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Le '''{{w|pain}}''' est l'aliment de base de nombreuses sociétés. Il est fabriqué à partir de farine, de sel et d'eau. Métaphoriquement, le pain désigne aussi les besoins vitaux, l'essence d'une chose ou de la vie, etc.
 
== Littérature ==
=== Poésie ===
==== [[Charles Péguy]], ''Œuvres poétiques complètes'', 1948 ====
{{citation|citation=Celui qui manque trop du pain quotidien n'a plus aucun goût au pain éternel.}}
{{réf Livre|titre=Œuvres poétiques complètes|auteur=[[Charles Péguy]]|éditeur=Gallimard|collection=Bibliothèque de la Pléiade|année=1948|page=22}}
 
=== Prose poétique ===
== Le pain comme nourriture ==
==== [[André Breton]], ''Poisson soluble'', 1924 ====
{{Citation|citation=J'ai entendu dire dans ma jeunesse que l'odeur du pain chaud est insupportable aux malades mais je répète que les fleurs sentent l'encre d'imprimerie.}}
{{Réf Livre|titre=Poisson soluble|auteur=[[André Breton]]|éditeur=Gallimard|collection=Poésie|année=1996|année d'origine=1924|page=43|partie=6|ISBN=2-07-032917-8}}
 
=== Roman ===
{{citation|citation=Le pain, le sable : deux chaleurs connexes, deux attirances complices ; c’est à chaque fois tout un monde de bonheurs rustiques qui envahit notre perception.
==== [[Muriel Barbery]], ''Une gourmandise'', 2002 ====
}}
{{citation|citation=Le pain, le sable : deux chaleurs connexes, deux attirances complices ; c’est à chaque fois tout un monde de bonheurs rustiques qui envahit notre perception.}}
{{Réf Livre|titre=Une gourmandise
{{Réf Livre|titre=Une gourmandise|auteur=[[Muriel Barbery]]|éditeur=Folio|année=2002|page=90|année d'origine=2000}}
|auteur=Muriel Barbery
|éditeur=Folio
|année=2002
|page=90
|année d'origine=2000
}}
 
{{citation|citation=Si le pain se « suffit à lui-même », c’est parce qu’il est multiple, non pas en ses sortes particulières mais en son essence même car le pain est riche, le pain est plusieurs, le pain est microcosme. En lui s’incorpore une assourdissante diversité, comme un univers en miniature, qui dévoile ses ramifications tout au long de la dégustation. L’attaque, qui se heurte d’emblée aux murailles de la croute, s’ébahit, sitôt ce barrage surmonté, du consentement que lui donne la mie fraiche. Il y a un tel fossé entre l’écorce craquelée, parfois dure comme de la pierre, parfois juste parure qui cède très vite à l’offensive, et la tendresse de la substance interne qui se love dans les joues avec une docilité câline, que c’en est presque déconcertant. Les fissures de l’enveloppe sont autant d’infiltrations champêtres : on dirait un labour […]<br />
A l’intersection de la croûte et de la mie, en revanche, c’est un moulin qui prend forme sous notre regard intérieur ; la poussière de blé vole autour de la meule, l’air est infesté de poudre volatile ; et de nouveau changement de tableau, parce que le palais vient d’épouser la mousse alvéolée libérée de son carcan et que le travail des mâchoires peut commencer.}}
{{Réf Livre|titre=Une gourmandise|auteur=[[Muriel Barbery]]|éditeur=Folio|année=2002|page=91|année d'origine=2000}}
}}
{{Réf Livre|titre=Une gourmandise
|auteur=Muriel Barbery
|éditeur=Folio
|année=2002
|page=91
|année d'origine=2000
}}
 
== Philosophie ==
== Le pain comme métaphore ==
=== [[Éric Werner]], Lors d'un entretient, 2006 ===
{{citation|Pour avoir du pain, il faut préalablement avoir compris que l’homme ne vit pas seulement de pain. C’est le point fondamental. L’économie n’est pas à elle-même son propre fondement, c’est une erreur que de la croire. C’est une erreur également de croire qu’elle se suffit à elle-même. Non, elle ne se suffit pas à elle-même.}}
{{Réf Pub|nom=[[Éric Werner]]|date={{Date|26|mai|2006}}|lieu=|source=[http://www.editions-xenia.com/actuel/files/entretien_werner.html ''Eric Werner s'explique sur « La Maison de Servitude »'']}}
{{Choisie citation du jour|puce=*|année=2010|mois=août|jour=31|commentaire=|}}
 
 
{{citation|
Pour avoir du pain, il faut préalablement avoir compris que l’homme ne vit pas seulement de pain. C’est le point fondamental. L’économie n’est pas à elle-même son propre fondement, c’est une erreur que de la croire. C’est une erreur également de croire qu’elle se suffit à elle-même. Non, elle ne se suffit pas à elle-même.
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{{Choisie citation du jour
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|}}
 
 
{{citation|citation=Celui qui manque trop du pain quotidien n'a plus aucun goût au pain éternel.}}
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