« Charles Baudelaire » : différence entre les versions

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La fée Didier (discussion | contributions)
Clelie Mascaret (discussion | contributions)
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|s=Les Fleurs du mal}}
 
=== ''Petits Poèmes en prose'', 1869 ===
{{citation
|La plus belle des ruses du Diable est de vous persuader qu'il n'existe pas !
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|page=357-358
|s=Petits Poèmes en prose}}
 
{{citation|citation=C'était l'explosion du nouvel an : chaos de boue et de neige, traversé de mille carrosses, étincelant de joujoux et de bonbons, grouillant de cupidités et de désespoirs, délire officiel d'une grande ville fait pour troubler le cerveau du solitaire le plus fort.}}
{{Réf Livre|titre=Le Spleen de Paris|auteur=Charles Baudelaire|éditeur=Maxi-Livres|collection=Maxi-Poche Classiques Français|année=1995|année d'origine=1869|page=16|section=IV. Un plaisant|ISBN=2-87714-226-4}}
 
{{citation|citation=Il n'est pas donné à chacun de prendre un bain de multitude : jouir de la foule est un art ; et celui-là seul peut faire, aux dépens du genre humain, une ribote de vitalité, à qui une fée a insufflé dans son berceau le goût du travestissement et du masque, la haine du domicile et la passion du voyage.}}
{{Réf Livre|titre=Le Spleen de Paris|auteur=Charles Baudelaire|éditeur=Maxi-Livres|collection=Maxi-Poche Classiques Français|année=1995|année d'origine=1869|page=34|section=XII. Les foules|ISBN=2-87714-226-4}}
 
{{citation|citation=Pour moi, si je me penche vers la belle Féline, la si bien nommée, qui est à la fois l'honneur de son sexe, l'orgueil de mon coeur et le parfum de mon esprit, que ce soit la nuit, que ce soit le jour, dans la pleine lumière ou dans l'ombre opaque, au fond de ses yeux adorables je vois toujours l'heure distinctement, toujours la même, une heure vaste, solennelle, grande comme l'espace, sans division de minutes ni de secondes, — une heure immobile qui n'est pas marquée sur les horloges, et cependant légère comme un soupir, rapide comme un coup d'oeil.}}
{{Réf Livre|titre=Le Spleen de Paris|auteur=Charles Baudelaire|éditeur=Maxi-Livres|collection=Maxi-Poche Classiques Français|année=1995|année d'origine=1869|page=46|section=XVI. L'horloge|ISBN=2-87714-226-4}}
 
{{citation|citation=Dans l'ardent foyer de ta chevelure, je respire l'odeur du tabac mêlée à l'opium et au sucre ; dans la nuit de ta chevelure, je vois resplendir l'infini de l'azur tropical ; sur les rivages duvetés de ta chevelure, je m'enivre des odeurs combinées du goudron, du musc et de l'huile de coco.}}
{{Réf Livre|titre=Le Spleen de Paris|auteur=Charles Baudelaire|éditeur=Maxi-Livres|collection=Maxi-Poche Classiques Français|année=1995|année d'origine=1869|page=49|section=XVII. Un hémisphère dans une chevelure|ISBN=2-87714-226-4}}
 
{{citation|citation=Laisse-moi mordre longtemps tes tresses lourdes et noires. Quand je mordille tes cheveux élastiques et rebelles, il me semble que je mange des souvenirs.}}
{{Réf Livre|titre=Le Spleen de Paris|auteur=Charles Baudelaire|éditeur=Maxi-Livres|collection=Maxi-Poche Classiques Français|année=1995|année d'origine=1869|page=49|section=XVII. Un hémisphère dans une chevelure|ISBN=2-87714-226-4}}
 
{{citation|citation=Le visage du premier Satan était d'un sexe ambigu, et il y avait aussi, dans les lignes de son corps, la mollesse des anciens Bacchus. Ses beaux yeux languissants, d'une couleur ténébreuse et indécise, ressemblaient à des violettes chargées encore des lourds pleurs de l'orage, et ses lèvres entrouvertes à des cassolettes chaudes, d'où s'exhalait la bonne odeur d'une parfumerie ; et à chaque fois qu'il soupirait, des insectes musqués s'illuminaient, en voletant, aux ardeurs de son souffle.}}
{{Réf Livre|titre=Le Spleen de Paris|auteur=Charles Baudelaire|éditeur=Maxi-Livres|collection=Maxi-Poche Classiques Français|année=1995|année d'origine=1869|page=58|section=XXI. Les tentations ou Eros, Plutus et la Gloire|ISBN=2-87714-226-4}}
 
{{citation|citation=Le visage du premier Satan était d'un sexe ambigu, et il y avait aussi, dans les lignes de son corps, la mollesse des anciens Bacchus. Ses beaux yeux languissants, d'une couleur ténébreuse et indécise, ressemblaient à des violettes chargées encore des lourds pleurs de l'orage, et ses lèvres entrouvertes à des cassolettes chaudes, d'où s'exhalait la bonne odeur d'une parfumerie; et à chaque fois qu'il soupirait, des insectes musqués s'illuminaient, en voletant, aux ardeurs de son souffle.}}
{{Réf Livre|titre=Le Spleen de Paris|auteur=Charles Baudelaire|éditeur=Maxi-Livres|collection=Maxi-Poche Classiques Français|année=1995|année d'origine=1869|page=58|section=XXI. Les tentations ou Eros, Plutus et la Gloire|ISBN=2-87714-226-4}}
 
{{citation|citation=Le gros Satan, tapait avec son poing sur son immense ventre, d'où sortait alors un long et retentissant cliquetis de métal, qui se terminait en une vague gémissement fait de nombreuses voix humaines. Et il riait, en montrant impudemment ses dents gâtées, d'un énorme rire imbécile, comme certains hommes de tous les pays quand ils ont trop bien dîné.}}
{{Réf Livre|titre=Le Spleen de Paris|auteur=Charles Baudelaire|éditeur=Maxi-Livres|collection=Maxi-Poche Classiques Français|année=1995|année d'origine=1869|page=60|section=XXI. Les tentations ou Eros, Plutus et la Gloire|ISBN=2-87714-226-4}}
 
=== ''Salon de 1859'' ===