« James Joyce » : différence entre les versions

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Clelie Mascaret (discussion | contributions)
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{{Réf Livre|titre=Ulysse|auteur=James Joyce|traducteur=Auguste Morel|éditeur=Gallimard|collection=Folio|année=1957|année d'origine=1922|page=93|ISBN=2-07-040018-2}}
 
{{Citation|citation=<poem>Il s'en retourna par Dorset Street, lisant gravement Agendath Netaim : Société de planteurs. Acheter au gouvernement turc des terrains sablonneux et les planter d'eucalyptus. Excellents comme ombrage, combustible et bois de construction. Au nord de Jaffa bois d'orangers et immenses cultures de melons. Vous versez huit marks par dunam de terre qu'on plante pour vous, avec oliviers, orangers, amandiers et citronniers. Les oliviers coûtent moins. Les orangers nécessitent des travaux d'irrigation. Vous recevez chaque année des échantillons de la récolte. Votre nom est inscrit comme propriétaire à vie au grand livre de la Société. Pouvez ne payer que dix livres comptant et le solde en versement annuels. Bleibtreustrasse 34, Berlin, W. 15
Très peu pour moi. Pourtant il y a une idée là-dedans.
Il regarda le bétail indistinct dans un halo d'argent de canicule. oliviers poudrés d'argent. Longs jours paisibles ; taille, maturité. Les olives sont empilées dans des bocaux, hein ? Il m'en reste quelques-unes de chez Andrews. Molly les recrachant. En sait le goût maintenant. Les oranges dans du papier de soie et des caisses à claire-voie. Les citrons aussi. Me demande si le pauvre Citron de Saint Kevin's Parade vit encore. Et Mastiansky avec sa vieille cithare. Quelles bonnes soirées dans ce temps-là. Molly dans le fauteuil d'osier de Citron. Tentant à tenir, fruit frais cireux, à tenir dans la main et porter aux narines, en aspirer le parfum. Comme ça, parfum lourd, sucré, véhément. Toujours le même, chaque année. Et ça se vendait cher, m'a dit Moisel. Place Arbutus ; rue des Plaisants ; plaisant passé. Il disait qu'il n'y fallait pas un défaut.</poem>}}
{{Réf Livre|titre=Ulysse|auteur=James Joyce|traducteur=Auguste Morel|éditeur=Gallimard|collection=Folio|année=1957|année d'origine=1922|page=93|ISBN=2-07-040018-2}}
 
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{{Réf Livre|titre=Ulysse|auteur=James Joyce|traducteur=Auguste Morel|éditeur=Gallimard|collection=Folio|année=1957|année d'origine=1922|page=683|ISBN=2-07-040018-2}}
 
{{Citation|citation=<poem>LE SIGNOR MAFFEI (''Avec un sourire satanique'' ) : Mesdames et messieurs, je présente en liberté mon lévrier dressé. C'est moi qui ai venu à bout d'Ajax l'étalon sauvage de la pampa, grâce à ma selle à pointes brevetée pour carnivores. Fouetter sous le ventre avec une corde à noeuds. Un palan à poulies avec un système étrangleur, et votre lion viendra vous lécher les pieds, si intraitable qu'il soit, même le ''Leo ferox'' que voici, le mangeur d'hommes de Lybie. Une barre rougie au feu et une certaine pommade sur la partie qui brûle nous ont valu Fritz d'Amsterdam, l'hyène qui pense. (Ses yeux lancent des éclairs). J'ai le signe indien. C'est rapport à ce feu qui est dans mes yeux et les pétilards de ma poitrine. (''Avec un sourire enchanteur''.) Je vais vous présenter maintenant Mademoiselle Rubis, l'orgeuil du cirque.
PREMIER SERGENT DE VILLE : Allons. Vos nom et adresse.
BLOOM : Tiens, j'ai une absence. Ah oui ! (''Il tire son chapeau de luxe et salue''). Dr Bloom, Léopold, chirurgien dentiste. Vous avez entendu parler de von Bloom Pacha. Je ne sais combien de millions. ''Donnerwetter !'' Il tient la moitié de l'Autriche. L'Egypte. Mon cousin.
PREMIER SERGENT DE VILLE : Vos papiers.</poem>}}
{{Réf Livre|titre=Ulysse|auteur=James Joyce|traducteur=Auguste Morel|éditeur=Gallimard|collection=Folio|année=1957|année d'origine=1922|page=698|ISBN=2-07-040018-2}}