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L''''[[w:écriture|écriture]]''' est un système de représentation graphique d’une langue, au moyen de signes inscrits ou dessinés sur un support, et permet l'échange d'informations sans le support de la voix.
 
== Art ==
== Citations audiovisuelles ==
=== Propos de théoriciens de l'art ===
=== Clara et Robert Kuperberg, Emission, 2006 ===
==== Nicolas Schöffer, ''La Théorie des miroirs'', 1981 ====
{{Citation|citation=La morale en écriture n'est que l'esquisse de nos propres actes immoraux.}}
{{citation|Écrire, c'est se révéler, ou encore révéler les images renvoyées par nos propres miroirs découvrant à la fois nos trésors cachés {{- -|c'est-à-dire nous-même}} et les reflets de notre environnement tels que nous les captons.}}
{{Réf Émission|auteur=Clara et Robert Kuperberg|émission=American Dog|diffuseur=Arte|date=16 novembre 2006}}
{{Réf Livre|titre=La Théorie des miroirs|auteur=Nicolas Schöffer|éditeur=Belfond|année=1982|ISBN=2-7144-1466-4|page=123}}
 
== Enseignement ==
=== Cours de littérature ===
==== [[Vladimir Nabokov]], ''Littératures'', 1941-1958 ====
{{citation|citation=L'art d'écrire est un art très futile s'il n'implique pas avant tout l'art de voir le monde comme un potentiel de fiction.}}
{{Réf Livre|titre=Littératures|auteur=[[Vladimir Nabokov]]|éditeur=Robert Laffont|traducteur=Hélène Pasquier|année=2010|année d'origine=1980|page=XXII36|collection=Bouquins|partie=Littératures I|section=PréfaceBons delecteurs Cécileet Guilbertbons — Les ruses du professeur Nabokovécrivains}}
 
== Discours ==
=== Propos de romanciers ===
==== [[Orhan Pamuk]], Discours de réception du [[:Catégorie:Lauréat du Prix Nobel de littérature|prix Nobel de littérature]], 2006 ====
{{citation|citation=Pour moi, être écrivain, c'est découvrir patiemment, au fil des années, la seconde personne, cachée, qui vit en nous, et un monde qui sécrète notre seconde vie : l'écriture m'évoque en premier lieu, non pas les romans, la poésie, la tradition littéraire, mais l'homme qui, enfermé dans une chambre, se replie sur lui-même, seul avec les mots, et jette, ce faisant, les fondations d'un nouveau monde.}}
{{Réf Pub|nom=Orhan Pamuk|date=7 décembre 2006|lieu=à Stockholm|source=[http://abonnes.lemonde.fr/cgi-bin/ACHATS/ARCHIVES/archives.cgi?ID=9d3f46c449d5b7dc248139280d9469c64326665fe62c6805 Le Monde]|parution=}}
 
== Littérature ==
=== Critique ===
==== [[Roland Barthes]], ''L'empire des signes'',1970 ====
{{citation|L'écriture est précisément cet acte qui unit dans le même travail ce qui ne pourrait être saisi ensemble dans le seul espace plat de la représentation.}}
{{réf Livre|titre=L'empire des signes|auteur=Roland Barthes|année=1980|éditeur=Flammarion|page=22|année d'origine=1970|collection=Champs}}
 
{{citation|[...] le trait excluant ici la rature ou la reprise (puisque le caractère est tracé alla prima), aucune invention de la gomme ou de ses substituts (la gomme, objet emblématique du signifié que l'on voudrait bien effacer ou dont, tout au moins, on voudrait bien alléger, amincir la plénitude ; mais en face de chez nous, du côté de l'Orient, pourquoi des gommes, puisque le miroir est vide ?).}}
{{réf Livre|titre=L'empire des signes|auteur=Roland Barthes|année=1980|éditeur=Flammarion|page=116|année d'origine=1970|collection=Champs}}
 
==== [[Michel Leiris]], ''Langage tangage ou Ce que les mots me disent'', 1985 ====
{{Citation|citation=''La Règle du jeu'' : dont les quatres tomes, si longs à rédiger que leur établissement m'occupa depuis les approches de l'âge mûr jusqu'à un point déjà avancé de ma vieillesse, illustrent à merveille cette ironie : avoir prétendu écrire pour arriver à mieux vivre et n'avoir au bout du compte mené à peu près rien d'autre qu'une vie d'écrivain.}}
{{Réf Livre|référence=Langage tangage/Gallimard-L'Imaginaire|page=139|cacher titre|cacher auteur|cacher année|cacher isbn}}
 
{{Citation|citation=Pas de plaisir d'écrire si, sachant d'avance ce que l'on a à dire et n'ayant pas à inventer la manière de le dire, on procède à coup sûr.}}
{{Réf Livre|référence=Langage tangage/Gallimard-L'Imaginaire|page=141|cacher titre|cacher auteur|cacher année|cacher isbn}}
 
==== Cécile Guilbert, ''Les ruses du professeur Nabokov'', 2010 ====
{{citation|citation=Après tout, si aucune activité n'est plus individualisée, asociale et « séparée » que l'écriture ou la lecture, c'est précisément en quoi celles-ci communiquent : par cette nervure intime d'un échange proprement érotique s'instaurant entre un auteur et un lecteur dont désirs et solitudes dialoguent, s'infusent, rêvassent à travers du langage chargé de sens tandis que des délices de sensations et d'émotions s'échangent entre eux dans le silence. D'ailleurs, un grand écrivain est toujours un grand lecteur, et l'excellent lecteur est aussi rare que lui. La seule différence, c'est que si le style suppose une singularité d'expression unique prohibant par définition l'enseignement de normes et canons sous peine de déchoir dans cette contradiction vivante qu'indique le vocable d'« art officiel », lire s'apprend. Mieux encore : l'art littéraire est ce miroir d'excellence par lequel le lecteur peut devenir une sorte d'artiste lui-même en tant que recréateur de l'oeuvre.|précisions=Cécile Guilbert préfaçant la réédition de 2010 des cours de littérature européenne de [[Vladimir Nabokov]], professés entre 1941 et 1958 dans plusieurs universités américaines et réunis sous le titre ''Littératures''.}}
{{Réf Livre|titre=Littératures|auteur=[[Vladimir Nabokov]]|éditeur=Robert Laffont|année=2010|année d'origine=1980|page=XXII|collection=Bouquins|partie=|section=Préface de Cécile Guilbert — Les ruses du professeur Nabokov}}
 
=== CitationsÉcrits littérairesintimes ===
=== L'écriture dans les écrits intimes ===
==== Sei Shōnagon, ''Notes de chevet'', 1001-1010 ====
{{citation|Quand j'aperçois un encrier malpropre, poudreux, un bâton d'encre que l'on a frotté sans soin et usé d'un seul côté, cela me fait une impression désagréable. Je déteste également voir une personne prendre, avec une pince de bambou, un bâton d'encre qui a beaucoup servi.}}
{{Réf Livre|titre=Notes de chevet|auteur=Sei Shōnagon|éditeur=Gallimard/Unesco|année=2007 |année d'origine=1001-1010|page=243-244|ISBN=|traducteur=André Beaujard}}
 
=== L'écriture en poésiePoésie ===
==== Georges De Brebeuf, ''La Pharsale de Lucain'', 1670 ====
{{citation|citation=<poem>
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{{Réf Livre|titre=Confessions d'un traître|auteur=Albert Bensoussan|éditeur=Presses Universitaires de Rennes|année=1995|page=107}}
 
=== L'écriture dans les romansRoman ===
==== [[Charles Robert Maturin]], ''Melmoth — L'homme errant'', 1820 ====
{{citation|citation=<poem>D'un côté, l'on voyait des colonnes chargées de caractères hiéroglyphiques ; de l'autre, des pierres qui portaient les marques d'un pouvoir irrésistible. Mortels, disait ce pouvoir, vous tracez avec le ciseau, je n'écris qu'avec le feu.</poem>}}
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{{Réf Livre|titre=Leviathan|auteur=Paul Auster|éditeur=Le livre de Poche|année=1993|page=73|traducteur=Christine Le Boeuf}}
 
== Médias ==
=== Propos d'écrivains critiques ===
=== Journaux ===
==== [[Roland Barthes]], ''L'empire des signes'',1970 ====
{{citation|L'écriture est précisément cet acte qui unit dans le même travail ce qui ne pourrait être saisi ensemble dans le seul espace plat de la représentation.}}
{{réf Livre|titre=L'empire des signes|auteur=Roland Barthes|année=1980|éditeur=Flammarion|page=22|année d'origine=1970|collection=Champs}}
 
{{citation|[...] le trait excluant ici la rature ou la reprise (puisque le caractère est tracé alla prima), aucune invention de la gomme ou de ses substituts (la gomme, objet emblématique du signifié que l'on voudrait bien effacer ou dont, tout au moins, on voudrait bien alléger, amincir la plénitude ; mais en face de chez nous, du côté de l'Orient, pourquoi des gommes, puisque le miroir est vide ?).}}
{{réf Livre|titre=L'empire des signes|auteur=Roland Barthes|année=1980|éditeur=Flammarion|page=116|année d'origine=1970|collection=Champs}}
 
==== [[Michel Leiris]], ''Langage tangage ou Ce que les mots me disent'', 1985 ====
{{Citation|citation=''La Règle du jeu'' : dont les quatres tomes, si longs à rédiger que leur établissement m'occupa depuis les approches de l'âge mûr jusqu'à un point déjà avancé de ma vieillesse, illustrent à merveille cette ironie : avoir prétendu écrire pour arriver à mieux vivre et n'avoir au bout du compte mené à peu près rien d'autre qu'une vie d'écrivain.}}
{{Réf Livre|référence=Langage tangage/Gallimard-L'Imaginaire|page=139|cacher titre|cacher auteur|cacher année|cacher isbn}}
 
{{Citation|citation=Pas de plaisir d'écrire si, sachant d'avance ce que l'on a à dire et n'ayant pas à inventer la manière de le dire, on procède à coup sûr.}}
{{Réf Livre|référence=Langage tangage/Gallimard-L'Imaginaire|page=141|cacher titre|cacher auteur|cacher année|cacher isbn}}
 
==== Cécile Guilbert, ''Les ruses du professeur Nabokov'', 2010 ====
{{citation|citation=Après tout, si aucune activité n'est plus individualisée, asociale et « séparée » que l'écriture ou la lecture, c'est précisément en quoi celles-ci communiquent : par cette nervure intime d'un échange proprement érotique s'instaurant entre un auteur et un lecteur dont désirs et solitudes dialoguent, s'infusent, rêvassent à travers du langage chargé de sens tandis que des délices de sensations et d'émotions s'échangent entre eux dans le silence. D'ailleurs, un grand écrivain est toujours un grand lecteur, et l'excellent lecteur est aussi rare que lui. La seule différence, c'est que si le style suppose une singularité d'expression unique prohibant par définition l'enseignement de normes et canons sous peine de déchoir dans cette contradiction vivante qu'indique le vocable d'« art officiel », lire s'apprend. Mieux encore : l'art littéraire est ce miroir d'excellence par lequel le lecteur peut devenir une sorte d'artiste lui-même en tant que recréateur de l'oeuvre.|précisions=Cécile Guilbert préfaçant la réédition de 2010 des cours de littérature européenne de [[Vladimir Nabokov]], professés entre 1941 et 1958 dans plusieurs universités américaines et réunis sous le titre ''Littératures''.}}
{{Réf Livre|titre=Littératures|auteur=[[Vladimir Nabokov]]|éditeur=Robert Laffont|année=2010|année d'origine=1980|page=XXII|collection=Bouquins|partie=|section=Préface de Cécile Guilbert — Les ruses du professeur Nabokov}}
 
=== Propos de romanciers ===
==== [[Orhan Pamuk]], Discours de réception du [[:Catégorie:Lauréat du Prix Nobel de littérature|prix Nobel de littérature]], 2006 ====
{{citation|citation=Pour moi, être écrivain, c'est découvrir patiemment, au fil des années, la seconde personne, cachée, qui vit en nous, et un monde qui sécrète notre seconde vie : l'écriture m'évoque en premier lieu, non pas les romans, la poésie, la tradition littéraire, mais l'homme qui, enfermé dans une chambre, se replie sur lui-même, seul avec les mots, et jette, ce faisant, les fondations d'un nouveau monde.}}
{{Réf Pub|nom=Orhan Pamuk|date=7 décembre 2006|lieu=à Stockholm|source=[http://abonnes.lemonde.fr/cgi-bin/ACHATS/ARCHIVES/archives.cgi?ID=9d3f46c449d5b7dc248139280d9469c64326665fe62c6805 Le Monde]|parution=}}
 
==== [[J. M. G. Le Clézio]], Interview, 2011 ====
{{citation|A la question « Pourquoi écrivez vous ? », la plus belle réponse à mes yeux est celle que fit Pa Kin : « Parce que la belle vie est trop courte. » J'avais trouvé cela merveilleux, car écrire, c'est vivre d'autres vies, ajouter des vies à la belle vie, qui n'est plus si courte que ça...}}
{{réf Article|titre=Le Clézio : « Je suis un indigné de l'Afrique » |auteur=Interview par Valérie Marin la Meslée|publication=Le Point|numéro=2041|date=27 Octobre 2011|page=101|ISSN=}}
 
=== Télévision ===
== Citations philosophiques ==
==== Clara et Robert Kuperberg, Emission, 2006 ====
{{Citation|citation=La morale en écriture n'est que l'esquisse de nos propres actes immoraux.}}
{{Réf Émission|auteur=Clara et Robert Kuperberg|émission=American Dog|diffuseur=Arte|date=16 novembre 2006}}
 
== Philosophie ==
=== [[Voltaire]], ''Dictionnaire philosophique'', 1764 ===
{{Citation|citation=L'écriture est la peinture de la voix.|précisions=(Voir la parenté de cette citation avec celle de Brébeuf).}}
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{{citation|Quand un ouvrage sent la lime, c’est qu’il n’est pas assez poli ; s’il sent l’huile, c’est qu’on a trop peu veillé.}}
{{Réf Livre|titre= Pensées|auteur= Joseph Joubert|éditeur= Librairie Vve Le Normant|année= 1850|page= 101|année d'origine=~1780-1824|tome=2|s=Pensées}}
 
== Propos de théoriciens de l'art ==
=== Nicolas Schöffer, ''La Théorie des miroirs'', 1981 ===
{{citation|Écrire, c'est se révéler, ou encore révéler les images renvoyées par nos propres miroirs découvrant à la fois nos trésors cachés {{- -|c'est-à-dire nous-même}} et les reflets de notre environnement tels que nous les captons.}}
{{Réf Livre|titre=La Théorie des miroirs|auteur=Nicolas Schöffer|éditeur=Belfond|année=1982|ISBN=2-7144-1466-4|page=123}}