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{{citation|citation=Le passage du stade de dissociation au stade d'association est marqué par une sorte de frisson spirituel qu'on baptise du terme très vague d' ''inspiration''.}}
{{Réf Livre|titre=Littératures|auteur=Vladimir Nabokov|éditeur=Robert Laffont|année=2010|année d'origine=1980|page=492|collection=Bouquins|partie=Littératures I|section=L'Art de la littérature et le bon sens}}
 
==== Nikolaï Gogol (1809-1852) — « Le manteau » (1842) ====
{{citation|citation=Vous commencerez par l'alphabet, les labiales, les linguales, les dentales, les lettres qui bourdonnent, frelon, bourdon et mouche tsé-tsé. Une des voyelles vous fera dire : « Euh ! » Vous vous sentirez mentalement courbatu et endolori après votre première déclinaison de pronoms personnels. Je ne vois pourtant pas d'autre façon d'accéder à Gogol (ou d'ailleurs à n'importe quel autre écrivain russe). Comme toutes les grandes réussites littéraires, son oeuvre est un phénomène de langage et non d'idées.}}
{{Réf Livre|titre=Littératures|auteur=Vladimir Nabokov|éditeur=Robert Laffont|année=2010|année d'origine=1980|page=602|collection=Bouquins|partie=Littératures II|section=Nikolaï Gogol (1809-1852) — « Le manteau » (1842)}}
 
==== Ivan Tourguéniev (1818-1883) ====
{{citation|citation=La Russie de cette époque n'était qu'un immense rêve : les masses dormaient – au sens figuré ; les intellectuels, eux, passaient des nuits blanches – au sens littéral – assis à bavarder ou simplement à méditer jusqu'à cinq heures du matin, puis ils allaient faire un tour. Il était bien vu de se jeter tout habillé sur son lit avant de sombrer das un profond sommeil et de se lever d'un bond. En général, les jeunes filles de Tourguéniev excellent dans l'art de sauter du lit pour plonger dans leur crinoline, s'asperger le visage d'eau froide et se précipiter dans le jardin, aussi fraîches que des roses, vers l'inévitable rendez-vous sous la tonnelle.}}
{{Réf Livre|titre=Littératures|auteur=Vladimir Nabokov|éditeur=Robert Laffont|année=2010|année d'origine=1980|page=607|collection=Bouquins|partie=Littératures II|section=Ivan Tourguéniev (1818-1883)}}
 
{{citation|citation=Avant d'aller en Allemagne, Roudine avait étudié à l'université de Moscou. Un de ses amis nous parle ainsi de leur jeunesse : « Une demi-douzaine de jeunes gens, une seule et unique chandelle de suif [...], le thé le meilleur marché, de vieux biscuits secs [...], mais nos regards flamboient, nos joues sont empourprées, notre coeur bat [...] et nous parlons de Dieu, de la Vérité, de l'Avenir et l'Humanité, de la Poésie – nous disons parfois des sottises, mais qu'importe ! »}}
{{Réf Livre|titre=Littératures|auteur=Vladimir Nabokov|éditeur=Robert Laffont|année=2010|année d'origine=1980|page=607|collection=Bouquins|partie=Littératures II|section=Ivan Tourguéniev (1818-1883)}}
 
==== Anton Tchekhov (1860-1904) ====
{{citation|citation=Ce que nous voyons dans toutes les nouvelles de Tchekhov, c'est un homme qui trébuche – mais s'il trébuche, c'est qu'il regarde les étoiles.}}
{{Réf Livre|titre=Littératures|auteur=Vladimir Nabokov|éditeur=Robert Laffont|année=2010|année d'origine=1980|page=826|collection=Bouquins|partie=Littératures II|section=Anton Tchekhov (1860-1904)}}
 
{{citation|citation=Je recommande vivement de lire aussi souvent que possible les livres de Tchekhov (même dans les traductions qu'ils ont subies) et de rêver au fil de leurs pages, car c'est pour cela qu'ils ont été écrits.}}
{{Réf Livre|titre=Littératures|auteur=Vladimir Nabokov|éditeur=Robert Laffont|année=2010|année d'origine=1980|page=827|collection=Bouquins|partie=Littératures II|section=Anton Tchekhov (1860-1904)}}
 
== D'autres auteurs le concernant ==