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L''''[[w:humanité|humanité]]''' est un terme qui désigne à la fois l'ensemble des êtres humains de manière descriptive, et l'unité constitutive du groupe humain de manière évaluative.
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=== Jean Halain, ''[[Fantômas]]'', 1964 ===
{{citation|L'Humanité, quel merveilleux spectacle de marionnettes ! Comment pourrais-je m'ennuyer ?}}
{{Réf Film|titre=Fantomas|auteur=Jean Halain|date=1964|acteur=[[w:Raymond Pellegrin|Raymond Pellegrin]]}}
===
{{citation|citation={{Personnage|Jacques}} : Souriez, d'autant que le rire est le propre de l'homme, tout de même.<br />{{Personnage|Aldo}} : C'est pas à toi, cette phrase.<br />{{Personnage|Jacques}} : Non, mais ça fait plaisir à entendre.}}
{{Réf Film|titre=[[w:L'aventure c'est l'aventure|L'aventure c'est l'aventure]]|auteur=[[w:Claude Lelouch|Claude Lelouch]]|date=1972|acteur=[[w:Aldo Maccione|Aldo Maccione]], [[w:Jacques Brel|Jacques Brel]]}}
{{citation|citation={{Personnage|Lino}} : Tout homme libre ne devra avoir ni travail, ni famille, ni patrie.}}
{{Réf Film|titre=[[w:L'aventure c'est l'aventure|L'aventure c'est l'aventure]]|auteur=[[w:Claude Lelouch|Claude Lelouch]]|date=1972|acteur=[[w:Lino Ventura|Lino Ventura]]}}
== Ethnographie ==
=== [[Claude Lévi-Strauss]], ''Tristes Tropiques'', 1955 ===
{{citation|L'humanité s'installe dans la mono-culture ; elle s'apprête à produire la civilisation en masse, comme la betterave. Son ordinaire ne comportera plus que ce plat.}}
{{Réf Livre|référence=Tristes Tropiques/Pocket-Terre humaine|page=37}}
== Littérature ==
=== Critique ===
==== Michèle Le Dœuff & Margaret LLasera, ''Voyage dans la pensée baroque'', 1983 ====
{{Citation|citation=En d'autres termes, la morale de l'humanité se pose en s'opposant au sentiment d'appartenance à un groupe restreint (cité, nation, patrie): elle prononce l'extension du sentiment de communauté à l'espèce tout entière. [[Henri Bergson|Bergson]] dirait qu'elle prescrit le passage de la moralité close (réglant des rapports de réciprocité à l'intérieur d'un groupe restreint) à la morale ouverte (devoirs à l'égard de quiconque).|original=|langue=}}
{{Réf Livre|titre=Voyage dans la pensée baroque in la Nouvelle Atlantide (Préface)|auteur={{w|Michèle Le Dœuff}} et Margaret LLasera|éditeur=Payot|année=1983|traducteur=|page=127}}
=== Écrit intime ===
==== [[Jean-Jacques Rousseau]], ''[[w:Les Rêveries du promeneur solitaire|Les Rêveries du promeneur solitaire]]'', 1782 ====
{{citation|citation=Après m'être longtemps tourmenté sans succès il fallu bien prendre haleine. Cependant j'espérais toujours, je me disais : un aveuglement si stupide, une si absurde prétention ne saurait gagner tout le genre humain. Il y a des hommes de sens qui ne partagent pas ce délire, il y a des âmes justes qui détestent la fourberie et les traîtres. Cherchons, je trouverai peut-être enfin un homme, si je le trouve ils sont confondus. J'ai cherché vainement, je ne l'ai point trouvé. La ligue est universelle, sans exception, sans retour et je suis sûr d'achever mes jours dans cette affreuse proscription sans jamais en pénétrer le mystère.}}
{{Réf Livre|titre=Rêveries du promeneur solitaire|auteur=[[Jean-Jacques Rousseau]]|éditeur=Le Livre de Poche|collection=Classiques|année=2001|page=154|section=Huitième Promenade|ISBN=978-2-253-160991}}
==== [[Friedrich Kellner]], ''Le journal de Friedrich Kellner'', 1941 ====
{{Citation|citation=Humains, réveillez-vous ! Rassemblez-vous pour combattre de toutes vos forces ceux qui détruisent la paix ! Assez de réflexions, de résolutions, de discours, de « neutralité ». En avant, contre l'ennemi de l'humanité !
|original=Menschheit erwache! Zusammenschluß aller Mächte gegen den Friedensstörer! Keine Erwägungen, keine Resolutionen, keine Redensarten, keine „Neutralität.“ Ran an den Feind des Menschentums!|langue=de}}
{{Réf Livre|titre=Journal|auteur=Friedric Kellner|éditeur=N/A (non publié)|année=25 juin 1941|traducteur=Wikiquote|page=77}}
=== Roman ===
==== [[Charles Robert Maturin]], ''Melmoth — L'homme errant'', 1820 ====
{{citation|citation=Un temps viendra où, par ennui, vous éprouverez autant de désir d'entendre ces cris qu'ils vous inspirent aujourd'hui d'horreur ; vous guetterez le délire de votre voisin, comme vous feriez d'une représentation théâtrale. Tout sentiment d'humanité sera éteint en vous ; les fureurs de ces misérables seront à la fois pour vous une torture et un divertissement.}}
{{Réf Livre|titre=Melmoth — L'homme errant|auteur=[[Charles Robert Maturin]]|traducteur=Jacqueline Marc-Chadourne|éditeur=Phébus|collection=''Libretto''|année=1996|année d'origine=1820|page=87|section=Histoire de Stanton|ISBN=978-2-85-940553-3}}
{{citation|citation=— Cieux immortels ! Qu'est-ce que l'homme ? Un être qui possède l'ignorance, mais non l'instinct de l'animal le plus faible ! Il est comme l'oiseau : lorsque tu poses sur lui ta main, ô toi que je n'ose appeler Père, il frissonne et jette des cris, bien que cette douce pression n'ait d'autre but que de le ramener vers sa cage et, pour fuir la crainte légère qui lui trouble les sens, il se précipite dans le piège tendu à sa vue, où sa captivité est sans espoir !}}
{{Réf Livre|titre=Melmoth — L'homme errant|auteur=[[Charles Robert Maturin]]|traducteur=Jacqueline Marc-Chadourne|éditeur=Phébus|collection=''Libretto''|année=1996|année d'origine=1820|page=587|section=Histoire des amants|ISBN=978-2-85-940553-3}}
==== [[Oscar Wilde]], ''Le Portrait de Dorian Gray'', 1890 ====
{{citation|L’humanité se prend beaucoup trop au sérieux ; c’est le péché originel du monde. Si les hommes des cavernes avaient su rire, l’Histoire serait bien différente.
|original=Humanity takes itself too seriously. It is the world's original sin. If the cave-man had known how to laugh, History would have been different.
|langue=en}}
{{réf Livre|titre=Le Portrait de Dorian Gray|auteur=[[Oscar Wilde]]|éditeur=A. Savine|année=1895|traducteur=Eugène Tardieu et Georges Maurevert|année d'origine=1891|chapitre=III|page=59}}
{{réf Livre|titre=The Major Works|auteur=Oscar Wilde|éditeur=Penguin|année=[[w:2000|2000]]|page=78|ISBN=0192840541
|langue=en}}
==== [[Émile Zola]], ''L'Argent'', 1891 ====
{{citation|L'argent [est] le fumier dans lequel pousse l'humanité de demain. [...] L'argent, empoisonneur et destructeur, devenait le ferment de toute végétation sociale, servait de terreau nécessaire aux grands travaux dont l'exécution rapprocherait les peuples et pacifierait la terre.}}
{{Réf Livre|titre=L'Argent|auteur=[[Émile Zola]]|éditeur=Charpentier|année=1891|partie=VII|page=245-246|s=}}
==== [[Ernst Jünger]], ''Sur les falaises de marbre'', 1939 ====
{{citation|L'ordre humain ressemble au Cosmos en ceci, que de temps en temps, pour renaître à neuf, il lui faut plonger dans la flamme.}}
{{Réf Livre|titre=Sur les falaises de marbre|auteur=[[Ernst Jünger]]|éditeur=Gallimard|année=2005|page=71|collection=L'Imaginaire|année d'origine=1942|traducteur=Henri Thomas}}
=== Théâtre ===
==== [[Térence]], ''Heauton Timoroumenos'', 163 av. J.C. ====
{{citation|citation=Rien de ce qui est humain ne m'est étranger.
|original=Homo sum: humani nil a me alienum puto.
|langue=la}}
{{réf Livre|titre de la contribution=Heauton Timoroumenos|année de la contribution=163 av. JC
|référence=Collection des Universités de France, Térence, Tome II/Paris Les Belles Lettres|cacher auteur|cacher année
|page=23|acte=1|scène=1|vers=77}}
{{Choisie citation du jour|année=2008|mois=avril|jour=15}}
== Philosophie ==
=== [[Friedrich Nietzsche]], ''[[w:Ainsi parlait Zarathoustra|Ainsi parlait Zarathoustra]]'', 1885 ===
{{citation|citation=Là où cesse l'Etat, c'est là que commence l'homme, celui qui n'est pas superflu : là commence le chant de ce qui est nécessaire, la mélodie unique et irremplaçable.}}
{{Réf Livre|titre=Ainsi parlait Zarathoustra|auteur=[[Friedrich Nietzsche]]|éditeur=Le Livre de Poche|collection=Les Classiques de Poche|année=1972|page=69|partie=I|chapitre=« De la nouvelle idole »|traducteur=Georges-Arthur Goldschmidt|ISBN=978-2-253-00675-6}}
{{citation|citation=J'aime la forêt. On vit mal dans les villes : il y a trop d'humains en rut.}}
{{Réf Livre|titre=Ainsi parlait Zarathoustra|auteur=[[Friedrich Nietzsche]]|éditeur=Le Livre de Poche|collection=Les Classiques de Poche|année=1972|page=72|partie=I|chapitre=« De la chasteté »|traducteur=Georges-Arthur Goldschmidt|ISBN=978-2-253-00675-6}}
=== [[Friedrich Nietzsche]], ''{{w|Par-delà bien et mal}}'', 1886 ===
{{citation|citation=On a fait un grand pas en avant lorsqu'on a fini par inculquer aux grandes masses (aux esprits plats qui ont la digestion rapide) ce sentiment qu'il est défendu de toucher à tout, qu'il y a des évènements sacrés où elles n'ont accès qu'en ôtant leurs souliers et auxquels il ne leur est pas permis de toucher avec des mains impures, — c'est peut-être le point le plus élevé d'humanité qu'ils peuvent atteindre. Au contraire, rien n'et aussi répugnant, chez les êtres soi-disant cultivés, chez les sectateurs des « idées modernes », que leur manque de pudeur, leur insolence familière de l'oeil et de la main qui les porte à toucher à tout, à goûter de tout et à tâter de tout ; et il se peut qu'aujourd'hui, dans le peuple, surtout chez les paysans, il y ait plus de noblesse relative du goût, plus de sentiment de respect, que dans ce demi-monde des esprits qui lisent les journaux, chez les gens cultivés.}}
{{Réf Livre|titre=Par-delà le bien et le mal|auteur=[[Friedrich Nietzsche]]|éditeur=Le Livre de Poche|collection=Les Classiques de Poche|année=1991|page=338|section=§ 263|partie=IX|chapitre=« Qu'est-ce qui est noble ? »|traducteur=Henri Albert|ISBN=978-2-253-05614-0}}
{{citation|citation=Ce qui sépare le plus profondément deux hommes, c'est un sens et un degré différents de propreté.}}
{{Réf Livre|titre=Par-delà le bien et le mal|auteur=[[Friedrich Nietzsche]]|éditeur=Le Livre de Poche|collection=Les Classiques de Poche|année=1991|page=349|section=§ 271|partie=IX|chapitre=« Qu'est-ce qui est noble ? »|traducteur=Henri Albert|ISBN=978-2-253-05614-0}}
=== Filippo Mignini, ''Dieu tout-pensant'', 2010 ===
{{citation|citation=
{{Réf Article|titre=Dieu tout-pensant|auteur=Filippo Mignini|publication=Le Magazine Littéraire |numéro=493|date=Janvier 2010|page=76}}
{{interprojet|w=Humanité}}
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