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L''''[[w:humanité|humanité]]''' est un terme qui désigne à la fois l'ensemble des êtres humains de manière descriptive, et l'unité constitutive du groupe humain de manière évaluative.
 
== CitationsCinéma ==
=== Jean Halain, ''[[Fantômas]]'', 1964 ===
{{citation|L'Humanité, quel merveilleux spectacle de marionnettes ! Comment pourrais-je m'ennuyer ?}}
{{Réf Film|titre=Fantomas|auteur=Jean Halain|date=1964|acteur=[[w:Raymond Pellegrin|Raymond Pellegrin]]}}
 
=== [[Térence]]Claude Lelouch, ''Heauton[[L'aventure Timoroumenosc'est l'aventure]]'', 163 av. J.C.1972 ===
{{citation|citation={{Personnage|Jacques}} : Souriez, d'autant que le rire est le propre de l'homme, tout de même.<br />{{Personnage|Aldo}} : C'est pas à toi, cette phrase.<br />{{Personnage|Jacques}} : Non, mais ça fait plaisir à entendre.}}
{{citation|citation=Rien de ce qui est humain ne m'est étranger.
{{Réf Film|titre=[[w:L'aventure c'est l'aventure|L'aventure c'est l'aventure]]|auteur=[[w:Claude Lelouch|Claude Lelouch]]|date=1972|acteur=[[w:Aldo Maccione|Aldo Maccione]], [[w:Jacques Brel|Jacques Brel]]}}
|original=Homo sum: humani nil a me alienum puto.
|langue=la}}
{{réf Livre|titre de la contribution=Heauton Timoroumenos|année de la contribution=163 av. JC
|référence=Collection des Universités de France, Térence, Tome II/Paris Les Belles Lettres|cacher auteur|cacher année
|page=23|acte=1|scène=1|vers=77}}
{{Choisie citation du jour|année=2008|mois=avril|jour=15}}
 
{{citation|citation={{Personnage|Lino}} : Tout homme libre ne devra avoir ni travail, ni famille, ni patrie.}}
=== Jean-Jacques Rousseau, ''[[w:Les Rêveries du promeneur solitaire|Les Rêveries du promeneur solitaire]]'', 1782 ===
{{Réf Film|titre=[[w:L'aventure c'est l'aventure|L'aventure c'est l'aventure]]|auteur=[[w:Claude Lelouch|Claude Lelouch]]|date=1972|acteur=[[w:Lino Ventura|Lino Ventura]]}}
{{citation|citation=<poem>Après m'être longtemps tourmenté sans succès il fallu bien prendre haleine. Cependant j'espérais toujours, je me disais : un aveuglement si stupide, une si absurde prétention ne saurait gagner tout le genre humain. Il y a des hommes de sens qui ne partagent pas ce délire, il y a des âmes justes qui détestent la fourberie et les traîtres. Cherchons, je trouverai peut-être enfin un homme, si je le trouve ils sont confondus. J'ai cherché vainement, je ne l'ai point trouvé. La ligue est universelle, sans exception, sans retour et je suis sûr d'achever mes jours dans cette affreuse proscription sans jamais en pénétrer le mystère.</poem>}}
{{Réf Livre|titre=Rêveries du promeneur solitaire
|auteur=Jean-Jacques Rousseau
|éditeur=Le Livre de Poche
|collection=Classiques
|année=2001
|page=154
|section=Huitième Promenade
|ISBN=978-2-253-160991}}
 
== Ethnographie ==
=== [[Charles Robert Maturin]], ''Melmoth — L'homme errant'', 1820 ===
=== [[Claude Lévi-Strauss]], ''Tristes Tropiques'', 1955 ===
{{citation|citation=<poem>Un temps viendra où, par ennui, vous éprouverez autant de désir d'entendre ces cris qu'ils vous inspirent aujourd'hui d'horreur ; vous guetterez le délire de votre voisin, comme vous feriez d'une représentation théâtrale. Tout sentiment d'humanité sera éteint en vous ; les fureurs de ces misérables seront à la fois pour vous une torture et un divertissement.</poem>}}
{{citation|L'humanité s'installe dans la mono-culture ; elle s'apprête à produire la civilisation en masse, comme la betterave. Son ordinaire ne comportera plus que ce plat.}}
{{Réf Livre|titre=Melmoth — L'homme errant
{{Réf Livre|référence=Tristes Tropiques/Pocket-Terre humaine|page=37}}
|auteur=Charles Robert Maturin
|traducteur=Jacqueline Marc-Chadourne
|éditeur=Phébus
|collection=''Libretto''
|année=1996
|année d'origine=1820
|page=87
|section=Histoire de Stanton
|ISBN=978-2-85-940553-3}}
 
== Littérature ==
{{citation|citation=<poem>— Cieux immortels ! Qu'est-ce que l'homme ? Un être qui possède l'ignorance, mais non l'instinct de l'animal le plus faible ! Il est comme l'oiseau : lorsque tu poses sur lui ta main, ô toi que je n'ose appeler Père, il frissonne et jette des cris, bien que cette douce pression n'ait d'autre but que de le ramener vers sa cage et, pour fuir la crainte légère qui lui trouble les sens, il se précipite dans le piège tendu à sa vue, où sa captivité est sans espoir !</poem>}}
=== Critique ===
{{Réf Livre|titre=Melmoth — L'homme errant
==== Michèle Le Dœuff & Margaret LLasera, ''Voyage dans la pensée baroque'', 1983 ====
|auteur=Charles Robert Maturin
{{Citation|citation=En d'autres termes, la morale de l'humanité se pose en s'opposant au sentiment d'appartenance à un groupe restreint (cité, nation, patrie): elle prononce l'extension du sentiment de communauté à l'espèce tout entière. [[Henri Bergson|Bergson]] dirait qu'elle prescrit le passage de la moralité close (réglant des rapports de réciprocité à l'intérieur d'un groupe restreint) à la morale ouverte (devoirs à l'égard de quiconque).|original=|langue=}}
|traducteur=Jacqueline Marc-Chadourne
{{Réf Livre|titre=Voyage dans la pensée baroque in la Nouvelle Atlantide (Préface)|auteur={{w|Michèle Le Dœuff}} et Margaret LLasera|éditeur=Payot|année=1983|traducteur=|page=127}}
|éditeur=Phébus
|collection=''Libretto''
|année=1996
|année d'origine=1820
|page=587
|section=Histoire des amants
|ISBN=978-2-85-940553-3}}
 
=== Écrit intime ===
=== [[Friedrich Nietzsche]], ''[[w:Ainsi parlait Zarathoustra|Ainsi parlait Zarathoustra]]'', 1885 ===
==== [[Jean-Jacques Rousseau]], ''[[w:Les Rêveries du promeneur solitaire|Les Rêveries du promeneur solitaire]]'', 1782 ====
{{citation|citation=<poem>Là où cesse l'Etat, c'est là que commence l'homme, celui qui n'est pas superflu : là commence le chant de ce qui est nécessaire, la mélodie unique et irremplaçable.</poem>}}
{{citation|citation=Après m'être longtemps tourmenté sans succès il fallu bien prendre haleine. Cependant j'espérais toujours, je me disais : un aveuglement si stupide, une si absurde prétention ne saurait gagner tout le genre humain. Il y a des hommes de sens qui ne partagent pas ce délire, il y a des âmes justes qui détestent la fourberie et les traîtres. Cherchons, je trouverai peut-être enfin un homme, si je le trouve ils sont confondus. J'ai cherché vainement, je ne l'ai point trouvé. La ligue est universelle, sans exception, sans retour et je suis sûr d'achever mes jours dans cette affreuse proscription sans jamais en pénétrer le mystère.}}
{{Réf Livre|titre=Ainsi parlait Zarathoustra
{{Réf Livre|titre=Rêveries du promeneur solitaire|auteur=[[Jean-Jacques Rousseau]]|éditeur=Le Livre de Poche|collection=Classiques|année=2001|page=154|section=Huitième Promenade|ISBN=978-2-253-160991}}
|auteur=Friedrich Nietzsche
|éditeur=Le Livre de Poche
|collection=Les Classiques de Poche
|année=1972
|page=69
|partie=I
|chapitre=« De la nouvelle idole »
|traducteur=Georges-Arthur Goldschmidt
|ISBN=978-2-253-00675-6}}
 
==== [[Friedrich Kellner]], ''Le journal de Friedrich Kellner'', 1941 ====
{{citation|citation=<poem>J'aime la forêt. On vit mal dans les villes : il y a trop d'humains en rut.</poem>}}
{{Citation|citation=Humains, réveillez-vous ! Rassemblez-vous pour combattre de toutes vos forces ceux qui détruisent la paix ! Assez de réflexions, de résolutions, de discours, de « neutralité ». En avant, contre l'ennemi de l'humanité !
{{Réf Livre|titre=Ainsi parlait Zarathoustra
|original=Menschheit erwache! Zusammenschluß aller Mächte gegen den Friedensstörer! Keine Erwägungen, keine Resolutionen, keine Redensarten, keine „Neutralität.“ Ran an den Feind des Menschentums!|langue=de}}
|auteur=Friedrich Nietzsche
{{Réf Livre|titre=Journal|auteur=Friedric Kellner|éditeur=N/A (non publié)|année=25 juin 1941|traducteur=Wikiquote|page=77}}
|éditeur=Le Livre de Poche
|collection=Les Classiques de Poche
|année=1972
|page=72
|partie=I
|chapitre=« De la chasteté »
|traducteur=Georges-Arthur Goldschmidt
|ISBN=978-2-253-00675-6}}
 
=== Roman ===
=== [[Friedrich Nietzsche]], ''{{w|Par-delà bien et mal}}'', 1886 ===
==== [[Charles Robert Maturin]], ''Melmoth — L'homme errant'', 1820 ====
{{citation|citation=<poem>On a fait un grand pas en avant lorsqu'on a fini par inculquer aux grandes masses (aux esprits plats qui ont la digestion rapide) ce sentiment qu'il est défendu de toucher à tout, qu'il y a des évènements sacrés où elles n'ont accès qu'en ôtant leurs souliers et auxquels il ne leur est pas permis de toucher avec des mains impures, — c'est peut-être le point le plus élevé d'humanité qu'ils peuvent atteindre. Au contraire, rien n'et aussi répugnant, chez les êtres soi-disant cultivés, chez les sectateurs des «idées modernes», que leur manque de pudeur, leur insolence familière de l'oeil et de la main qui les porte à toucher à tout, à goûter de tout et à tâter de tout ; et il se peut qu'aujourd'hui, dans le peuple, surtout chez les paysans, il y ait plus de noblesse relative du goût, plus de sentiment de respect, que dans ce demi-monde des esprits qui lisent les journaux, chez les gens cultivés.</poem>}}
{{citation|citation=Un temps viendra où, par ennui, vous éprouverez autant de désir d'entendre ces cris qu'ils vous inspirent aujourd'hui d'horreur ; vous guetterez le délire de votre voisin, comme vous feriez d'une représentation théâtrale. Tout sentiment d'humanité sera éteint en vous ; les fureurs de ces misérables seront à la fois pour vous une torture et un divertissement.}}
{{Réf Livre|titre=Par-delà le bien et le mal
{{Réf Livre|titre=Melmoth — L'homme errant|auteur=[[Charles Robert Maturin]]|traducteur=Jacqueline Marc-Chadourne|éditeur=Phébus|collection=''Libretto''|année=1996|année d'origine=1820|page=87|section=Histoire de Stanton|ISBN=978-2-85-940553-3}}
|auteur=Friedrich Nietzsche
|éditeur=Le Livre de Poche
|collection=Les Classiques de Poche
|année=1991
|page=338
|section=§ 263
|partie=IX
|chapitre=« Qu'est-ce qui est noble ? »
|traducteur=Henri Albert
|ISBN=978-2-253-05614-0}}
 
{{citation|citation=— Cieux immortels ! Qu'est-ce que l'homme ? Un être qui possède l'ignorance, mais non l'instinct de l'animal le plus faible ! Il est comme l'oiseau : lorsque tu poses sur lui ta main, ô toi que je n'ose appeler Père, il frissonne et jette des cris, bien que cette douce pression n'ait d'autre but que de le ramener vers sa cage et, pour fuir la crainte légère qui lui trouble les sens, il se précipite dans le piège tendu à sa vue, où sa captivité est sans espoir !}}
{{citation|citation=<poem>Ce qui sépare le plus profondément deux hommes, c'est un sens et un degré différents de propreté.</poem>}}
{{Réf Livre|titre=Melmoth — L'homme errant|auteur=[[Charles Robert Maturin]]|traducteur=Jacqueline Marc-Chadourne|éditeur=Phébus|collection=''Libretto''|année=1996|année d'origine=1820|page=587|section=Histoire des amants|ISBN=978-2-85-940553-3}}
{{Réf Livre|titre=Par-delà le bien et le mal
|auteur=Friedrich Nietzsche
|éditeur=Le Livre de Poche
|collection=Les Classiques de Poche
|année=1991
|page=349
|section=§ 271
|partie=IX
|chapitre=« Qu'est-ce qui est noble ? »
|traducteur=Henri Albert
|ISBN=978-2-253-05614-0}}
 
==== [[Oscar Wilde]], ''Le Portrait de Dorian Gray'', 1890 ====
{{citation|L’humanité se prend beaucoup trop au sérieux ; c’est le péché originel du monde. Si les hommes des cavernes avaient su rire, l’Histoire serait bien différente.
|original=Humanity takes itself too seriously. It is the world's original sin. If the cave-man had known how to laugh, History would have been different.
|langue=en}}
{{réf Livre|titre=Le Portrait de Dorian Gray|auteur=[[Oscar Wilde]]|éditeur=A. Savine|année=1895|traducteur=Eugène Tardieu et Georges Maurevert|année d'origine=1891|chapitre=III|page=59}}
{{réf Livre|titre=The Major Works|auteur=Oscar Wilde|éditeur=Penguin|année=[[w:2000|2000]]|page=78|ISBN=0192840541
|langue=en}}
 
==== [[Émile Zola]], ''L'Argent'', 1891 ====
{{citation|L'argent [est] le fumier dans lequel pousse l'humanité de demain. [...] L'argent, empoisonneur et destructeur, devenait le ferment de toute végétation sociale, servait de terreau nécessaire aux grands travaux dont l'exécution rapprocherait les peuples et pacifierait la terre.}}
{{Réf Livre|titre=L'Argent|auteur=[[Émile Zola]]|éditeur=Charpentier|année=1891|partie=VII|page=245-246|s=}}
 
==== [[Ernst Jünger]], ''Sur les falaises de marbre'', 1939 ====
{{citation|L'ordre humain ressemble au Cosmos en ceci, que de temps en temps, pour renaître à neuf, il lui faut plonger dans la flamme.}}
{{Réf Livre|titre=Sur les falaises de marbre|auteur=[[Ernst Jünger]]|éditeur=Gallimard|année=2005|page=71|collection=L'Imaginaire|année d'origine=1942|traducteur=Henri Thomas}}
|auteur=Ernst Jünger
|éditeur=Gallimard
|année=2005
|page=71
|collection=L'Imaginaire
|année d'origine=1942
|traducteur=Henri Thomas}}
 
=== Théâtre ===
===[[Friedrich Kellner]], ''Le journal de Friedrich Kellner'', 1941 ===
==== [[Térence]], ''Heauton Timoroumenos'', 163 av. J.C. ====
{{Citation|citation=Humains, réveillez-vous ! Rassemblez-vous pour combattre de toutes vos forces ceux qui détruisent la paix ! Assez de réflexions, de résolutions, de discours, de « neutralité ». En avant, contre l'ennemi de l'humanité !
{{citation|citation=Rien de ce qui est humain ne m'est étranger.
|original=Menschheit erwache! Zusammenschluß aller Mächte gegen den Friedensstörer! Keine Erwägungen, keine Resolutionen, keine Redensarten, keine „Neutralität.“ Ran an den Feind des Menschentums!
|original=Homo sum: humani nil a me alienum puto.
|langue=de}}
|langue=la}}
{{Réf Livre|titre=Journal
{{réf Livre|titre de la contribution=Heauton Timoroumenos|année de la contribution=163 av. JC
|auteur=Friedric Kellner
|référence=Collection des Universités de France, Térence, Tome II/Paris Les Belles Lettres|cacher auteur|cacher année
|éditeur=N/A (non publié)
|page=23|acte=1|scène=1|vers=77}}
|année=25 juin 1941
{{Choisie citation du jour|année=2008|mois=avril|jour=15}}
|traducteur=Wikiquote
|page=77}}
 
=== [[Claude Lévi-Strauss]], ''Tristes Tropiques'', 1955 ===
{{citation|L'humanité s'installe dans la mono-culture ; elle s'apprête à produire la civilisation en masse, comme la betterave. Son ordinaire ne comportera plus que ce plat.}}
{{Réf Livre
|référence=Tristes Tropiques/Pocket-Terre humaine
|page=37}}
 
== Philosophie ==
=== Jean Halain, ''[[Fantômas]]'', 1964 ===
=== [[Friedrich Nietzsche]], ''[[w:Ainsi parlait Zarathoustra|Ainsi parlait Zarathoustra]]'', 1885 ===
{{citation|L'Humanité, quel merveilleux spectacle de marionnettes ! Comment pourrais-je m'ennuyer ?}}
{{citation|citation=Là où cesse l'Etat, c'est là que commence l'homme, celui qui n'est pas superflu : là commence le chant de ce qui est nécessaire, la mélodie unique et irremplaçable.}}
{{Réf Film|titre=Fantomas
{{Réf Livre|titre=Ainsi parlait Zarathoustra|auteur=[[Friedrich Nietzsche]]|éditeur=Le Livre de Poche|collection=Les Classiques de Poche|année=1972|page=69|partie=I|chapitre=« De la nouvelle idole »|traducteur=Georges-Arthur Goldschmidt|ISBN=978-2-253-00675-6}}
|auteur=Jean Halain
|date=1964
|acteur=[[w:Raymond Pellegrin|Raymond Pellegrin]]}}
 
{{citation|citation=J'aime la forêt. On vit mal dans les villes : il y a trop d'humains en rut.}}
=== Claude Lelouch, ''[[L'aventure c'est l'aventure]]'', 1972 ===
{{Réf Livre|titre=Ainsi parlait Zarathoustra|auteur=[[Friedrich Nietzsche]]|éditeur=Le Livre de Poche|collection=Les Classiques de Poche|année=1972|page=72|partie=I|chapitre=« De la chasteté »|traducteur=Georges-Arthur Goldschmidt|ISBN=978-2-253-00675-6}}
{{citation|citation={{Personnage|Jacques}} : Souriez, d'autant que le rire est le propre de l'homme, tout de même.<br />{{Personnage|Aldo}} : C'est pas à toi, cette phrase.<br />{{Personnage|Jacques}} : Non, mais ça fait plaisir à entendre.}}
{{Réf Film|titre=[[w:L'aventure c'est l'aventure|L'aventure c'est l'aventure]]
|auteur=[[w:Claude Lelouch|Claude Lelouch]]
|date=1972
|acteur=[[w:Aldo Maccione|Aldo Maccione]], [[w:Jacques Brel|Jacques Brel]]}}
 
=== [[Friedrich Nietzsche]], ''{{w|Par-delà bien et mal}}'', 1886 ===
{{citation|citation={{Personnage|Lino}} : Tout homme libre ne devra avoir ni travail, ni famille, ni patrie.}}
{{citation|citation=On a fait un grand pas en avant lorsqu'on a fini par inculquer aux grandes masses (aux esprits plats qui ont la digestion rapide) ce sentiment qu'il est défendu de toucher à tout, qu'il y a des évènements sacrés où elles n'ont accès qu'en ôtant leurs souliers et auxquels il ne leur est pas permis de toucher avec des mains impures, — c'est peut-être le point le plus élevé d'humanité qu'ils peuvent atteindre. Au contraire, rien n'et aussi répugnant, chez les êtres soi-disant cultivés, chez les sectateurs des « idées modernes », que leur manque de pudeur, leur insolence familière de l'oeil et de la main qui les porte à toucher à tout, à goûter de tout et à tâter de tout ; et il se peut qu'aujourd'hui, dans le peuple, surtout chez les paysans, il y ait plus de noblesse relative du goût, plus de sentiment de respect, que dans ce demi-monde des esprits qui lisent les journaux, chez les gens cultivés.}}
{{Réf Film|titre=[[w:L'aventure c'est l'aventure|L'aventure c'est l'aventure]]
{{Réf Livre|titre=Par-delà le bien et le mal|auteur=[[Friedrich Nietzsche]]|éditeur=Le Livre de Poche|collection=Les Classiques de Poche|année=1991|page=338|section=§ 263|partie=IX|chapitre=« Qu'est-ce qui est noble ? »|traducteur=Henri Albert|ISBN=978-2-253-05614-0}}
|auteur=[[w:Claude Lelouch|Claude Lelouch]]
|date=1972
|acteur=[[w:Lino Ventura|Lino Ventura]]}}
 
{{citation|citation=Ce qui sépare le plus profondément deux hommes, c'est un sens et un degré différents de propreté.}}
=== Michèle Le Dœuff & Margaret LLasera, ''la Nouvelle Atlantide'', 1983 ===
{{Réf Livre|titre=Par-delà le bien et le mal|auteur=[[Friedrich Nietzsche]]|éditeur=Le Livre de Poche|collection=Les Classiques de Poche|année=1991|page=349|section=§ 271|partie=IX|chapitre=« Qu'est-ce qui est noble ? »|traducteur=Henri Albert|ISBN=978-2-253-05614-0}}
{{Citation|citation=En d'autres termes, la morale de l'humanité se pose en s'opposant au sentiment d'appartenance à un groupe restreint (cité, nation, patrie): elle prononce l'extension du sentiment de communauté à l'espèce tout entière. Bergson dirait qu'elle prescrit le passage de la moralité close (réglant des rapports de réciprocité à l'intérieur d'un groupe restreint) à la morale ouverte (devoirs à l'égard de quiconque).
|original=
|langue=
}}
{{Réf Livre
|titre=Voyage dans la pensée baroque in la Nouvelle Atlantide
|auteur={{w|Michèle Le Dœuff}} et Margaret LLasera
|éditeur=Payot
|année=1983
|traducteur=
|page=127
}}
 
=== Filippo Mignini, ''Dieu tout-pensant'', 2010 ===
{{citation|citation=<poem>La philosophie de [[Baruch Spinoza|Spinoza]] a pour but ultime de montrer les conditions d'une vie humaine digne d'être vécue en ce monde, autrement dit aussi libre et aussi sereine que possible.</poem>|précisions=Cette citation provient d'un dossier coordonné par Maxime Rovere concernant la philosophie spinozienne.}}
{{Réf Article|titre=Dieu tout-pensant|auteur=Filippo Mignini|publication=Le Magazine Littéraire |numéro=493|date=Janvier 2010|page=76}}
|auteur=Filippo Mignini
|publication=Le Magazine Littéraire
|numéro=493
|date=Janvier 2010
|page=76}}
 
{{interprojet|w=Humanité}}