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Un '''{{w|acteur}}''' est celui qui représente un personnage dans une pièce de théâtre, un film, à la télévision, à la radio, etc.
 
== Cinéma ==
== [[Denis Diderot]], ''[[s:Paradoxe sur le comédien|Paradoxe sur le comédien]]'', 1773 ==
=== Film ===
{{citation|Les grand poètes, les grands acteurs, et peut-être en général tous les grands imitateurs de la nature, quels qu’ils soient, doués d’une belle imagination, d’un grand jugement, d’un tact fin, d’un goût très sûr, sont les êtres les moins sensibles. Ils sont également propres à trop de choses ; ils sont trop occupés à regarder, à reconnaître et à imiter, pour être vivement affectés au-dedans d’eux-mêmes.}}
==== Serge Frydman, ''[[Les Grands Ducs]]'', 1996 ====
{{Réf Livre|titre=Paradoxe sur le comédien
{{citation|citation={{Personnage|Georges Cox}} : Au théâtre, c'est sur ses silences qu'on juge un acteur.}}
|auteur=Denis Diderot
{{Réf Film|titre=[[Les Grands Ducs]]|auteur=Serge Frydman|date=1996|acteur=[[w:Jean-Pierre Marielle|Jean-Pierre Marielle]]}}
|éditeur=A. Sautelet
{{Choisie citation du jour|puce=*|année=2009|mois=juillet|jour=26|commentaire=|}}
|année=1830
|page=12
|année d'origine=1773
|s=Paradoxe sur le comédien
}}
 
{{citation|J’insiste donc, et je dis : « C’est l’extrême sensibilité qui fait les acteurs médiocres ; c’est la sensibilité médiocre qui fait la multitude des mauvais acteurs ; et c’est le manque absolu de sensibilité qui prépare les acteurs sublimes. » Les larmes du comédien descendent de son cerveau ; celles de l’homme sensible montent de son cœur : ce sont les entrailles qui troublent sans mesure la tête de l’homme sensible ; c’est la tête du comédien qui porte quelquefois un trouble passager dans ses entrailles ; il pleure comme un prêtre incrédule qui prêche la Passion ; comme un séducteur aux genoux d’une femme qu’il n’aime pas, mais qu’il veut tromper ; comme un gueux dans la rue ou à la porte d’une église, qui vous injurie lorsqu’il désespère de vous toucher ; ou comme une courtisane qui ne sent rien, mais qui se pâme entre vos bras.
}}
{{Réf Livre|titre=Paradoxe sur le comédien
|auteur=Denis Diderot
|éditeur=A. Sautelet
|année=1830
|page=16-17
|année d'origine=1773
|s=Paradoxe sur le comédien
}}
 
{{citation|{{Personnage|Shapiron}} : J'vous crèverai tous ! tous les acteurs ! J'vous hais, j'vous vomis ! Parias ! Voleurs ! Pompes à fric !}}
== ''[[Les Grands Ducs]]'', 1996 ==
{{Réf Film|titre=Les Grands Ducs|auteur=Serge Frydman|date=1996|acteur=Michel Blanc}}
 
=== Entretien ===
{{citation|citation={{Personnage|Georges Cox}} : Au théâtre, c'est sur ses silences qu'on juge un acteur.}}
==== Peter Bogdanovich, ''Moi, Orson Welles'', 1985 ====
{{Réf Film|titre=[[Les Grands Ducs]]
{{citation|Cabotiner, c'est jouer faux. C'est ouvrir un sac à malices au lieu de faire monter la sauce. Le bon acteur, le véritable acteur de cinéma, ne peut jamais être trop fort. Ce qu'il ne doit pas faire, c'est s'étaler.|précisions=Les propos rapportés ici sont ceux de [[w:Orson Welles|Orson Welles]] (Entretiens avec Peter Bogdanovich).}}
|auteur=Serge Frydman
{{Réf Livre|titre=Moi, Orson Welles|auteur=Peter Bogdanovich|éditeur=Belfond|année=1985|page=45}}
|date=1996
|acteur=[[w:Jean-Pierre Marielle|Jean-Pierre Marielle]]
}}
{{Choisie citation du jour
|puce=*
|année=2009
|mois=juillet
|jour=26
|commentaire=
|}}
 
== Littérature ==
=== Dictionnaire ===
|s==== [[Gustave Flaubert]], Le Dictionnaire des idées reçues, 1913 ====
{{citation|citation=ACTRICES. La perte des fils de famille. Sont d’une lubricité effrayante, se livrent à des orgies, avalent des millions, finissent à l’hôpital. Pardon ! il y en a qui sont bonnes mères de famille !}}
{{Réf Livre|titre=Le Dictionnaire des idées reçues|auteur=[[Gustave Flaubert]]|éditeur=Éditions du Boucher|année=1966|année d'origine=écrit entre 1850 et 1880|page=4|s=Dictionnaire des idées reçues}}
 
=== Essai ===
{{citation|{{Personnage|Shapiron}} : J'vous crèverai tous ! tous les acteurs ! J'vous hais, j'vous vomis ! Parias ! Voleurs ! Pompes à fric !}}
==== [[Denis Diderot]], ''[[s:Paradoxe sur le comédien|Paradoxe sur le comédien]]'', 1773 ====
{{Réf Film|titre=Les Grands Ducs
{{citation|Les grand poètes, les grands acteurs, et peut-être en général tous les grands imitateurs de la nature, quels qu’ils soient, doués d’une belle imagination, d’un grand jugement, d’un tact fin, d’un goût très sûr, sont les êtres les moins sensibles. Ils sont également propres à trop de choses ; ils sont trop occupés à regarder, à reconnaître et à imiter, pour être vivement affectés au-dedans d’eux-mêmes.}}
|auteur=Serge Frydman
{{Réf Livre|titre=Paradoxe sur le comédien|auteur=[[Denis Diderot]]|éditeur=A. Sautelet|année=1830|page=12|année d'origine=1773|s=Paradoxe sur le comédien}}
|date=1996
|acteur=Michel Blanc
}}
 
== [[w:Orson Welles|Orson Welles]] ==
 
{{citation|J’insiste donc, et je dis : « C’est l’extrême sensibilité qui fait les acteurs médiocres ; c’est la sensibilité médiocre qui fait la multitude des mauvais acteurs ; et c’est le manque absolu de sensibilité qui prépare les acteurs sublimes. » Les larmes du comédien descendent de son cerveau ; celles de l’homme sensible montent de son cœur : ce sont les entrailles qui troublent sans mesure la tête de l’homme sensible ; c’est la tête du comédien qui porte quelquefois un trouble passager dans ses entrailles ; il pleure comme un prêtre incrédule qui prêche la Passion ; comme un séducteur aux genoux d’une femme qu’il n’aime pas, mais qu’il veut tromper ; comme un gueux dans la rue ou à la porte d’une église, qui vous injurie lorsqu’il désespère de vous toucher ; ou comme une courtisane qui ne sent rien, mais qui se pâme entre vos bras.}}
{{citation|Cabotiner, c'est jouer faux. C'est ouvrir un sac à malices au lieu de faire monter la sauce. Le bon acteur, le véritable acteur de cinéma, ne peut jamais être trop fort. Ce qu'il ne doit pas faire, c'est s'étaler.}}
{{Réf Livre|titre=Paradoxe sur le comédien|auteur=[[Denis Diderot]]|éditeur=A. Sautelet|année=1830|page=16-17|année d'origine=1773|s=Paradoxe sur le comédien}}
{{Réf Livre|titre=Moi, Orson Welles
|auteur=Peter Bogdanovich
|éditeur=Belfond
|année=1985
|page=45}}
 
=== GustaveRoman Flaubert ===
==== [[Jean-Jacques Rousseau]], ''Julie ou La nouvelle Héloïse'', 1761 ====
{{citation|citation=ACTRICES. La perte des fils de famille. Sont d’une lubricité effrayante, se livrent à des orgies, avalent des millions, finissent à l’hôpital. Pardon ! il y en a qui sont bonnes mères de famille !
{{citation|citation=J'aurais eu peine à croire, si je ne l'avais vu, qu'il se trouvât des artistes assez imbéciles pour vouloir imiter le char du soleil, et des spectateurs assez enfants pour aller voir cette imitation.|précisions=Concernant l'Opéra de Paris et l'aspect ridicule de ses représentations.}}
|précisions=
{{Réf Livre|titre=Julie ou La nouvelle Héloïse|auteur=[[Jean-Jacques Rousseau]]|éditeur=Garnier-Flammarion|collection=GF Flammarion|année=1967|année d'origine=1761|page=207|partie=II|section=Lettre XXIII à Madame d'Orbe|ISBN=2-08-070148-7}}
}}
{{Réf Livre|titre=Le Dictionnaire des idées reçues
|auteur=Gustave Flaubert
|éditeur=Éditions du Boucher
|année=1966
|année d'origine=écrit entre 1850 et 1880
|page=4
|s=Dictionnaire des idées reçues
}}
 
{{interprojet|wikt=acteur|w=Acteur}}
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