« Boris Vian » : différence entre les versions

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{{citation|citation=Dans la vie, l'essentiel est de porter sur tout des jugements a priori. Il apparaît en effet que les masses ont tort, et les individus toujours raison. Il faut se garder d'en déduire des règles de conduite : elles ne doivent pas avoir besoin d'être formulées pour qu'on les suive. Il y a seulement deux choses : c'est l'amour, de toutes les façons, avec de jolies filles, et la musique de la Nouvelle-Orléans ou de Duke Ellington. Le reste devrait disparaître, car le reste est laid, et les quelques pages de démonstration qui suivent tirent toute leur force du fait que l'histoire est entièrement vraie, puisque je l'ai imaginée d'un bout à l'autre. Sa réalisation matérielle proprement dite consiste essentiellement en une projection de la réalité, en atmosphère biaisée et chauffée, sur un plan de référence irrégulièrement ondulé et présentant de la distorsion. On le voit, c'est un procédé avouable, s'il en fut.}}
{{Réf Livre|titre=Boris Vian|auteur=Claire Julliard|éditeur=Folio|collection=Biographies|section=L'écume et la Nausée|numéro=105|année=2007|année d'origine=2007|page=27|ISBN=978-2-07-031963-3}}
 
{{citation|citation=[...] A la Bastille, si vous jouez autre chose que de l'accordéon, vous vous faites tuer. Aux Champs-Elysées, soit vous jouez autre chose que de la musique douce, soit vous vous faites tuer. Et dans les autres endroits, en général, si vous jouez autre chose que de sambas, vous vous faites tuer. Il ne reste guère que Saint-Germain-des-Prés.}}
{{Réf Livre|titre=Boris Vian|auteur=Claire Julliard|éditeur=Folio|collection=Biographies|section=Histoires de caves|numéro=8|année=2007|année d'origine=2007|page=155|ISBN=978-2-07-031963-3}}
 
{{citation|citation=A quoi bon soulever des montagnes quand il est si simple de passer par-dessus ?}}
{{Réf Livre|titre=Boris Vian|auteur=Claire Julliard|éditeur=Folio|collection=Biographies|section=Le retour de Vernon Sullivan|numéro=8|année=2007|année d'origine=2007|page=185|ISBN=978-2-07-031963-3}}
 
{{citation|citation=Il n'y a pas de littérature érotique. Ou plus précisément [...] toute littérature peut être considérée comme érotique. [...] Et oui, la vérité est là... il n'y a de littérature érotique que dans l'esprit de l'érotomane.|précisions=La citation ne figure qu'en partie dans la biographie.}}
{{Réf Livre|titre=Boris Vian|auteur=Claire Julliard|éditeur=Folio|collection=Biographies|section=Boris Vian, le malentendu|numéro=8|année=2007|année d'origine=2007|page=202|ISBN=978-2-07-031963-3}}
 
== D'autres auteurs le concernant ==
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{{citation|citation=Pour le père de Chloé et de Colin, l'Amérique est avant tout la patrie du jazz qui insuffle à son texte des volutes de phrases sinueuses et bleutées.}}
{{Réf Livre|titre=Boris Vian|auteur=Claire Julliard|éditeur=Folio|collection=Biographies|section=L'écume et la Nausée|numéro=105|année=2007|année d'origine=2007|page=27105|ISBN=978-2-07-031963-3}}
 
{{citation|citation=L'insolite est une composante essentielle du récit : les objets ont une âme (les disques à « l'âme spiralée » attendent d'être joués), les souris aux moustaches noires sont douées de raison. On a dit de ''L'Ecume des jours'', avec parfois une moue dédaigneuse, que c'était le surréalisme dans la rue. [[André Breton]] et son groupe avaient toujours manifesté une franche aversion à l'égard du roman. Boris Vian ne s'est jamais réclamé du mouvement surréaliste, mais il est imprégné de cette atmosphère onirique prônée par ses instigateurs et l'on retrouve également sa vision distordue du monde dans ses quelques peintures.}}
{{Réf Livre|titre=Boris Vian|auteur=Claire Julliard|éditeur=Folio|collection=Biographies|section=L'écume et la Nausée|numéro=8|année=2007|année d'origine=2007|page=106|ISBN=978-2-07-031963-3}}
 
{{citation|citation=Le nénuphar qui croît dans les poumons de Chloé confère au roman une tonalité mélancolique et fantastique à la fois. La découverte de la fleur blanche, virginale, symbole de la féminité offerte, reste une énigme.}}
{{Réf Livre|titre=Boris Vian|auteur=Claire Julliard|éditeur=Folio|collection=Biographies|section=L'écume et la Nausée|numéro=8|année=2007|année d'origine=2007|page=108|ISBN=978-2-07-031963-3}}
 
{{citation|citation=<poem>Le luxe, pour lui, ne consiste pas à s'acheter des châteaux et des terres « là où il y a de la place » :
« Ca, c'est un luxe de paysan enrichi, un luxe de gagne-petit. Non... Le luxe, ce serait d'acheter les immeubles de tout un côté de l'avenue de l'Opéra et de les raser, puis de les remplacer par un énorme champ de pois de senteur avec, au milieu, une maisonnette extrêmement confortable, mais d'une seule chambre. »
Le luxe selon Boris, c'est « l'imagination au pouvoir », et non l'argent au service du conformisme. Pour cet éternel rêveur, souvent au seuil de la banqueroute, les belles voitures d'antan vont symboliser sa conception de la beauté et du raffinement.</poem>}}
{{Réf Livre|titre=Boris Vian|auteur=Claire Julliard|éditeur=Folio|collection=Biographies|section=Rouleur de mécaniques|numéro=8|année=2007|année d'origine=2007|page=27|ISBN=978-2-07-031963-3}}
 
{{citation|citation=Boris, dont les écrits érotiques se résumeront à cinq ou six poèmes salaces et à un conte, « Drencula », y exprime, une fois pour toutes, sa vision du sujet. Car Boris Vian n'a jamais aimé la pornographie.}}
{{Réf Livre|titre=Boris Vian|auteur=Claire Julliard|éditeur=Folio|collection=Biographies|section=Boris Vian, le malentendu|numéro=8|année=2007|année d'origine=2007|page=199|ISBN=978-2-07-031963-3}}
 
{{citation|citation=<poem>Toujours ce prix de la Pléiade qui ne passe pas ? Sans doute mais, avec le recul, Boris a révisé sa conception des prix. Comme l'atteste sa description du « concurrent », dépeint comme un cochon lors de concours agricoles :
« Dès qu'il est primé par le jury, le concurrent est félicité, photographié, pesé et mesuré, on lui demande d'exprimer ce qu'il ressent par le canal d'organes spécialisés de grand format, et il précise généralement ce qu'il entend faire des sous qu'on lui donne pour sa tirelire ; acheter une bauge plus large, un véhicule qui lui évite de remuer seul son poids considérable, des ornements corporels de couleurs diverses, etc. Il ne se doute pas, le pauvrelet, qu'au moment de son couronnement, le président du jury, par le truchement d'un organe analogue à l'aiguillon de la guêpe Polybia Brasiliensis, lui a injecté dans la patte, sous le couvert de la lui serrer, un liquide paralysant à plus ou moins lointaine échéance et qui garantit son impuissance future. »</poem>}}
{{Réf Livre|titre=Boris Vian|auteur=Claire Julliard|éditeur=Folio|collection=Biographies|section=Vivre dans un dé à coudre|numéro=8|année=2007|année d'origine=2007|page=251|ISBN=978-2-07-031963-3}}
 
{{interprojet|w=Boris Vian}}