« Civilisation » : différence entre les versions
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*l'état auquel sont parvenues quelques cultures dans l'histoire de l'humanité.
== Cinéma ==
=== Claude Lelouch, ''[[L'aventure c'est l'aventure]]'', 1972 ===▼
{{citation|citation={{Personnage|Jacques}} : Le chemin le plus court pour aller de la barbarie à la décadence passe par la civilisation.}}▼
{{Réf Film|titre=[[w:L'aventure c'est l'aventure|L'aventure c'est l'aventure]]|auteur=[[w:Claude Lelouch|Claude Lelouch]]|date=1972|acteur=[[w:Jacques Brel|Jacques Brel]]}}▼
== Économie ==
{{citation|citation=Cependant, les crimes de l'extrême civilisation sont, certainement, plus atroces que ceux de l'extrême barbarie par le fait de leur raffinement, de la corruption qu'ils supposent, et de leur degré supérieur d'intellectualité.}} ▼
=== Essai ===
==== Bernard Nadoulek, ''L'épopée des civilisations : Le choc des civilisations n'aura pas lieu'',
{{citation|Malgré la purification ethnique, malgré les intégrismes de tout bord, malgré le terrorisme, la guerre des civilisations n'aura pas lieu pour des raisons qui sont à la fois historiques, géographiques et identitaires. Première raison, les différences culturelles ne sont jamais les causes des guerres, qui ont toujours des objectifs beaucoup plus concrets, économiques ou politiques. En revanche, le discours sur les civilisations est le plus souvent utilisé pour justifier l'invasion, la colonisation, la captation des richesses, la domination politique et, surtout, la supériorité du vainqueur. [...] La deuxième raison, "géographique", est que les guerres qui ont une dimension ethnique, religieuse ou identitaire ont le plus souvent lieu entre membres d'une même civilisation ou entre peuples vivant en situation de proximité. Ce n'est pas l'étranger lointain qu'on assasine, c'est son propre voisin. [...] Enfin la troisième raison [...] est que, dans ce type de conflit, répétons-le : ce n'est pas l'étranger qu'on assassine, c'est son voisin, son semblable, celui qui nous ressemble à un point tel que les repères sont brouillés, un voisin tellement proche qu'on risque de ne plus faire la différence entre "eux" et "nous". [...] C'est lorsque le semblable joue le rôle de bouc émissaire que la violence est la plus grande [...]. S'il y a des guerres de civilisations, ce sont des guerres internes à chaque civilisation.}} ▼
{{Réf Livre|titre=L'épopée des civilisations|auteur=Bernard Nadoulek|éditeur=Editions d'Organisation |année=2005|page=20-21}}
==
=== Cours de littérature européenne ===
==== [[Vladimir Nabokov]], ''Littératures'', 1941-1958 ====
{{citation|citation=L'authentique, l'innocent, le bon, n'est jamais ''pochlost''. On peut affirmer qu'un homme simple et non civilisé est rarement, sinon jamais, un ''pochlost'', car le « pochlisme » sous-entend le vernis de la civilisation.}}
{{Réf Livre|titre=Littératures|auteur=Vladimir Nabokov|éditeur=Robert Laffont|traducteur=Marie-Odile Fortier-Masek|année=2010|année d'origine=1980|page=896|collection=Bouquins|partie=Littératures II|Des philistins et du philistinisme}}
== Histoire ==
{{citation|La « pureté ethnique » [...] est, en général, stérile et limitée dans ses aptitude. Les peuples issus de mélanges sont au contraire en général plus riches et plus féconds du point de vue de la civilisation et des institutions. Le croisement des hommes est une source de progrès.}}
{{réf Livre|auteur=[[:w: Jacques Le Goff|
▲|titre=L'europe expliquée aux jeunes
== Littérature ==
▲== ''L'épopée des civilisations : Le choc des civilisations n'aura pas lieu'', de [[Bernard Nadoulek]] ==
=== Nouvelle ===
==== [[Jules Barbey d'Aurevilly]], ''Les Diaboliques'', 1874 ====
▲{{citation|Malgré la purification ethnique, malgré les intégrismes de tout bord, malgré le terrorisme, la guerre des civilisations n'aura pas lieu pour des raisons qui sont à la fois historiques, géographiques et identitaires. Première raison, les différences culturelles ne sont jamais les causes des guerres, qui ont toujours des objectifs beaucoup plus concrets, économiques ou politiques. En revanche, le discours sur les civilisations est le plus souvent utilisé pour justifier l'invasion, la colonisation, la captation des richesses, la domination politique et, surtout, la supériorité du vainqueur. [...] La deuxième raison, "géographique", est que les guerres qui ont une dimension ethnique, religieuse ou identitaire ont le plus souvent lieu entre membres d'une même civilisation ou entre peuples vivant en situation de proximité. Ce n'est pas l'étranger lointain qu'on assasine, c'est son propre voisin. [...] Enfin la troisième raison [...] est que, dans ce type de conflit, répétons-le : ce n'est pas l'étranger qu'on assassine, c'est son voisin, son semblable, celui qui nous ressemble à un point tel que les repères sont brouillés, un voisin tellement proche qu'on risque de ne plus faire la différence entre "eux" et "nous". [...] C'est lorsque le semblable joue le rôle de bouc émissaire que la violence est la plus grande [...]. S'il y a des guerres de civilisations, ce sont des guerres internes à chaque civilisation.}}
▲{{citation|citation=Cependant, les crimes de l'extrême civilisation sont, certainement, plus atroces que ceux de l'extrême barbarie par le fait de leur raffinement, de la corruption qu'ils supposent, et de leur degré supérieur d'intellectualité.}}
{{Réf Livre|titre=Les Diaboliques|auteur=[[Jules Barbey d'Aurevilly]]|éditeur=Gallimard|année=2003|page=296|ISBN=2-07-030275-X|année d'origine=1874|collection=Folio classique}}
▲== ''[[L'aventure c'est l'aventure]]'' ==
▲{{citation|citation={{Personnage|Jacques}} : Le chemin le plus court pour aller de la barbarie à la décadence passe par la civilisation.}}
▲{{Réf Film|titre=[[w:L'aventure c'est l'aventure|L'aventure c'est l'aventure]]
{{interprojet|wikt=civilisation|w=Civilisation}}
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