« André Pieyre de Mandiargues » : différence entre les versions

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==== ''Le sang de l'agneau'' ====
{{citation|citation=Marceline Caïn : on eût dit qu'elle était mêlée de cendre, de sable et de sang. C'était un petit visage éteint, triangulaire, têtu ; deux yeux d'un marron très foncé, pailletés de fauve, surtout remarquables par le développement insolite de la prunelle ; une bouche qui rarement se tenait tranquille, des lèvres minces toujours déchirées par les dents trop pointues, peu de menton ; et cela sous une très grande chevelure libre, grise avec des reflets rouges comme du brouillard d'usine flottant à la traîne derrière le cou maigre bosselé de ganglions.}}
{{Réf Livre|titre=Le Musée noir|auteur=André Pieyre de Mandiargues|éditeur=Gallimard|Collection=L'Imaginaire|année=1946|page=17|section=Le sang de l'agneau|ISBN=2-07-071990-1}}
 
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{{Réf Livre|titre=Le Musée noir|auteur=André Pieyre de Mandiargues|éditeur=Gallimard|Collection=L'Imaginaire|année=1946|page=28|section=Le sang de l'agneau|ISBN=2-07-071990-1}}
 
{{citation|citation=Un très jeune garçon aux poignets velus presque à l'excès, même pour sa race, et à la chemise peu fraîche, leur avait servi une purée de tomates, d'aubergines et d'olives noires écrasées avec des herbes et des aromates ; des des petites pieuvres et de très grosses crevettes frites ensemble dans une singulière union de queues, de pinces, d'antennes et de tentacules ; des beignets de miel, des confitures de cédrats et de roses. Elles avaient bu du vin résiné, horriblement amer, et du café bourbeux, mais suave.}}
{{Réf Livre|titre=Le Musée noir|auteur=André Pieyre de Mandiargues|éditeur=Gallimard|Collection=L'Imaginaire|année=1946|page=30|section=Le sang de l'agneau|ISBN=2-07-071990-1}}