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Clelie Mascaret (discussion | contributions)
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== Littérature ==
=== Critique ===
==== [[Alexandre Vialatte]], La porte de Bath-Rabimm'', 1986 ====
{{citation|citation=On a tout essayé pour trouver du nouveau : le roman sans histoire, le roman sans personnages, le roman ennuyeux, le roman sans talent, peut-être même le roman sans texte. La bonne volonté a fait rage. Peine perdue, on n'est parvenu à créer que le roman sans lecteur. C'est un genre connu depuis longtemps !}}
{{Réf Livre|titre=La porte de Bath-Rabimm|auteur=[[Alexandre Vialatte]]|éditeur=Julliard|année=1986|page=153}}
 
==== Cécile Guilbert, ''Les ruses du professeur Nabokov'', 2010 ====
{{citation|citation=<poem>[...] à l'opposé du philistin, à toutes les époques et dans tous les milieux, se dresse l'individu particulier, singulier, solitaire, spirituellement différent. Forcément rare et minoritaire, c'est l'artiste, mais aussi l'opposant politique, le dissident, le scissionniste, le résistant. C'est lexicalement parlant le ''libertin'' [En « fauconnerie, se dit de l'oiseau de proie qui s'écarte et ne revient pas » (Littré)], mais aussi l'excentrique, le décalé. Nul n'a été plus sensible que [[Vladimir Nabokov|Nabokov]] à la fragilité de cette différence, de cette discordance toujours menacée, étouffée ou combattue. Pas seulement par la dictature mais par le ressentiment démocratique. Pas seulement par la censure mais par l'indifférence, l'insensibilité, voire la cruauté. « Quiconque dont l'esprit est assez fier pour ne pas se développer suivant un schéma invariable, dit-il, a en secret une bombe derrière la tête. » Mais aussi : « Plus l'individu est brillant, plus il est près du bûcher. ''Etranger'' rime toujours avec ''danger''. »
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{{Réf Livre|titre=Littératures|auteur=[[Vladimir Nabokov]]|éditeur=Robert Laffont|année=2010|année d'origine=1980|page=XXX|collection=Bouquins|partie=|section=Préface de Cécile Guilbert — Les ruses du professeur Nabokov}}
 
=== CitationsEssai ===
==== [[Daniel Pennac]], ''Comme un roman'', 1992 ====
 
{{citation|Lecteur, je suis moi-même la matière de mon livre.}}
{{réf Livre|référence=Essais/Firmin-Didot|section=L'auteur au lecteur|page=1|section=livre I|s=Les Essais}}
 
{{citation|citation=On a tout essayé pour trouver du nouveau : le roman sans histoire, le roman sans personnages, le roman ennuyeux, le roman sans talent, peut-être même le roman sans texte. La bonne volonté a fait rage. Peine perdue, on n'est parvenu à créer que le roman sans lecteur. C'est un genre connu depuis longtemps !}}
{{Réf Livre|titre=La porte de Bath-Rabimm
|auteur=Alexandre Vialatte
|éditeur=Julliard
|année=1986
|page=153}}
 
{{Citation|Deux lecteurs pour le même texte produisent un « lire aux éclats » thérapeutique qui permet de faire jouer les idées et les mots.}}
{{Réf Livre
|titre=Bibliothérapie. Lire c'est guérir
|auteur=[[w:Marc-Alain Ouaknin|Marc-Alain Ouaknin]]
|éditeur=Seuil
|année=1994
|page=205
|ISBN=2-02-020109-7}}
 
{{Citation|Le lecteur idéal ne reconstruit pas une histoire ; il la recrée. Le lecteur idéal ne suit pas une histoire : il y participe.}}
{{Réf Livre
|titre=Pinocchio & Robinson. Pour une éthique de la lecture
|auteur=[[w:Alberto Manguel|Alberto Manguel]]
|éditeur=L'Escampette
|année=2005
|page=65
|ISBN=2211087698}}
 
{{citation|La voici qui enfin s'approche, palpe, gourmande, le parallélépipède dont le succès public dûment claironné lui garantit des jouissances paisibles et des pâmoisons prudentes
}}
{{Réf Livre|titre= La Décomposition
|auteur= Anne F. Garréta
|éditeur= Grasset (Le Livre de Poche)
|année= 1999
|page= 220
}}
 
{{Citation|[...] rien ne marque autant un lecteur que le premier livre qui s'ouvre vraiment un chemin jusqu'à son coeur.}}
{{Réf Livre|titre=L'ombre du vent |auteur=Carlos Ruiz Zafón|traducteur=François Maspero|éditeur= Grasset|année=2004|page=14}}
 
{{Citation|Un livre renferme, une fois lu, trois histoires : l’histoire de l’auteur, celle du prescripteur, et celle du lecteur. Ces trois histoires peuvent se ressembler, jamais se confondre.}}
{{Réf Article
|titre=Pouce !
|auteur=[[w:Thierry Lenain|Thierry Lenain]]
|publication=Citrouille
|numéro=6
|date=mai 1994
|page=39}}
 
{{citation|<poem>Les droits imprescriptibles du lecteur :
1. Le droit de ne pas lire.
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9. Le droit de lire à haute voix.
10. Le droit de nous taire.</poem>}}
{{Réf Livre|auteur=[[Daniel Pennac]]|titre=Comme un roman|année=1992|éditeur=NRF Gallimard|page=145}}
{{Réf Livre
|auteur=Daniel Pennac
|titre=Comme un roman
|année=1992
|éditeur=NRF Gallimard
|page=145
}}
 
==== Alberto Manguel, ''Pinocchio & Robinson — Pour une éthique de la lecture'', 2005 ===={{Citation|Le lecteur idéal ne reconstruit pas une histoire ; il la recrée. Le lecteur idéal ne suit pas une histoire : il y participe.}}
{{Réf Livre|titre=Pinocchio & Robinson. Pour une éthique de la lecture|auteur=[[w:Alberto Manguel|Alberto Manguel]]|éditeur=L'Escampette|année=2005|page=65|ISBN=2211087698}}
 
==== [[Charles Dantzig]], Dictionnaire égoïste de la littérature, 2005 ====
{{Citation|citation= Il n’y a pas cinquante kilomètres carrés de notre pays qui n’aient vu naître un écrivain. C’est trop. Il ne reste plus de place pour les lecteurs.}}
{{réf Livre|auteur=[[Charles Dantzig]]|titre=Dictionnaire égoïste de la littérature française|éditeur=Grasset|année=2005|page=315}}
 
{{Citation|citation= De même que des salauds peuvent aussi avoir du talent, de grands lecteurs sont des monstres. La littérature ne peut rien contre la perversité.}}
{{réf Livre|auteur=[[Charles Dantzig]]|titre=Dictionnaire égoïste de la littérature française|éditeur=Grasset|année=2005|page=478}}
 
{{Citation|citation=Chacun a son écrivain protégé, maigrelette plante verte à laquelle la bourrasque des temps n'a laissé qu'une feuille et qu'il entretient avec affection, le couvrant de son petit engrais d'amour.}}
{{réf Livre|auteur=[[Charles Dantzig]]|titre=Dictionnaire égoïste de la littérature française|éditeur=Grasset|année=2005|page=631}}
 
=== Roman ===
==== Anne F. Garréta, ''La Décomposition'', 1999 ====
{{citation|La voici qui enfin s'approche, palpe, gourmande, le parallélépipède dont le succès public dûment claironné lui garantit des jouissances paisibles et des pâmoisons prudentes}}
{{Réf Livre|titre=La Décomposition|auteur=Anne F. Garréta|éditeur=Grasset (Le Livre de Poche)|année=1999|page=220}}
 
==== [[Carlos Ruiz Zafón]], L'ombre du vent, 2004 ====
{{Citation|[...] rien ne marque autant un lecteur que le premier livre qui s'ouvre vraiment un chemin jusqu'à son coeur.}}
{{Réf Livre|titre=L'ombre du vent |auteur=[[Carlos Ruiz Zafón]]|traducteur=François Maspero|éditeur= Grasset|année=2004|page=14}}
 
== Médias ==
=== Presse ===
==== Thierry Lenain, ''Pouce !'', 1994 ====
{{Citation|Un livre renferme, une fois lu, trois histoires : l’histoire de l’auteur, celle du prescripteur, et celle du lecteur. Ces trois histoires peuvent se ressembler, jamais se confondre.}}
{{Réf Article|titre=Pouce !|auteur=[[w:Thierry Lenain|Thierry Lenain]]|publication=Citrouille|numéro=6|date=mai 1994|page=39}}
 
== Philosophie ==
=== [[Montaigne]], ''Les Essais'', 1572-1592 ===
{{citation|Lecteur, je suis moi-même la matière de mon livre.}}
{{réf Livre|référence=Essais/Firmin-Didot|section=L'auteur au lecteur|page=1|section=livre I|s=Les Essais}}
 
|titre=== Marc-Alain Ouaknin, Bibliothérapie. Lire c'est guérir, 1994 ===
{{Citation|Deux lecteurs pour le même texte produisent un « lire aux éclats » thérapeutique qui permet de faire jouer les idées et les mots.}}
{{Réf Livre|titre=Bibliothérapie. Lire c'est guérir|auteur=[[w:Marc-Alain Ouaknin|Marc-Alain Ouaknin]]|éditeur=Seuil|année=1994|page=205|ISBN=2-02-020109-7}}
 
== Voir aussi ==