« Charles-Augustin Sainte-Beuve » : différence entre les versions

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==== Concernant [[Montesquieu]] ====
{{citation|citation=Homme d'étude et de pensée, détaché d'assez bonne heure des passions et n'ayant du moins jamais été entraîné par elles, il habita et vécut dans la fermeté de l'intelligence. Très bon dans le particulier, naturel et simple, il mérita d'être aimé de tout ce qui l'entourait ; mais, même dans ses parties les plus humaines, on retrouverait ce côté ferme, indifférent, une équité bienveillante et supérieure plutôt que la tendresse de l'âme.}}
{{Réf Livre|titre=Les lumières et les salons — Anthologie établie et présentée par Pierre Berès|auteur=[[Charles-Augustin Sainte-Beuve]]|éditeur=Hermann (éditeurs des sciences et des arts)|collection=Collection savoir : lettres|année=1992|année d'origine=|page=118|partie=[[Montesquieu]]|section=18 et 25 octobre. ''Causeries du lundi'', t. VII|ISBN=2-7056-6178-6}}
 
{{citation|citation=Au milieu des hardiesses et des irrévérences des ''Lettres Persanes'', un esprit de prudence se laisse entrevoir par la plume d'Usbek ; en agitant si bien les questions et en les perçant quelque-fois à jour, Usbek (et c'est une contradiction peut-être à laquelle n'a pas échappé [[Montesquieu]]) veut continuer de rester fidèle aux lois de son pays, de sa religion. ''Il est vrai, dit-il, que par une bizarrerie qui vient plutôt de la nature que de l'esprit des hommes, il est quelquefois nécessaire de changer certaines lois ; mais le cas est rare; et lorsqu'il arrive, il n'y faut toucher que d'une main tremblante''. Cet esprit qui a dicté les ''Lettres Persanes'' ne poussera jamais les choses à l'extrémité du côté des réformes et des révolutions populaires.}}