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Clelie Mascaret (discussion | contributions)
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L’'''[[w:État|État]]''' est une entité gouvernant l’organisation d'un pays, dont la structure est juridique, qui est délimité par des frontières territoriales et constitué d’institutions lui assurant un pouvoir suprême (la souveraineté).
 
== CitationsHistoire politique ==
 
=== Apocryphe attribuée à [[Louis XIV]]===
{{Citation|citation=L'État, c'est moi.}}
{{Réf Livre|titre=France Under Mazarin|auteur=James Breck Perkins|éditeur=G.P. Putnam's Son|année=1886|page=280}}
|auteur=James Breck Perkins
|éditeur=G.P. Putnam's Son
|année=1886
|page=280}}
 
=== [[Louis XIV]], Sur son lit de mort, 1715 ===
{{Citation|citation=Je m’en vais, mais l’État demeurera toujours.|précisions=Prononcé sur son lit de mort}}
{{Réf Livre|titre=Histoire Des Idees Politiques|auteur=Jean Touchard|éditeur=Presses Universitaires de France|année=1959|page=342}}
|auteur=Jean Touchard
|éditeur=Presses Universitaires de France
|année=1959
|page=342}}
 
=== [[Frédéric BastiatLénine]], ''JournalL'État et desla débatsRévolution'', 18481917 ===
{{Citation|citation=L’État est l'organisation spéciale d’un pouvoir ; c'est l’organisation de la violence destinée à mater une certaine classe
|précisions=Originalement dans ''L'État et la Révolution''}}
{{Réf Livre|titre=Précis historique et théorique de marxisme-léninisme|page=347|auteur=Jean Roux|éditeur=Laffont|année=1969}}
 
{{Citation|citation=Tandis que l'État existe, pas de liberté ; quand règnera la liberté, il n'y aura plus d'État.
|précisions=Originalement dans ''L'État et la Révolution''}}
{{Réf Livre|titre=Dictionnaire des citations politiques, 4e édition|auteur=Damien Bécoq|éditeur=Lulu.com|année=2007|ISBN=2748600266|page=80}}
 
== Médias ==
=== Presse ===
==== [[Frédéric Bastiat]], ''Journal des débats'', 1848 ====
{{Citation|citation=L’État, c'est la grande fiction à travers laquelle tout le monde s’efforce de vivre aux dépens de tout le monde.}}
{{Réf Livre|titre=Œuvres complètes de Frédéric Bastiat, mises en ordre|auteur=[[Frédéric Bastiat]]|éditeur=Guillaumin et Cie|année=1854|page=332}}
{{Réf Livre|titre=Journal des débats |auteur=[[Frédéric Bastiat]]|éditeur=Guillaumin|année= 25 septembre 1848|page=330|tome=4|année d'origine= 1848}}
|auteur=Frédéric Bastiat
|éditeur=Guillaumin et Cie
|année=1854
|page=332}}
{{Réf Livre|titre=Journal des débats
|auteur=Frédéric Bastiat
|éditeur=Guillaumin
|année= 25 septembre 1848
|page=330
|tome=4
|année d'origine= 1848}}
 
== Littérature ==
=== Écrit intime ===
==== [[Jean de Pange]], ''Journal'' t.I, 1927-1930 ====
{{citation|citation=[...] l'Etat est peu de chose, notre lien avec lui est toujours révocable, ce qui compte, c'est le clan, le petit groupe d'hommes liés entre eux par des attaches héréditaires et tenant au sol par la même racine nourricière. |original=|langue=français|précisions=}}
{{Réf Article|titre=Le comte Jean de Pange, défenseur du régionalisme et théoricien du fédéralisme européen|auteur=[[Jean de Pange]] cité par Laurent Schang|publication={{w|Nouvelles de Synergies européennes}}|numéro=41|date=juillet-août 1999 |page=15|ISSN=1370-1290}}
 
== Philosophie ==
=== [[John Stuart Mill]], ''De la liberté'', 1859 ===
{{citation|La valeur d'un État, à la longue, c'est la valeur des individus qui le composent ; et un État qui sacrifie les intérêts de ''leur'' élévation intellectuelle à un peu plus d'art administratif - ou à l'apparence qu'en donne la pratique - dans le détail des affaires ; un État qui rapetisse les hommes pour en faire des instruments dociles entre ses mains, même en vue de bienfaits, un tel État s'apercevra qu'avec de petits hommes ; rien de grand ne saurait s'accomplir, et que la perfection de la machine à laquelle il a tout sacrifié n'aboutit finalement à rien, faute de cette puissance vitale qu'il lui a plu de proscrire pour faciliter le jeu de la machine.}}
{{réf Livre|titre=De la liberté|auteur=[[John Stuart Mill]]|éditeur=Gallimard|collection=Folio|année=1990|ISBN=2-07-032536-9|page=145|}}
 
=== [[Friedrich Nietzsche]], ''[[w:Ainsi parlait Zarathoustra|Ainsi parlait Zarathoustra]]'', 1885 ===
{{citation|citation=L'État, c'est le plus froid des monstres froids. Il est froid même quand il ment ; et voici le mensonge qui s'échappe de sa bouche : « Moi, l'État, je suis le peuple. »}}
{{Réf Livre|titre=Ainsi parlait Zarathoustra|auteur=[[Friedrich Nietzsche]]|éditeur=Flammarion|collection=GF-Flammarion|année=1969|page=87|partie=I|chapitre=« De la nouvelle idole »|traducteur=Geneviève Bianquis|ISBN=2-08-070881-3}}
{{Réf Livre|titre=Ainsi parlait Zarathoustra
|auteur=Friedrich Nietzsche
|éditeur=Flammarion
|collection=GF-Flammarion
|année=1969
|page=87
|partie=I
|chapitre=« De la nouvelle idole »
|traducteur=Geneviève Bianquis
|ISBN=2-08-070881-3}}
 
{{citation|citation=<poem>Des destructeurs sont ceux qui tendent des pièges pour des multitudes et les appellent l'Etat : ils suspendent au-dessus d'eux un glaive et cent appétits.
Là où le peuple existe encore, il ne comprend pas l'Etat et il le hait comme un mauvais oeil et comme un péché contre les coutumes et les droits.</poem>}}
{{Réf Livre|titre=Ainsi parlait Zarathoustra|auteur=[[Friedrich Nietzsche]]|éditeur=Le Livre de Poche|collection=Les Classiques de Poche|année=1972|page=66|partie=I|chapitre=« De la nouvelle idole »|traducteur=Georges-Arthur Goldschmidt|ISBN=978-2-253-00675-6}}
{{Réf Livre|titre=Ainsi parlait Zarathoustra
|auteur=Friedrich Nietzsche
|éditeur=Le Livre de Poche
|collection=Les Classiques de Poche
|année=1972
|page=66
|partie=I
|chapitre=« De la nouvelle idole »
|traducteur=Georges-Arthur Goldschmidt
|ISBN=978-2-253-00675-6}}
 
{{citation|citation=<poem>Il naît beaucoup trop d'humains : pour ceux qui sont en trop, on a inventé l'Etat !
Regardez donc comme il les attire, ces trop-nombreux ! Comme il les ingurgite, et mâche et remâche !</poem>}}
{{Réf Livre|titre=Ainsi parlait Zarathoustra|auteur=[[Friedrich Nietzsche]]|éditeur=Le Livre de Poche|collection=Les Classiques de Poche|année=1972|page=66|partie=I|chapitre=« De la nouvelle idole »|traducteur=Georges-Arthur Goldschmidt|ISBN=978-2-253-00675-6}}
{{Réf Livre|titre=Ainsi parlait Zarathoustra
|auteur=Friedrich Nietzsche
|éditeur=Le Livre de Poche
|collection=Les Classiques de Poche
|année=1972
|page=66
|partie=I
|chapitre=« De la nouvelle idole »
|traducteur=Georges-Arthur Goldschmidt
|ISBN=978-2-253-00675-6}}
 
{{citation|citation=<poem>J'appelle Etat le lieu où sont tous ceux qui boivent du poison, qu'ils soient bons ou mauvais ; Etat, l'endroit où ils se perdent tous, les bons et les méchants ; Etat, le lieu où le lent suicide de tous s'appelle — « la vie ».</poem>}}
{{Réf Livre|titre=Ainsi parlait Zarathoustra|auteur=[[Friedrich Nietzsche]]|éditeur=Le Livre de Poche|collection=Les Classiques de Poche|année=1972|page=67|partie=I|chapitre=« De la nouvelle idole »|traducteur=Georges-Arthur Goldschmidt|ISBN=978-2-253-00675-6}}
{{Réf Livre|titre=Ainsi parlait Zarathoustra
|auteur=Friedrich Nietzsche
|éditeur=Le Livre de Poche
|collection=Les Classiques de Poche
|année=1972
|page=67
|partie=I
|chapitre=« De la nouvelle idole »
|traducteur=Georges-Arthur Goldschmidt
|ISBN=978-2-253-00675-6}}
 
{{citation|citation=<poem>Là où cesse l'Etat, c'est là que commence l'homme, celui qui n'est pas superflu : là commence le chant de ce qui est nécessaire, la mélodie unique et irremplaçable.</poem>}}
{{Réf Livre|titre=Ainsi parlait Zarathoustra|auteur=[[Friedrich Nietzsche]]|éditeur=Le Livre de Poche|collection=Les Classiques de Poche|année=1972|page=69|partie=I|chapitre=« De la nouvelle idole »|traducteur=Georges-Arthur Goldschmidt|ISBN=978-2-253-00675-6}}
{{Réf Livre|titre=Ainsi parlait Zarathoustra
|auteur=Friedrich Nietzsche
|éditeur=Le Livre de Poche
|collection=Les Classiques de Poche
|année=1972
|page=69
|partie=I
|chapitre=« De la nouvelle idole »
|traducteur=Georges-Arthur Goldschmidt
|ISBN=978-2-253-00675-6}}
 
=== [[Friedrich Engels]], ''La Guerre Civile en France'', 1891 ===
{{Citation|Mais, en réalité, l'État n'est rien d'autre qu'un appareil pour opprimer une classe par un autre, et cela, tout autant dans la république démocratique que dans la monarchie...}}
{{Réf Livre|titre=Sur la Commune de Paris|auteur=Marx, Engel, Lénine|éditeur=Les Éditions du Progrès|année=1971|page=19|section=[http://www.marxists.org/francais/engels/works/1891/03/fe18910318.htm#sdfootnote3anc Introduction à ''La Guerre Civile en France'', 1891]}}
{{Réf Livre|titre=Sur la Commune de Paris
|auteur=Marx, Engel, Lénine
|éditeur=Les Éditions du Progrès
|année=1971
|page=19
|section=[http://www.marxists.org/francais/engels/works/1891/03/fe18910318.htm#sdfootnote3anc Introduction à ''La Guerre Civile en France'', 1891]}}
 
=== [[Lénine]], ''L'État et la Révolution'', 1917 ===
{{Citation|citation=L’État est l'organisation spéciale d’un pouvoir ; c'est l’organisation de la violence destinée à mater une certaine classe
|précisions=Originalement dans ''L'État et la Révolution''}}
{{Réf Livre|titre=Précis historique et théorique de marxisme-léninisme
|page=347
|auteur=Jean Roux
|éditeur=Laffont
|année=1969}}
 
{{Citation|citation=Tandis que l'État existe, pas de liberté ; quand règnera la liberté, il n'y aura plus d'État.
|précisions=Originalement dans ''L'État et la Révolution''}}
{{Réf Livre|titre=Dictionnaire des citations politiques, 4e édition
|auteur=Damien Bécoq
|éditeur=Lulu.com
|année=2007
|ISBN=2748600266
|page=80}}
 
=== [[Max Weber]], ''Le Savant et le Politique'', 1919 ===
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|original=Staat ist diejenige menschliche Gemeinschaft, welche innerhalb eines bestimmten Gebietes […] das Monopol legitimer physischer Gewaltsamkeit für sich (mit Erfolg) beansprucht.|langue=de}}
{{Réf Livre|titre=Le Savant et le Politique|auteur=Max Weber|éditeur=Union générale d’éditions|année=1963|page=125|ISBN=2-264-00209-3|traducteur=Julien Freund, Eugène Fleischmann, Éric de Dampierre|collection=10/18|titre de la contribution=Le métier et la vocation de savant|auteur de la contribution=[[Max Weber]]|année de la contribution=1919}}
 
=== [[Jean de Pange]], ''Journal'' t.I, 1927-1930 ===
{{citation|citation=[...] l'Etat est peu de chose, notre lien avec lui est toujours révocable, ce qui compte, c'est le clan, le petit groupe d'hommes liés entre eux par des attaches héréditaires et tenant au sol par la même racine nourricière.
|original=
|langue=français
|précisions=
}}
{{Réf Article
|titre=Le comte Jean de Pange, défenseur du régionalisme et théoricien du fédéralisme européen
|auteur=[[Jean de Pange]] cité par Laurent Schang
|publication={{w|Nouvelles de Synergies européennes}}
|numéro=41
|date=juillet-août 1999
|page=15
|ISSN=1370-1290}}
 
=== [[Paul Valéry]], ''La France veut la liberté'', 1938 ===
{{Citation|citation=Si l'État est fort, il nous écrase ; s'il est faible, nous périssons}}
{{Réf Livre|titre=La France veut la liberté|auteur=[[Paul Valéry]]|éditeur=Plon|année=1938|page=xxiv}}
|auteur=Paul Valéry
|éditeur=Plon
|année=1938
|page=xxiv}}
 
=== [[Jacques Guigou]], ''L'institution résorbée'', 2001 ===
{{Citation|citation=Avec la fin du cycle historique de la modernité, avec l’épuisement de la contradiction capital-travail, tend également à disparaître le vaste processus d’autonomisation d’une sphère spécifique de l’action politique, celle de l’État, du pouvoir d’État : État-empire, État-royal tout d’abord, puis État-nation, puis État-providence-démocratique et État-ouvrier-bureaucratique.}}
{{Réf Livre|titre=L'institution résorbée|auteur=[[Jacques Guigou]]|éditeur=l'impliqué|année=2001|page=6|ISBN=2-906623-09-01}}
|auteur=Jacques Guigou
|éditeur=l'impliqué
|année=2001
|page=6
|ISBN=2-906623-09-01}}
 
== Religion ==
=== [[Benoît XVI]], ''Deus caritas est'', 2005 ===
=== Encyclique ===
==== [[Benoît XVI]], ''Deus caritas est'', 2005 ====
{{Citation|citation=Nous n’avons pas besoin d’un État qui régente et domine tout, mais au contraire d’un État qui reconnaisse et qui soutienne, dans la ligne du principe de subsidiarité, les initiatives qui naissent des différentes forces sociales, et qui associent spontanéité et proximité avec les hommes ayant besoin d’aide.}}
{{Réf Pub|nom=Deus Caritas Est, 28|date=25 janvier 2005|lieu=Vatican|source=[http://www.vatican.va/holy_father/benedict_xvi/encyclicals/documents/hf_ben-xvi_enc_20051225_deus-caritas-est_fr.html site du Vatican]|parution=|auteur=Benoît XVI}}
{{Réf Pub|nom=Deus Caritas Est, 28
|date=25 janvier 2005
|lieu=Vatican
|source=[http://www.vatican.va/holy_father/benedict_xvi/encyclicals/documents/hf_ben-xvi_enc_20051225_deus-caritas-est_fr.html site du Vatican]
|parution=
|auteur=Benoît XVI}}
 
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