« François-René de Chateaubriand » : différence entre les versions

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{{Réf Article|titre=Les prisons du poète|auteur=Philippe Berthier|publication=Chateaubriand — Revue Littéraire Europe|numéro=775-776|page=70|date=Novembre-décembre 1993|ISSN=0014-2751}}
 
{{citation|citation=<poem>La prison chateaubrianesque est hantée de hautes figures tutélaires de poètes au cachot : non seulement [[Miguel de Cervantes|Cervantes]], mais le pauvre Lovelace et surtout le plus emblématique de tous pour l'imaginaire colectifcollectif, le Tasse (liste à laquelle il faut ajouter, implicitement, Silvio Pellico et peut-être [[André Chénier|Chénier]]). [...] il existe, ''mutatis mutandis'', une solidarité de fond, touchant aux enjeux les plus importants, entre tous les artistes qui ont peu ou prou à pâtir de la criminelle ou imbécile oppression des puissants ; vieille histoire toujours recommencée, haine immémoriale de la matière pour l'Esprit. Chateaubriand sait que, de toute légitimité (et, pour une fois, dans tous les sens du terme...), il appartient à cette famille des « immortelles victimes » — de l'immortalité mortelle des civilisations et des bibliothèques... —, et entre de plain pied dans le martyrologe. Ce qu'il a dû affronter a été à la taille de la modernité : c'est-à-dire incurablement médiocre. Mais, pour lui comme pour ses frères plus héroïques, il s'agissait bien de défendre, pour démarquer [[André Breton]], le même « infracassable noyau » de sens.</poem>}}
{{Réf Article|titre=Les prisons du poète|auteur=Philippe Berthier|publication=Chateaubriand — Revue Littéraire Europe|numéro=775-776|page=72|date=Novembre-décembre 1993|ISSN=0014-2751}}