes, que nous habitons, sont les écoles de la mort, parce qu'elles sont inhumaines. Chacune est devenue le carrefour de la rumeur et du relent, chacune devenant un chaos d'édifices, où nous nous entassons par millions, en perdant nos raisons de vivre.}}
{{Réf Livre|titre=Bréviaire du chaos|auteur=Albert Caraco|éditeur={{w|L'Âge d'Homme (édition)|L'Âge d'Homme}}|Collection=Amers|année=1999|page=9|ISBN=2-8251-0989-4}}
{{Choisie citation du jour
|puce=*
|année=2010
|mois=juin
|jour=27
|commentaire=
|}}
 
 
 
== La ville vue par les poètes et les musiciens ==
 
=== [[Charles Baudelaire]], ''Petits poèmes en prose'', 1869 ===
 
{{citation|Mais voici bien autre chose. Descendons un peu plus bas. Contemplons un de ces êtres mystérieux, vivant, pour ainsi dire, des déjections des grandes villes; car il y a de singuliers métiers, le nombre en est immense. J'ai quelquefois pensé avec terreur qu'il y avait des métiers qui ne comportaient aucune joie, des métiers sans plaisir, des fatigues sans soulagement, des douleurs sans compensation, je me trompais. Voici un homme chargé de ramasser les débris d'une journée de la capitale. Tout ce que la grande cité a rejeté, tout ce qu'elle a perdu, tout ce qu'elle a dédaigné, tout ce qu'elle a brisé, il le catalogue, il le collectionne. Il compulse les archives de la débauche, le capharnaum des rebuts. Il fait un triage, un choix intelligent; il ramasse, comme un avare un trésor, les ordures qui, remâchées par la divinité de l'Industrie, deviendront des objets d'utilité ou de jouissance.}}
{{Réf Livre
|titre=Petits poèmes en prose – Les Paradis artificiels
|auteur=Charles Baudelaire
|éditeur=Michel Levy Frères
|année=1869
|page=357-358
|s=Petits Poèmes en prose}}
 
=== [[Claude Debussy]], ''Monsieur Croche et autres écrits'', 1901-1914 ===
{{citation|citation=Il me fallut quitter cette joie tranquille [de la campagne] et revenir, poussé par cette superstition des villes qui fait que tant d'hommes aiment encore mieux y être broyés que de ne pas faire partie de ce « mouvement » dont ils sont d'ailleurs les douloureux et inconscients rouages.}}
{{Réf Livre|titre=Monsieur Croche et autres écrits
|auteur=Claude Debussy
|éditeur=Gallimard
|année=1987
|page=54-55
|année d'origine=1901-1914
}}
 
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