« James Joyce » : différence entre les versions

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{{Réf Livre|titre=Ulysse|auteur=James Joyce|traducteur=Auguste Morel|éditeur=Gallimard|collection=Folio|année=1957|année d'origine=1922|page=18|ISBN=2-07-040018-2}}
 
{{Citation|citation=La phrase d'[[Aristote]] prenait corps parmi les vers bredouillés et s'en allait flottant par le studieux silence de la bibliothèque Sainte-Geneviève où il avait lu soir après soir, à l'abri du péché parisien. Tout contre, un Siamois frêle compulsait un traité de stratégie. Cerveaux nourris et se nourrissant autour de moi ; sous les lampes à incandescence éplinglésépinglés, avec des antennes faiblement palpitantes ; et dans le noir de mon esprit un aï, un paresseux du monde souterrain, ombrageux, ennemi du jour, remuant ses plis écailleux de monstre. La pensée est la pensée de la pensée. Clarté tranquille. L'âme est en somme tout ce qui est ; l'âme est la forme des formes. Soudaine tranquillité, vaste, incandescente : forme des formes.}}
{{Réf Livre|titre=Ulysse|auteur=James Joyce|traducteur=Auguste Morel|éditeur=Gallimard|collection=Folio|année=1957|année d'origine=1922|page=41|ISBN=2-07-040018-2}}