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Un '''{{w|artiste peintre}}''' (ou '''peintre''') est une personne pratiquant la peinture, comme discipline des Beaux-Arts ou des arts plastiques, comme activité de loisir (peintre amateur) ou bien comme métier (peintre professionnel).
 
== LittératureArt ==
=== Écrit intimeCritique ===
==== [[PaulFélix KleeFénéon]], ''JournalŒuvres plus que complètes'', 19571970 ====
{{citation|citation=Réservant au peintre la tâche sévère et contrôlable de commencer les tableaux, attribuons au spectateur le rôle avantageux, commode et gentiment comique de les achever par sa méditation ou son rêve.}}
{{citation|citation=La couleur me possède. Point n'est besoin de chercher à la saisir. Elle me possède, je le sais. Voilà le sens du moment heureux : la couleur et moi sommes un. Je suis peintre.}}
{{Réf Livre|titre=JournalŒuvres plus que complètes|auteur=[[PaulFélix KleeFénéon]]|éditeur=Grasset|collection=Les Cahiers RougesDroz|année=1959|année d'origine=19571970|page=309336|sectiontome=Journal III1|ISBNtitre de la contribution=978-2-246-27913-6Sur la peinture moderne}}
 
==== Michel Berthaud, ''Les chevauchées fantastiques de Jean-Gaston Mantel'', 1997 ====
== Propos de moralistes ==
{{citation|citation=Où est le temps où les peintres étaient sots ? Ils n'arrêtent pas aujourd'hui de poser des problèmes. Ils vont jusqu'à les résoudre.|précisions=Les propos qui sont rapportés ici sont ceux de [[Jean Paulhan]].}}
=== [[Joseph Joubert]], ''Pensées'' ===
{{Réf Livre|titre=Les chevauchées fantastiques de Jean-Gaston Mantel|auteur=Michel Berthaud|éditeur=La croisée des chemins|année=1997|page=5}}
{{citation|Une imitation ne doit être composée que d’images. Si le peintre colore quelque objet, il faut [...] que ses couleurs ne soient qu’une image des couleurs réelles. Un musicien ne doit employer que les images des sons réels, et non pas les sons réels eux-mêmes.}}
{{Réf Livre|titre=Pensées|auteur=[[Joseph Joubert]]|éditeur= Librairie Vve Le Normant|année=1850|page=3|année d'origine=~1780-1824|tome=2|s=Pensées}}
 
=== CitationsEssai ===
==== Arsène Houssaye, ''Histoire de l'art français au dix-huitième siècle'', 1860 ====
{{citation|citation=L'art du peintre est d'autant plus intime au cœur de l'homme qu'il paraît plus matériel ; car chez lui, comme dans la nature extérieure, la part est faite franchement à ce qui est fini et à ce qui est infini, c'est-à-dire à ce que l'âme trouve qui la remue intérieurement dans les objets qui ne frappent que les sens.
{{citation|Il est des peintres qui ne découvrent rien dans la nature ; ils n'y voient que ce qu'ils savent par cœur.|précisions=Les propos qui sont rapportés ici sont ceux de [[Jacques-Louis David]].}}
|précisions={{w|Eugène Delacroix}}, cité par :
{{Réf Livre|titre=Histoire de l'art français au dix-huitième siècle|auteur=Arsène Houssaye|éditeur=Plon|année=1860|page=371|année d'origine=1860}}
}}
{{Réf Livre|titre=Peinture et réalité
|auteur=Étienne Gilson
|éditeur=Vrin
|année=1998
|page=146
}}
 
{{citation|IlJe estconnais des peintres qui ne découvrentsavent rienpas danscopier lades naturehommes, ;et ilsqui prétendent monter dans le ciel pour n'y voientpeindre quedes cedieux.|précisions=Les qu'ilspropos saventqui sont rapportés ici sont ceux de par[[Jacques-Louis cœurDavid]].}}
{{Réf Livre|titre=Histoire de l'art français au dix-huitième siècle|auteur=Arsène Houssaye|éditeur=Plon|année=1860|page=372|année d'origine=1860}}
|précisions=[[Jacques-Louis David]], cité par :
}}
{{Réf Livre|titre=Histoire de l'art français au dix-huitième siècle
|auteur=Arsène Houssaye
|éditeur=Plon
|année=1860
|page=371
|année d'origine=1860
}}
 
==== [[Pierre Michon]], ''Maîtres et serviteurs'', 1990 ====
{{citation|Je connais des peintres qui ne savent pas copier des hommes, et qui prétendent monter dans le ciel pour y peindre des dieux.
{{citation|citation=Qu’est-ce qu’un grand peintre, au-delà des hasards du talent personnel ? C’est quelqu’un sans doute dont le trop violent appétit d’élévation sociale s’est fourvoyé dans une pratique qui outrepasse les distinctions sociales, et que dès lors nulle renommée ne pourra combler.}}
|précisions=[[Jacques-Louis David]], cité par :
{{Réf Livre|titre=Maîtres et serviteurs|auteur=[[Pierre Michon]]|éditeur=Verdier|année=1990|page=quatrième de couverture|ISBN=2-86432-110-6}}
}}
{{Réf Livre|titre=Histoire de l'art français au dix-huitième siècle
|auteur=Arsène Houssaye
|éditeur=Plon
|année=1860
|page=372
|année d'origine=1860}}
 
== Histoire ==
=== [[Hippolyte Taine]], ''Histoire de la littérature anglaise'', 1864 ===
{{citation|citation=Un vrai peintre regarde avec plaisir un bras bien attaché et des muscles vigoureux, quand même ils seraient employés à assommer un homme. Un vrai romancier jouit par contemplation de la grandeur d'un sentiment nuisible - ou du mécanisme ordonné d'un caractère pernicieux.}}
{{Réf Livre|titre=Histoire de la littérature anglaise|auteur=[[Hippolyte Taine]]|éditeur=Hachette|année=1864|page=123|tome=4}}
|auteur=[[Hippolyte Taine]]
|éditeur=Hachette
|année=1864
|page=123
|tome=4
}}
 
== Littérature ==
=== Écrit intime ===
==== [[Paul Klee]], ''Journal'', 1957 ====
{{citation|citation=La couleur me possède. Point n'est besoin de chercher à la saisir. Elle me possède, je le sais. Voilà le sens du moment heureux : la couleur et moi sommes un. Je suis peintre.}}
{{Réf Livre|titre=Journal|auteur=[[Paul Klee]]|éditeur=Grasset|collection=Les Cahiers Rouges|année=1959|année d'origine=1957|page=309|section=Journal III|ISBN=978-2-246-27913-6}}
 
== Médias ==
=== Presse ===
==== [[Octave Mirbeau]], ''[[w:Combats esthétiques|Combats esthétiques]]'', 1993 ====
{{Citation|Un peintre qui n’a été qu’un peintre ne sera jamais que la moitié d’un artiste.
|précisions=[http://www.scribd.com/doc/2239749/Octave-Mirbeau-Notes-sur-lart-BastienLepage « Bastien-Lepage »], ''La France'', 21 mars 1885. ''[[w:Combats esthétiques|Combats esthétiques]]'' est le titre sous lequel ont été recueillis, en 1993, en deux gros volumes, les articles consacrés par l’écrivain Octave Mirbeau à la peinture et à la sculpture au cours de sa longue carrière de journaliste.}}
{{réf Livre|auteur=[[Octave Mirbeau]]|titre=Combats esthétiques|éditeur=Séguier|année=1993|page=I, 143}}
}}
{{réf Livre|auteur=Octave Mirbeau
|titre=Combats esthétiques
|éditeur=Séguier
|année=1993
|page=I, 143
}}
 
== Philosophie ==
{{citation|citation=Qu’est-ce qu’un grand peintre, au-delà des hasards du talent personnel ? C’est quelqu’un sans doute dont le trop violent appétit d’élévation sociale s’est fourvoyé dans une pratique qui outrepasse les distinctions sociales, et que dès lors nulle renommée ne pourra combler.
=== [[Étienne Gilson]], ''Peinture et réalité'', 1958 ===
}}
{{citation|citation=L'art du peintre est d'autant plus intime au cœur de l'homme qu'il paraît plus matériel ; car chez lui, comme dans la nature extérieure, la part est faite franchement à ce qui est fini et à ce qui est infini, c'est-à-dire à ce que l'âme trouve qui la remue intérieurement dans les objets qui ne frappent que les sens.|précisions=Les propos qui sont rapportés ici sont ceux d'{{w|Eugène Delacroix}}.}}
{{Réf Livre|titre= Maîtres et serviteurs
{{Réf Livre|titre=Peinture et réalité|auteur=[[Étienne Gilson]]|éditeur=Vrin|année=1998|année d'origine=1958|page=146}}
|auteur= Pierre Michon
|éditeur= Verdier
|année=1990
|page=quatrième de couverture
|ISBN=2-86432-110-6
}}
 
== Propos de moralistes ==
{{citation|citation=Réservant au peintre la tâche sévère et contrôlable de commencer les tableaux, attribuons au spectateur le rôle avantageux, commode et gentiment comique de les achever par sa méditation ou son rêve.
=== [[Joseph Joubert]], ''Pensées'' ===
}}
{{citation|Une imitation ne doit être composée que d’images. Si le peintre colore quelque objet, il faut [...] que ses couleurs ne soient qu’une image des couleurs réelles. Un musicien ne doit employer que les images des sons réels, et non pas les sons réels eux-mêmes.}}
{{Réf Livre|titre=Œuvres plus que complètes
{{Réf Livre|titre=Pensées|auteur=[[Joseph Joubert]]|éditeur= Librairie Vve Le Normant|année=1850|page=3|année d'origine=~1780-1824|tome=2|s=Pensées}}
|auteur=Félix Fénéon
|éditeur=Droz
|année=1970
|page=336
|tome=1
|titre de la contribution=Sur la peinture moderne
}}
 
{{citation|citation=Où est le temps où les peintres étaient sots ? Ils n'arrêtent pas aujourd'hui de poser des problèmes. Ils vont jusqu'à les résoudre.
|précisions=Jean Paulhan, cité par :}}
{{Réf Livre|titre=Les chevauchées fantastiques de Jean-Gaston Mantel
|auteur=Michel Berthaud
|éditeur=La croisée des chemins
|année=1997
|page=5
}}
 
== Voir aussi ==