« Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais » : différence entre les versions

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'''[[w:Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais|Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais]]''' ({{date|24|janvier|1732}}, [[Paris]] — {{date|18|mai|1799}}, [[Paris]]) est un écrivain et dramaturge français.
 
== Citations propres à l'auteur ==
=== ''[[w:Le Barbier de Séville|Le Barbier de Séville]]'', 1775 ===
{{citation|Quand on cède à la peur du mal, on ressent déjà le mal de la peur.}}
{{Réf Livre|titre de la contribution=Le Barbier de Séville|titre=Œuvres complètes|auteur=Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais|éditeur=Firmin-Didot|année=1865|acte=II|scène=2|page=84}}
{{Choisie citation du jour|puce=*|année=2010|mois=novembre|jour=10|commentaire=|}}
|titre=Œuvres complètes
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== ''[[w:Le Mariage de Figaro|Le Mariage de Figaro]]'', 1778 ==
 
=== ''[[w:Le Mariage de Figaro|Le Mariage de Figaro]]'', 1778 ===
{{citation|
{{Personnage|Marceline}} : On ne sait comment définir le Comte ; il est jaloux et libertin.<br/>
{{Personnage|Bartholo}} : Libertin par ennui, jaloux par vanité ; cela va sans dire.}}
{{Réf Livre|titre=Beaumarchais - Théâtre|éditeur=Garnier|auteur=Beaumarchais|année d'origine=1778|année=1980|acte=I|scène=4|page=348|ISBN=2-253-13251-9}}
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|titre=Beaumarchais - Théâtre
|éditeur=Garnier
|auteur=Beaumarchais
|année d'origine=1778
|année=1980
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|ISBN=2-253-13251-9}}
 
{{citation|Parce que vous êtes un grand seigneur, vous vous croyez un grand génie !... Noblesse, fortune, un rang, des places, tout cela rend si fier ! Qu'avez-vous fait pour tant de biens ? Vous vous êtes donné la peine de naître, et rien de plus. Du reste, homme assez ordinaire…}}
{{citation|
{{Réf Livre|titre=XVIII{{e}} siècle|auteur=André Lagarde et Laurent Michard|éditeur=Bordas|année d'origine=1970|année=1985|page=400|auteur de la contribution = Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais|titre de la contribution = Le Mariage de Figaro|année de la contribution =|ISBN=18346S|s=Le Mariage de Figaro}}
Parce que vous êtes un grand seigneur, vous vous croyez un grand génie !... Noblesse, fortune, un rang, des places, tout cela rend si fier ! Qu'avez-vous fait pour tant de biens ? Vous vous êtes donné la peine de naître, et rien de plus. Du reste, homme assez ordinaire…}}
{{Réf Livre
|titre=XVIII{{e}} siècle
|auteur=André Lagarde et Laurent Michard
|éditeur=Bordas
|année d'origine=1970
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|auteur de la contribution = Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais
|titre de la contribution = Le Mariage de Figaro
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|s=Le Mariage de Figaro
}}
 
{{citation|Que je voudrais bien tenir un de ces puissants de quatre jours, si légers sur le mal qu'ils ordonnent, quand une bonne disgrâce a cuvé son orgueil ! Je lui dirais... que les sottises imprimées n'ont d'importance qu'aux lieux où l'on en gêne le cours ; que sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloge flatteur ; et qu'il n'y a que les petits hommes qui redoutent les petits écrits.|précisions = « Sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloge flatteur » est la devise du journal [[w:Le Figaro|Le Figaro]]}}
{{citation|
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Que je voudrais bien tenir un de ces puissants de quatre jours, si légers sur le mal qu'ils ordonnent, quand une bonne disgrâce a cuvé son orgueil ! Je lui dirais... que les sottises imprimées n'ont d'importance qu'aux lieux où l'on en gêne le cours ; que sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloge flatteur ; et qu'il n'y a que les petits hommes qui redoutent les petits écrits.
|précisions = « Sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloge flatteur » est la devise du journal [[w:Le Figaro|Le Figaro]]
}}
{{Réf Livre
|titre=XVIII{{e}} siècle
|auteur=André Lagarde et Laurent Michard
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|année d'origine=1970
|année=1985
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|auteur de la contribution = Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais
|titre de la contribution = Le Mariage de Figaro
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|ISBN=18346S
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{{citation|Feindre d’ignorer ce qu’on sait, de savoir tout ce qu’on ignore, d’entendre ce qu’on ne comprend pas, de ne point ouïr ce qu’on entend ; surtout de pouvoir au-delà de ses forces ; avoir souvent pour grand secret de cacher qu’il n’y en a point ; s’enfermer pour tailler des plumes et paraître profond, quand on n’est, comme on dit, que vide et creux ; jouer bien ou mal un personnage ; répandre des espions et pensionner des traîtres ; amollir des cachets ; intercepter des lettres ; et tâcher d’ennoblir la pauvreté des moyens par l’importance des objets : voilà toute la politique ou je meure ! }}
{{Réf Livre|titre=Le Mariage de Figaro|auteur=Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais|éditeur=Librio|année d'origine=1970|année=2004|page=78}}
 
{{citation|Pourvu que je ne parle ni de l’autorité, ni du culte, ni de la politique, ni de la morale, ni des gens en place, ni des corps en crédit, ni de l’Opéra, ni des autres spectacles, ni de personne qui tienne à quelque chose, je puis tout imprimer librement, sous l’inspection de deux ou trois censeurs. }}
{{citation|
{{Réf Livre|titre=Le Mariage de Figaro|auteur=Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais|éditeur=Librio|année d'origine=1970|année=2004|page=87}}
Feindre d’ignorer ce qu’on sait, de savoir tout ce qu’on ignore, d’entendre ce qu’on ne comprend pas, de ne point ouïr ce qu’on entend ; surtout de pouvoir au-delà de ses forces ; avoir souvent pour grand secret de cacher qu’il n’y en a point ; s’enfermer pour tailler des plumes et paraître profond, quand on n’est, comme on dit, que vide et creux ; jouer bien ou mal un personnage ; répandre des espions et pensionner des traîtres ; amollir des cachets ; intercepter des lettres ; et tâcher d’ennoblir la pauvreté des moyens par l’importance des objets : voilà toute la politique ou je meure ! }}
{{Réf Livre
|titre=Le Mariage de Figaro
|auteur=Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais
|éditeur=Librio
|année d'origine=1970
|année=2004
|page=78
}}
 
 
{{citation|
Pourvu que je ne parle ni de l’autorité, ni du culte, ni de la politique, ni de la morale, ni des gens en place, ni des corps en crédit, ni de l’Opéra, ni des autres spectacles, ni de personne qui tienne à quelque chose, je puis tout imprimer librement, sous l’inspection de deux ou trois censeurs. }}
{{Réf Livre
|titre=Le Mariage de Figaro
|auteur=Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais
|éditeur=Librio
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|année=2004
|page=87
}}
 
== D'autres auteurs le concernant ==
{{citation|citation=La révolution de 89, dès le début, apprit à Beaumarchais combien il était impuissant devant ce flot immense qu'il avait été des premiers à provoquer et qui débordait en le menaçant. Sorti de France et réfugié à Hambourg, il y vécut dans la détresse jusqu'au point de devoir ménager une allumette et en réserver la moitié pour le lendemain.}}
{{Réf Livre|titre=Les lumières et les salons — Anthologie établie et présentée par Pierre Berès|auteur=[[Charles-Augustin Sainte-Beuve]]|éditeur=Hermann (éditeurs des sciences et des arts)|collection=Collection savoir : lettres|année=1992|année d'origine=|page=13|partie=Beaumarchais|section=14 juin 1852. ''Causeries du lundi'', t. VI|ISBN=2-7056-6178-6}}
 
{{interprojet|s=Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais|w=Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais}}