« James Joyce » : différence entre les versions
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{{Citation|citation=<poem>N'avait-il nulle connaissance de cet autre pays qui est appelé Croyez-en-Moi, qui est la terre promise qui sied au roi Délicieux et sera éternellement là où ne sont plus ni mort ni naissance, épousailles ni maternité et où tous tant qu'ils sont entreront qui ont cru en elle ? Oui, Pieux lui avait parlé de cette terre et Chaste lui en avait indiqué la route mais le fait est que sur cette route il était tombé sur une certaine courtisane fort plaisante à l'oeil et qui lui dit se nommer Un-Bon-Tiens et le détourna par ruse de la bonne voie avec des flatteries qu'elle lui prodiguait, comme : Oh mon joli coeur viens-t'en un peu par ici et je te ferai voir un endroit charmant, et elle le flatta de tant d'expertes façons qu'elle l'attira en sa grotte qui a nom Deux-Tu-l'Auras, ou selon quelques doctes personnes, Concupiscence Charnelle.
Ceci était ce que tous les membres de cette compagnie attablée là dans le Manoir des Mères convoitaient le plus chaudement et s'ils avaient fait rencontre de cette courtisane Un-Bon-Tiens (qui était dedans soi toutes les ordres infections, tous les monstres, et possédée d'un malin esprit), ils eussent fait feu de tout bois pour lui donner assaut et la posséder. Touchant Croyez-en-Moi, ils dirent que ce n'était chose autre qu'une imagination et qu'ils ne s'en pouvaient faire représentation aucune, que premier, Deux-Tu-l'Auras où elle
{{Réf Livre|titre=Ulysse|auteur=James Joyce|traducteur=Auguste Morel|éditeur=Gallimard|collection=Folio|année=1957|année d'origine=1922|page=615|ISBN=2-07-040018-2}}
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